L’hygiène alimentaire au cœur de la prévention anti-âge

Chicken Salad

De nombreux articles récents confortent le fait que notre intestin est un brillant deuxième cerveau bien plus complexe qu’on ne le pensait jusqu’alors. Mais comment utiliser à sa juste valeur la globalité de notre appareil digestif ? Comprendre tout le potentiel de prévention envers notre premier cerveau et ses processus cognitifs en adoptant une nutrition boostée. Nous verrons ensemble quelques recommandations pouvant se montrer protecteur dans l’apparition des troubles cognitifs liés au vieillissement et prévenir l’installation de troubles cognitifs plus importants en dehors d’un vieillissement « en santé ».

Il est noté que l’installation de troubles liés à une démence s’installe en une vingtaine à trentaine d’années sans laisser percevoir un début des processus neurodégénératifs. Ainsi, la prévention aura pour but de ralentir le déclin cognitif, et prévenir l’apparition de démence ayant un taux d’apparition beaucoup élevé chez les personnes présentant des troubles cognitifs léger.

L’alimentation : la stratégie au long terme dans la prévention neurodégénérative

Des nutriments ont révélé leur importance dans le bon fonctionnement cérébral. Ainsi, un apport augmenté en vitamine E, en acide docosahexaénoïque (DHA) et en folates (vitamines B9) est bénéfique pour l’ensemble du cerveau et du corps. La vitamine E se trouve dans de nombreux fruits à coque telles que les amandes, les noisettes, ou bien dans les huiles végétales (huile de germes de blé, huile de tournesol…), ainsi que dans les avocats et les asperges. La DHA est un acide gras essentiel pour le cerveau. Il est constitue une très grande partie du cortex cérébral et n’est malheureusement pas produit en assez bonne quantité sans apport externe nutritionnel. La consommation de poisson est essentielle en ce sens et la présence de DHA se retrouve surtout dans des poissons gras tels que le saumon, le hareng, les sardines, les huitres par exemple. La DHA est optimale dans sa forme native, c’est-à-dire issue des aliments et non dans les compléments alimentaire. Les vitamines B9, aussi appelés acide folique sont principalement apporté dans l’organisme grâce à l’alimentation. Ils permettent de protégé les personnes d’un risque de dépression, d’avoir un effet protecteur des maladies cardio-vasculaire ainsi que prévenir le risque de maladie d’Alzheimer (en diminuant le taux d’homocystéine circulant dans le sang) en favorisant une prise au long cours. Les folates se retrouvent principalement dans les haricots blancs, germes de blé, épinards, lentilles petits pois, asperges par exemple.

Enfin l’apport des caroténoïdes (présents dans les carottes, les courges, la chaire du saumon, les tomates, le pamplemousse…), les acides gras mono-insaturés (présents dans l’huile de colza, maïs et d’olive…) et de la vitamine D (majoritairement synthétisée dans l’organisme par l’exposition solaire, et par l’apport alimentaire tel que les huiles de foies de morue, le thon et le beurre) sont aussi un facteur protecteur du déclin cognitif.

Enfin, d’autres apports permettent de protéger plus largement le système nerveux central et périphérique (encéphales, la moelle épinière, nerfs et ganglions) tels que les antioxydants (vitamine C, vitamine E et tocophérols (autre type vitamine E), les tanins (thé, café, cacao…), et les béta-carotènes…), la vitamine B12 (présents dans les viandes, poissons, produits laitiers…). Le principe est donc de protéger le cerveau tout en conservant les nerfs et gaines de connexion (gaines de myéline et synapses neuronales) dans le reste du corps en les protégeant des dégradations neurofibrillaires.

En conclusion ; l’apport complémentaire grâce à l’alimentation de certaines substances semblent devenue essentielle dans notre mode de vie actuel pour tenter de préserver au maximum nos fonctions cognitives. Cependant, il est important de comprendre que ces habitudes nutritives doivent être adoptées très tôt dans la vie pour prévenir des années après de troubles cognitifs. De plus, il est fortement recommandé de prendre conseil auprès de votre médecin anti-âge qui ciblera par un bilan sanguin approfondi, les carences dont vous souffrez et vous proposera des suppléments ou un rééquilibrage alimentaire adapté à votre situation. Un surdosage en vitamine E ou vitamine B12 peut être délétère pour la santé tout comme une carence prononcée.

Age réel / âge biologique ?

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Une étude publiée dans « Proceedings of the National Academy of Sciences » révèle l’importance du calcul de l’âge biologique chez les sujets jeunes dans la prévention de l’apparition des maladies liées au vieillissement.

Cette étude menée, par le professeur Daniel Belsky a identifiée 18 marqueurs biologiques spécifiques de l’âge biologique entraînant des maladies chroniques avec entre autre, le fonctionnement des organes, le taux de cholestérol, l’état cardiovasculaire, la fonction immunitaire, et la longueur des télomères. En les analysants, il remarque que lorsque les personnes ont la quarantaine, leur âge biologique peut varier de « 28 à presque 61ans ». Ceci s’expliquerait par le fait que le corps vieillirait beaucoup plus tôt qu’on ne le pense, et donc que l’âge biologique augmenterait plus rapidement que l’âge réel.  De plus, l’étude révèle également que les personnes à partir de la quarantaine ont tendance à vieillir plus rapidement tant sur le plan physique que cognitif.

La plupart des études sur le vieillissement déjà menée auparavant portaient sur des sujets âgés de 70 ans. Cependant, le professeur Belsky, au vue des résultats observés lors de ces études, pense qu’il serait plus intéressant d’étudier au contraire l’âge biologique des sujets jeunes. En effet, ceci permettrait selon lui, de déterminer les causes du vieillissement, et de déceler et prévenir certaines maladies. Ceci constituerait ainsi une avancée tant pour les industries pharmaceutiques et cosmétiques, que pour les différentes thérapies anti-âge.

La mesure de l’âge biologique chez les sujets jeunes, s’avère donc être un excellent marqueur du vieillissement cutané. Son calcul, lors d’un examen médical devrait être proposé de manière systématique, afin de prévenir au mieux l’arrivée des maladies liées à l’âge.

Source: Body language, The UK and International Journal of Medical Aesthetics and Anti-Ageing, September 2015

La bactériothérapie fécale dans le traitement des syndromes gastro-intestinaux

La bactériothérapie fécale dans le traitement des syndromes gastro-intestinaux (Konturek Peter C, MD)

La flore intestinale humaine (ou microbiote intestinale humain) comprend une multitude d’écosystèmes de micro organisme biologique. Elle est composée d’une grande variété de bactérie, d’archébactéries, de micro organismes eucaryotes, ainsi que des virus.

La bonne santé du microbiote intestinale est caractérisée par la présence de certaines classes de bactéries qui améliorent le métabolisme, la résistance aux infections et aux inflammations, au cancer, et protègent l’auto-immunité. De plus, il est noté que la flore intestinale a un véritable effet sur les connexions neurologiques entre le cerveau et  l’intestin et joue un rôle central dans le stress engendré par les problèmes tels que les maladies du côlon irritable. Il est évidant qu’un nombre important de facteur affectent la stabilité et la complexité du microbiote intestinal notamment la génétique, le parcours depuis la naissance, l’exposition au stress, la nutrition, les thérapeutiques (surtout les antibiotiques) et les effets du vieillissement. Chaque microbiote est une forme de carte d’identité personnalisé et même entre deux jumeaux homozygotes le microbiote est légèrement différent. Les recherches sur la flore intestinale du sujet âgé montrent un déséquilibre entre les principales bactéries qui sont des eubacteria comme les Firmicutes et les Bacteroides. Une perturbation de la flore intestinale liée à l’avancée en âge a démontré l’association entre l’augmentation du nombre de pathologie gastro-intestinale et les autres pathologies comme l’arthrite, les syndromes métabolique (association de trouble cardio-vasculaire et du diabète de type 2, l’hépatomégalie et d’autres maladies.

La  « transplantation fécale » ou « bactériothérapie fécale »  est une méthode très efficace dans le traitement des infections au  clostridium difficile (récidivante). La « transplantation fécale » est le terme utilisé quand il est apporté par prélèvement d’une personne saine et l’injection du greffon par endoscopie (coloscopie et/ou entéroscopie) à l’intérieur du microbiote intestinal de la personne atteinte d’une pathologie.

Plusieurs cas de clostridium difficile ont été traités par « transplantation fécale » via des coloscopies interventionnelles, les résultats dépendaient du taux de guérison par cette méthode. Le taux de guérison de cette pathologie atteint 90%. La manipulation de la flore intestinale par la « transplantation fécale » conduit à réduire considérable les signes de la maladie du côlon irritable.

Il a de plus une très grande augmentation dans les revues de la littérature scientifique des articles concernant la « bactériothérapie fécale » pouvant avoir un impact positif sur l’évolution des maladies inflammatoire du côlon. Récemment, l’intérêt croissant concernant les « transplantations fécales » pour le traitement des syndromes métaboliques and l’obésité qui représente un challenge pour la santé publique actuelle.

Congrès du 27/ 28 mars 2015 13th AMWC 2015

Le renouveau de l’hormonothérapie de remplacement ( HRT )

Le renouveau de l’hormonothérapie de remplacement ( HRT ) (Kleine Gunk Bernard, MD)

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L’ HRT est différente aujourd’hui que dans les années 90. 5 points en ont fait un traitement sur et efficace.

  • un dosage réduit

Dans les années 90 la tendance était plutôt au surdosage. Aujourd’hui on essaye d’être efficace avec la plus petite dose possible.

  • Individualisation

Donner le même médicament avec le même dosage à toutes les patientes- ce qui a été révélé en 2002 par l’étude WHI- c’est ne pas prendre en compte l’individualité et la complexité de l’organisme humain.

  • Un mode d’administration en sous-cutanée

Il faut privilégier la voie en sous-cutanée plutôt que la voie orale pour diminuer le risque thrombo- embolique. Cette voie permet de réduire aussi le dosage de l’œstrogène.

  • Les hormones bio-identiques

Pour les femmes ayant encore leur utérus, il est nécessaire d’ajouter des progestatifs à l’HRT. Et il a été démontré que l’utilisation de progestatifs d’origine synthétique  présente  un risque plus élevé de cas de cancer du sein que l’utilisation de progestatifs d’origine bio-identiques.

  • « Les fenêtres d’opportunité »

Les œstrogènes administrés dans le cadre d’un traitement commencé tôt (fenêtre d’opportunité) ont des effets préventifs contre l’athérosclérose.  Chez les femmes ayant commencé le traitement avant l’âge de 60 ans, on a observé dans l’étude WHI significativement moins de plaques d ’athérome tandis que ce risque était accru dans le cas d’un début tardif du traitement .

Ce nouveau concept de « fenêtres d’opportunité » devrait jouer un rôle plus important  à l’avenir dans les traitements hormonaux.

L’hormonothérapie de remplacement n’est pas seulement un traitement efficace pour contrer les symptômes de la ménopause, elle est aussi un traitement anti-âge.

http://www.kup.at/kup/pdf/9142.pdf

 

 

 

 

 

LA CONSOMMATION DE PRODUITS LAITIERS POURRAIT AGIR SUR LA PRÉVENTION DE L’OBÉSITÉ ET SES COMPLICATIONS

Fresh milk

Le lait est un aliment à haute valeurs nutritionnelles. Composé de calcium, et de potassium, il est indispensable au bon développement des os,  il intervient également dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, contrairement aux idées reçues, le lait contient moins de matières grasses qu’on ne le pense, de ce fait il ne fait pas grossir ! Plusieurs études récentes, notamment l’étude Monica, ont même permis de démontrer que le lait n’est pas lié ni à l’obésité, ni à la survenue d’un diabète de type 2. Le lait, composé d’un mélange de protéines  facilement digérées, diminue la sensation de faim. L’association des composants du lait notamment, le calcium, les protéines, et la graisse laitière, auraient donc des effets bénéfiques sur le contrôle du poids et pourraient même favoriser sa perte.

Centre de Recherche et d’Information Nutritionnelles, 2013

Panorama du médecin, Octobre 2013

NEWS NUTRITION SEPTEMBRE 2013

Les liens entre flore intestinale et obésité se précisent

Des études parues dans le magazine Nature, menées par des chercheurs appartenant au consortium international metaHIT (Metagenomics of the Humal Intestinal Trac) et au consortium français MicroObes (Micro biome intestinal humain dans l’obésité et la transition nutritionnelle), ont permis de démontrer que la composition de la flore intestinale est belle et bien associée aux complications liées à l’obésité.

En effet, ces études ont révélées que les personnes obèses ayant un micro biote peu diversifié (ou pauvre en bactéries) présentent un risque accru de développer des maladies métaboliques liées à leur état telles que le diabète de type 2, l’hypercholestérolémie ou encore des problèmes hépatiques et cardiovasculaires, voire même chez certains un cancer. Néanmoins, l’inflammation chronique se révèle être la complication la plus fréquente. En outre, elles ont permis de mettre en évidence l’existence de bactéries présentes dans la flore intestinale pouvant avoir un rôle protecteur dans la prise de poids. Ce qui pourrait constituer une grande avancée pour la médecine et pourrait conduire à la création de futurs médicaments permettant de prévenir l’obésité.

 

Enfin, ils ont démontré qu’un régime adapté permettrait d’augmenter la diversité de la flore intestinale, et de diminuer voir même prévenir les complications liées à l’obésité.

Nature, 29 août 2013

Panorama du médecin sept 2013

Le chrome, pour maigrir ?

Ce Nutriment, se révèle selon une méta analyse récente, intéressant dans les problèmes de comportements alimentaires. Des chercheurs ont en effet, mis en évidence qu’une supplémentation de chrome pourrait améliorer la tolérance au glucose, et donc agir sur le contrôle de la glycémie chez des patients atteints de diabète de type 2. En tant que régulateur du glucose, il permet d’éviter toute envie de sucres, ce qui pourrait être un atout pour les personnes ayant des difficultés à réguler leur appétit. Il est d’ailleurs indiqué dans le cas de l’hyperphagie boulimique. Outre cette action, il agirait aussi sur le stockage des adipocytes et donc il pourrait aider à la perte de poids.

Chez les sujets ayant des troubles du comportement alimentaire, ou souffrant de diabète, la question d’une supplémentation de chrome peut donc s’avérer pertinente.

Septembre 2013 Consultation nutrition, Nutrimarketing n°34

Nous manquons de vitamine D

80% des français présente un déficit en vitamine D selon les experts de l’académie nationale de médecine. Ce déficit serait dû à un manque ce consommation de lait ou produit laitier ainsi qu’a un manque d’exposition solaire du aux crèmes antis uv utilisées en prévention de cancer cutané. Les experts conseils donc une supplémentation orale (pour ne pas conduire à des expositions solaires ou cabines de bronzages qui sont à risque de cancer) après dosage de la 25OHD. Le mieux serait de développer une technique de dosage de référence afin de pouvoir harmoniser la supplémentation.

D’après Marielle Ammouche Panorama du médecin n°5271

Prudence avec les poissons de fin de chaîne

Les poissons prédateurs sauvages dits de fin de chaîne alimentaire véhicule les polluants de l’environnement. Ils sont à risque de contenir un taux élevé de mercure et ont donc un risque pour l’humain neurotoxique. Par exemple requin, espadon, marlin, siki. Ce risque est plus présent dans les dom-tom où la consommation de poisson peut être de deux fois par jour et essentiellement chez les enfants et femmes enceintes.

Il n’empêche que les recommandations actuelles : consommation de deux poissons par semaine sont à observer et permettent de couvrir les besoins nutritionnels en vitamine D, iode, minéraux et Agpi-LCn-3.

D’après Marielle Ammouche Panorama du médecin n°5271

Petit rappel sur le calcium

Outre sa qualité majeure d’élément minéral assurant la solidité des os, le calcium est un oligo –élément. Cette dernière propriété lui confère un rôle essentiel dans la coagulation du sang, la conduction nerveuse, la contraction musculaire et la perméabilité cellulaire. Il est indispensable dans la conduction de message intracellulaire. Outre la prévention de l’ostéoporose et des fractures, Il prévient hypertension artérielle, les troubles cardio-vasculaires, le cancer colorectal, le surpoids et l’obésité…. .

Cet article nous dis bien que seul le lait et les produits laitiers constituent la solution la plus facile pour répondre aux besoins nutritionnels recommandés car en effet les autres aliments riches en calcium comme les amandes, les noix, les noisettes se trouve riche en calcium mais sous forme de phytates peu bio disponibles. Tout comme certaines algues comme la laitue de mer …, dont la biodisponibilité du calcium alagal est mal connue.

D’après le centre de recherche et d’information nutritionnelles n°97 juin 2012-09-05

La pomme de terre ne fait pas grossir !

La pomme de terre est le premier légume consommé par les français. Elle constitue selon les ANC (Apport Nutritionnel Conseillés), 45 à 50% de la ration énergétique.

C’est un glucide complexe, qui de part sa composition, est à la fois légume et féculent. Sa forte teneur en glucide,  lui permet d’apporter de l’énergie à l’ensemble du corps. Contrairement aux idées reçues, et à condition d’être bien cuisinée (à l’eau ou à la vapeur), la pomme de terre ne fait pas grossir. En effet, de part sa forte teneur en glucides, elle présente un avantage en terme de satiété.

En conséquence, quelque soit le régime, elle est essentielle pour tous dans tout régime alimentaire.  

Le lait ne fait pas grossir

Une enquête réalisée par le CSA 2010 portant sur 983 consommateurs, relate que 83% d’entre eux estiment à 25% la teneur en matière grasse du lait ½ écrémé. Hors, contrairement aux idées reçues, le lait contient beaucoup moins de matières grasses qu’on ne le pense. En effet, il apporte déjà 90% d’eau, et lorsqu’il est entier, il ne contient que 3,5% de matières grasses, 1,6% quand il est demi-écrémé et 0,3% quand il est écrémé. Le lait n’est donc pas gras en soit.

Le lait contient plusieurs vitamines et minéraux, dont le calcium et la vitamine D, qui sont essentiels au maintien de la santé osseuse. Le calcium laitier, pourrait aussi jouer un rôle dans la prévention de diverses maladies telles que les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, et l’obésité. En effet, les protéines qui le constituent ont un effet de satiété, le calcium et les nutriments permettent quant à eux, de réguler le métabolisme lipidique et interviennent dans le contrôle de l’adiposité. Le lait permet donc d’une part, de fournir un apport suffisant en calcium à l’ensemble du corps, et d’autre part, il semblerait donc aider à maintenir ou perdre son poids. En effet, il accentuerait même  la perte de poids chez les personnes en surpoids faisant un régime. Les composés bioactifs présents dans le lait auraient également quant à eux des effets sur la santé. C’est le cas de la lactoferrine, une protéine qui joue un rôle dans la lutte contre les infections. Elle protégerait aussi contre certains types de cancers.

Le Plan national nutrition santé (PNNS), élaboré par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), recommande d’en consommer 3 à 4 par jour pour s’assurer un apport suffisant en calcium (1g).

Le Centre de Recherche et d’Information Nutritionnelles (CERIN), certifie donc que le lait permet d’apporter des bienfaits à tout âge de la vie.

 

Le beurre cuit finalement, pas si méchant !!

De récentes études : INCA2( Etude individuelle Nationale sur les Consommations Alimentaires 2006-2007) ont montrés que le beurre cuit, consommé en quantité normale (20g par jour maximum), n’était pas dangereux pour la santé. En effet le beurre chauffé, dans des conditions normales d’utilisation, dégage des molécules mais qui ne sont pas considéré à risque pour la santé.