L’environnement comme facteur accélérant la ménopause

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Une étude récente américaine publiée dans Plos One (leader mondiale de l’Open Access) a mis en avant l’impact de certains produits chimiques et composés présents dans les produits de la vie courante comme étant directement liés à une ménopause précoce.

L’étude menée par Amber Cooper de l’université de Washington à Saint Louis de 1999 à 2008 sur une population de 31 575 femmes à démontré un écart de deux à quatre ans d’avance sur la ménopause concernant des femmes ayant un taux dans le sang et dans les urines de certains composés soupçonnés.

La complexité du problème repose sur le fait que ces composés chimiques, pour la plupart interdit aux USA, continuent d’être ingérés par les femmes car très présents dans l’importation (soucis de législation internationale) et dans l’environnement.

Si nous devions citer que les plus probants, nous parlerions alors du polychlorobiphényles (PCB) qui est un produit largement commercialisé avant les années 1980 par le groupe américain Monsanto (et principalement en Europe !) dans la production de transformateur et radiateur. Un autre composé, le phtalate qui est utilisé régulièrement dans le plastique et dans des produits cosmétiques est lui aussi un facteur favorisant la ménopause précoce.

Cette étude montrant alors un impact plus important sur la précocité de la ménopause que le tabagisme (qui est tout de même de 0,8 à 1,4 ans) démontre aussi dans son article scientifique le lien possible de développer des pathologies en lien avec le vieillissement ovarien comme l’ostéoporose mais aussi de développer d’autres pathologies comme des problèmes cardiaques.

En pratique, les auteurs de cet article conseillent donc à toutes femmes de remplacer le plastique des cloches à micro-onde par du verre, ou bien de lire attentivement les étiquettes des produits cosmétiques, et des emballages alimentaires.

L’étude publiée très récemment ouvrira peut-être les yeux aux femmes concernant les produits qui font notre quotidien et notre avenir.

Source:  “Persistent Organic Pollutants and Early Menopause in U.S. Women”, Amber R. Cooper and al., Plos one, 14 Janvier 2015.