Age réel / âge biologique ?

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Une étude publiée dans « Proceedings of the National Academy of Sciences » révèle l’importance du calcul de l’âge biologique chez les sujets jeunes dans la prévention de l’apparition des maladies liées au vieillissement.

Cette étude menée, par le professeur Daniel Belsky a identifiée 18 marqueurs biologiques spécifiques de l’âge biologique entraînant des maladies chroniques avec entre autre, le fonctionnement des organes, le taux de cholestérol, l’état cardiovasculaire, la fonction immunitaire, et la longueur des télomères. En les analysants, il remarque que lorsque les personnes ont la quarantaine, leur âge biologique peut varier de « 28 à presque 61ans ». Ceci s’expliquerait par le fait que le corps vieillirait beaucoup plus tôt qu’on ne le pense, et donc que l’âge biologique augmenterait plus rapidement que l’âge réel.  De plus, l’étude révèle également que les personnes à partir de la quarantaine ont tendance à vieillir plus rapidement tant sur le plan physique que cognitif.

La plupart des études sur le vieillissement déjà menée auparavant portaient sur des sujets âgés de 70 ans. Cependant, le professeur Belsky, au vue des résultats observés lors de ces études, pense qu’il serait plus intéressant d’étudier au contraire l’âge biologique des sujets jeunes. En effet, ceci permettrait selon lui, de déterminer les causes du vieillissement, et de déceler et prévenir certaines maladies. Ceci constituerait ainsi une avancée tant pour les industries pharmaceutiques et cosmétiques, que pour les différentes thérapies anti-âge.

La mesure de l’âge biologique chez les sujets jeunes, s’avère donc être un excellent marqueur du vieillissement cutané. Son calcul, lors d’un examen médical devrait être proposé de manière systématique, afin de prévenir au mieux l’arrivée des maladies liées à l’âge.

Source: Body language, The UK and International Journal of Medical Aesthetics and Anti-Ageing, September 2015

Mise en lumière sur l’impact des UV sur l’ADN

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Le soleil émet un rayonnement électromagnétique qui se décompose, entre autre, de rayonnement ultraviolet de trois types, nous distinguons les UVA, les UVB, et les UVC. Des scientifiques de l’Université de Newcastle ont mis en évidence l’impact des rayons ultraviolets sur l’ADN ainsi que les dommages qui peuvent s’y ajouter. Une étude publiée dans « The Journal of Investigative Dermatology », à étudiée l’impact des UV sur des cellules humaines de l’épiderme et du derme.

Celle-ci confirme que l’exposition prolongée aux UV aurait un impact direct sur le vieillissement cutané, on parle d’ailleurs de photo vieillissement cutané. Les rayons du soleil pénètrent dans les cellules ce qui entraîne une diminution des fibroblastes, et donc une diminution de la production d’élastine et de collagène et ainsi engendre un vieillissement prématuré de la peau marquée par l’apparition de rides, ou encore de tâches, ainsi qu’un relâchement cutané. Par ailleurs, ces expériences ont révélées que les UVA /UVB, entrainent la production de radicaux libres, ainsi que des mutations au sein des cellules pouvant être à l’origine de la formation de cancer de la peau.

Le professeur de Dermatologie moléculaire de l’université de Newcastle, Mark Birch-Machin, affirme que l’étude approfondie des différents spectres UVA/UVB sur les dégâts de l’ADN s’avère être un atout précieux pour les industries pharmaceutiques et cosmétiques.

Sources: Body Language, The Uk and International Journal of Medical Aesthetics and Anti- Ageing, September 2015.