COMMENT DÉFROISSER SON DÉCOLLETÉ ?

Retrouvez l’interview sur e-santé en cliquant sur ce lien : http://www.e-sante.fr/comment-defroisser-son-decollete/actualite/1570

Particulièrement exposé, le décolleté est une zone très fragile, qui se froisse, se ride et se colore précocement.

Quelles sont les solutions préventives et que propose la médecine esthétique pour rajeunir cette région ?

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Quels sont les facteurs favorisant le vieillissement du décolleté ?

De nombreux facteurs contribuent au vieillissement prématuré du décolleté :

  • À moins de porter toute l’année des cols roulés, notre décolleté est continuellement et fortement exposé aux rayons du soleil.
    Or, les UV constituent un important facteur de vieillissement cutané prématuré, perturbant l’ADN des kératinocytes et provoquant des dégâts oxydatifs.
    Résultat, au fil des années, le derme s’abîme, la peau perd en qualité, devient plus fine, moins élastique et moins résistante.
    Les UV favorisent également l’apparition de taches cutanées.
  • Le vent et les variations de température dérèglent la vascularisation de cette zone et altèrent la qualité et l’aspect de la peau.
  • La pollution entraîne une baisse des défenses immunitaires et de l’hydratation cutanée.
  • Le tabac et l’alcool contribuent à fragiliser les cellules en modifiant leurs propriétés de multiplication et de différenciation.

Tous ces facteurs se cumulent et concourent à un amincissement de la peau du décolleté, à une baisse d’hydratation et d’élasticité.

La peau de cette zone se froisse plus ou moins tôt selon l’importance de l’exposition à ces facteurs et des plis apparaissent, notamment au réveil.

Des rides se forment également. Elles ont l’inconvénient d’être permanentes et ce sont elles qui motivent souvent la consultation chez un médecin esthétique.

Enfin, apparaissent également des troubles de la pigmentation cutanée : taches de vieillissement ou lentigos, kératoses solaires…et des troubles de la vascularisation avec de la couperose et des petits angiomes.

Comment prévenir le vieillissement du décolleté ?

En protégeant son décolleté et en limitant les expositions :

  • Évitez le soleil.
    Appliquez systématiquement un écran solaire d’indice élevé.
  • Dès que possible, privilégiez les vêtements couvrant le décolleté, et particulièrement lorsqu’il fait froid, qu’il y a beaucoup de vent et de soleil.
  • Hydratez tous les jours votre décolleté après la douche à l’aide d’un soin corporel hydratant, voire raffermissant ou spécial buste.
  • Matin et soir, lorsque vous mettez votre soin visage, étendez l’application à votre cou et à votre décolleté.
  • Arrêtez de fumer et limitez fortement l’alcool.

Quelle est la solution proposée en médecine esthétique ?

La technique actuellement utilisée car la plus efficace est l’association de la carboxythérapie pour booster le derme via une hyperoxygénation des tissus, et des LED pour réparer les dégâts cellulaires.

La carboxythérapie

La carboxythérapie repose sur l’administration de dioxyde de carbone entraînant un épaississement du derme et une réorganisation des faisceaux de collagènetout en respectant les structures nerveuses, conjonctives et vasculaires.

On améliore ainsi l’élasticité de la peau et le relâchement cutané du décolleté.

Cette hyperoxygénation des tissus s’accompagne également d’une libération de facteurs de croissance qui stimulent la régénération du derme,diminuant ainsi les rides et le plissement de la peau. On a pu démontrer que le taux de collagène est en augmentation après des séances de carboxythérapie.

Les LED

La lumière exerce des effets sur le fonctionnement des cellules avec notamment un effet réparateur qui contre l’action délétère des UV sur la peau.

On obtient une amélioration de la tonicité de la peau, un épaississement cutané, une réduction de la profondeur des rides et une stimulation de la synthèse de collagène.

Les longueurs d’ondes utilisées se situent dans le rouge et l’infra rouge, lesquelles peuvent aussi améliorer les troubles de pigmentation de la peau.

Les contre-indications : infection cutanée sur le décolleté, antécédents de phlébite, d’épilepsie, traitement par anticoagulant.

En pratique, l’association carboxythérapie et LED potentialise l’efficacité de chacune de ces deux techniques avec à la clé une nette diminution du plissement, une stimulation de la vascularisation avec régénération du derme endommagé et une uniformisation de la couleur de la peau avec atténuation des taches rouges et brunes.

Les premiers résultats sont constatés après la 3e séance et l’optimum est observable 3 mois après la fin du traitement. 

Le protocole proposé est le suivant : des séances d’une heure (30 minutes de carboxythérapie et 30 minutes de LED) à raison d’une séance par semaine pendant 5 semaines.

MÉNOPAUSE : L’ASSOCIATION GAGNANTE POUR UNE BELLE PEAU FERME

Retrouvez l’interview du Dr de Goursac sur e-santé en cliquant sur ce lien : http://www.e-sante.fr/menopause-association-gagnante-pour-belle-peau-ferme/actualite/1813

Comment préserver la jeunesse de sa peau ? En la protégeant du soleil, les UV étant le principal facteur de vieillissement prématuré de la peauen l’hydratant et en lui apportant les vitamines dont elle a besoin à travers une alimentation saine et équilibrée.

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Mais que peut-on faire de plus pour contrer le vieillissement de la peau une fois la ménopause venue ?

Pour contrer le vieillissement de la peau

Avec l’arrêt de la production hormonale au moment de la ménopause, le vieillissement de la peau tend à s’accélérer. Moins hydratée, la peau perd aussi en souplesse, se relâche et les rides se creusent.

S’il est possible de freiner ce phénomène en continuant à se protéger du soleil, en hydratant sa peau, en utilisant des soins cosmétiques anti-âge et en mangeant sainement, pour notamment booster ses apports antioxydants, la médecine esthétique peut aussi donner un coup de pouce, et aider à retrouver une peau ferme, atténuant ainsi les rides.

Pour le Dr Catherine de Goursac, médecin esthétique et intervenante au Congrès de la Société française de médecine esthétique (SFME), la tendance est à l’association de deux techniques pour obtenir des résultats très intéressants en matière de fermeté de la peau chez les femmes ménopausées : la carboxythérapie couplée à la radiofréquence.

 Médecine esthétique anti-âge : les nouvelles tendances

Cette association de deux techniques répond aux nouvelles orientations actuelles. « Les rides ne sont plus autant stigmatisées et les techniques de comblement se sont révélées très efficaces ». En revanche, la qualité de la peau est devenue une demande majeure. Les patients veulent une peau saine, avec la disparition des rougeurs et des taches, et ferme.

Du côté des techniques proposées pour obtenir un tel résultat, la tendance est à l’association de plusieurs techniques au sein de la même séance. Ce couplage technique augmente l’efficacité du traitement par rapport à leur mise en œuvre de façon alternative.

En pratique, via une hyper-oxygénation du derme, la carboxythérapie stimule la formation de nouveaux vaisseaux et la fabrication de collagène. Le traitement de l’ovale du visage donne un effet de rajeunissement.

Quant à la radiofréquence (RF), par l’intermédiaire de changements de polarité extrêmement rapides, elle engendre un mouvement des molécules qui, par friction et collision, vont transformer l’énergie consommée en chaleur. Cette chaleur agit selon deux modes d’action, un premier immédiat avec une rétraction du collagène et un autre différé avec une stimulation des fibroblastes.

Une peau ferme à la ménopause

Reste que ces techniques ont un coût et qu’il est préférable de prendre soin de sa peau en amont. Enfin, même la ménopause passée, une bonne hygiène de vie permet de retarder toujours plus les effets du vieillissement.

THYROÏDE : L’ART DE DOSER LES HORMONES THYROÏDIENNES

Retrouvez l’interview sur e-santé : http://www.e-sante.fr/thyroide-art-doser-hormones-thyroidiennes/2/actualite/589

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Les dysfonctionnements de la thyroïde sont assez fréquents. L’hypothyroïdie par exemple, entraîne des symptômes (fatigue, surpoids, cholestérol…) mais aussi parfois un risque cardiovasculaire accru. Il est donc important de déceler tout problème de thyroïde, et de savoir doser les bonnes hormones au bon moment.

Quelles sont les hormones à doser en cas de problème de thyroïde ?

Dr Catherine de Goursac : La thyroïde est une glande située à la base du cou, qui produit des hormones thyroïdiennes dénommées T3 et T4, sous le contrôle d’une autre hormone, la TSH (pour thyroid stimulating hormon), sécrétée par l’hypophyse. En France, on diagnostique classiquement les troubles de la thyroïde en dosant le taux de TSH. Pourtant, il semble parfois indispensable de mesurer les taux d’hormones T3 et/ou T4. Pourquoi ? Parce que par exemple, une diminution spécifique de l’hormone thyroïdienne T3 augmente le risque de maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, avec une même commande de TSH, on peut se retrouver avec des taux différents de T3 et de T4. Il faut savoir que la T4 se convertit classiquement en T3 (seule la T3 est active), à l’aide de plusieurs micronutriments (manganèse, sélénium, iode…). Il arrive pourtant parfois que le taux de T4 soit élevé et celui de T3 très bas car la conversion se fait mal. Ainsi, une personne légèrement carencée en manganèse ou sélénium peut avoir un taux de TSH normal et pourtant présenter une hypothyroïdie parce qu’elle n’a pas suffisamment d’hormones T3. Au final, lorsqu’un dysfonctionnement thyroïdien est suspecté, il faut réaliser un dosage de la TSH, mais il est également important de doser les vraies hormones thyroïdiennes : T3 et T4.

 

Quelles sont les valeurs normales du TSH lors du dosage ?

Dr Catherine de Goursac : Les normes ont beaucoup changé, mais de nombreux laboratoires ne les ont pas actualisées. Selon la Société américaine de la thyroïde (American Thyroid Society) la TSH doit être comprise entre 0 et 3,5 (et entre 0 et 2 en cas de cholestérol car l’hypothyroïdie augmente le taux de cholestérol). Or en France, les grands services d’endocrinologie exceptés, la norme retenue par la plupart des laboratoires se situe entre 0,5 et 4,5. C’est ainsi que de nombreux Français sont considérés comme « normaux » alors qu’ils sont susceptibles d’être en hypothyroïdie. Et ils souffrent de nombreux symptômes sans savoir pourquoi : fatigue très importante, excès de cholestérol, risque de diabète, de surpoids, de dépression, etc. On constate que ces signes sont très généraux et qu’ils affectent énormément de personnes…… Presque toutes les personnes qui vieillissent présentent plus ou moins ces signes. Nombre d’entre elles se retrouvent sous antidépresseurs et sous statines (contre le cholestérol) alors que des extraits thyroïdiens régleraient tous les problèmes.

Les traitements par extraits thyroïdiens sont-ils sûrs ?

Dr Catherine de Goursac : Les extraits thyroïdiens ont une très mauvaise réputation lorsqu’ils sont utilisés dans le cadre du traitement de l’obésité. Mais aujourd’hui, ils sont interdits dans cette indication. En revanche, en cas d’hypothyroïdie, ces médicaments sont tout à fait indiqués. Ils représentent le traitement substitutif de la thyroïde et sont très fréquemment prescrits pour la bonne raison qu’ils sont efficaces et que les hypothyroïdies sont très fréquentes. Il est d’ailleurs préférable de les donner assez rapidement, c’est-à-dire de ne pas attendre que la thyroïde ne fonctionne plus du tout pour intervenir. Personnellement, au départ, je prescris pendant quelques mois des micronutriments pour optimiser la thyroïde. Et il arrive que la thyroïde se remette à fonctionner normalement toute seule. Si ce n’est pas le cas, je passe aux extraits thyroïdiens.

LA PILOSITÉ DES ARÉOLES DES SEINS : UN GRAND COMPLEXE

 » Les jeunes filles n’osent pas en parler lorsqu’elles prennent rendez-vous « , indique le Dr Catherine De Goursac*, médecin esthétique.

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C’est que la pilosité des aréoles des seins est taboue et entraîne un grand complexe.

Explications et solutions épilatoires pour éliminer les poils au niveau des aréoles des seins.

La pilosité des aréoles des seins est fréquente

 

Ce sont de longs poils bruns qui poussent tout autour de l’aréole. On peut en compter entre une dizaine et une vingtaine.

Il s’agit souvent d’un petit déséquilibre hormonal, soit un peu moins d’hormones féminines par rapport aux hormones mâles (testostérone).
Ce dérèglement peut par exemple être dû à une pilule mal adaptée (progestérone), ou à toute autre perturbation endocrinienne : cycles anormaux, kyste aux ovaires, stress (par l’intermédiaire du cortisol).

Pour mettre en évidence cette cause hormonale, il suffit de faire un bilan hormonal sanguin.

Une des autres causes les plus fréquentes est l’aspect génétique, familialement certaines femmes ont une pilosité un peu exacerbée et l’aréole est un site alors de prédilection.

Comment  peut-on éliminer les poils des aréoles des seins ?

Cette pilosité est assez difficile à traiter. Elle est récalcitrante aux techniques épilatoires actuelles.

Il ne faut surtout pas raser les poils à cet endroit, au risque d’en voir pousser deux fois plus.
Les crèmes épilatoires et la cire sont déconseillées, tout comme l’épilation à la pince, à moins de faire vraiment bien attention à arracher le bulbe, car casser le poil le renforce.

L’aréole des seins étant une zone qui présente des récepteurs de la testostérone, il existe une crème contenant un principe actif qui bloque la testostérone locale. Mais les résultats sont très variables et peu satisfaisants.

Même avec le laser, les aréoles sont des zones difficiles à traiter.
Des séances plus nombreuses et plus rapprochées sont nécessaires. On débute classiquement par 3 séances espacées de 4 semaines, avant d’augmenter l’intervalle à 2 mois puis 3 mois pour obtenir au final un total de 6 à 8 séances, avec toutefois un bon résultat.

Il faut savoir que le cycle du poil à cet endroit est d’un an environ. Ainsi, une fois l’épilation laser initiée, seuls des poils en phase de croissance sont touchés. Ce qui signifie également qu’une fois l’épilation laserdébutée, vous n’avez quasiment plus de poils visibles au niveau des aréoles, ils n’ont pas le temps de repousser suffisamment entre chaque séance.

En revanche, les séances doivent se répéter sur un an afin d’épuiser toutes les salves de poils.

Les résultats peuvent varier d’une femme à une autre, tout dépend des méthodes d’épilation utilisées précédemment, lesquelles ont pu renforcer le poil qui est devenu plus résistant au laser.
Le résultat est définitif, sauf si un nouveau bouleversement hormonal provoque une nouvelle pilosité

L’épilation laser des aréoles n’est pas très douloureuse.
Une rougeur apparaît après chaque séance mais ne dure que 10 à 15 minutes. Le prix est de 40 € / séance environ.

Attention, les particuliers peuvent désormais acheter de petits épilateurs laser.
Ils sont déconseillés pour épiler les aréoles des seins car elles font partie des zones à risque de stimulation.

Ces lasers ne sont pas suffisamment puissants pour détruire le bulbe du poil et risquent inversement de renforcer et de stimuler la pousse des poils !