Cou et décolleté

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Zones fragiles, souvent délaissées au détriment du visage, qui est plus visible, elles représentent aujourd’hui une forte demande en esthétique.

Dépourvues de follicules pileux et de glandes sébacées, elles sont caractérisées par un derme très fin. Ces zones par conséquent, ont un très mauvais système de cicatrisation, ce qui implique un risque de cicatrices ou d’infections importantes. Les soins moins invasifs seront donc privilégiés.

Le vieillissement cutané n’épargne pas le cou et le décolleté qui tendent à se marquer très rapidement de part leurs localisations. Facteurs extrinsèques (photo vieillissement)  et intrinsèques concourent à l’apparition progressive des rides, des tâches, et du relâchement cutané. Il apparaît donc important d’en prendre soins.

En médecine esthétique, l’association de carboxythérapie et de radiofréquence a fait ses preuves dans le traitement du cou et du décolleté.

La carboxythérapie consiste à injecter du dioxyde de carbone sous la peau, afin de créer une hyper oxygénation des tissus, améliorant ainsi la micro circulation sanguine. Cette technique permet dans un premier temps une néo angiogénèse, et dans un second temps, elle permet la stimulation des fibroblastes ce qui entraine une néo collagenèse.

La radiofréquence quant à elle, consiste à chauffer le derme en profondeur. Cette technique permet la stimul ation des fibroblastes, et donc une production d’élastine et de collagène sur le long terme. Nous assistons à une réelle remise en tension des tissus. Au contact de la chaleur, à des températures avoisinant les 40-42°, les fibres de collagène se rétractent, entrainant une rétraction cutanée immédiate.

Ces deux soins associés, sont tout à fait complémentaires, et donnent des effets profonds avec une bonne sécurité. Ils peuvent être par la suite complétés par une séance de LEDs pour une meilleure efficacité.

 Source : Journal de Médecine Esthétique et de Chirurgie Dermatologique, mars 2014

Les manifestations systémiques des carences en mélatonine

V.M. Anisimov : membre correspondant de l’Académie Russe des Sciences, Doct. Sci. (Med.), Professeur, Chef de l’Unité de carcinogénèse et gérontologie, Institut de Recherches Oncologiques Petrov, Président de la Société de Gérontologie de l’Académie Russe des Sciences, Saint-Pétersbourg

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Mélatonine et Lumière

L’invention de l’électricité et de l’éclairage artificiel il y a cent ans a modifié de manière radicale à la fois les rythmes et la durée de notre exposition à la lumière. L’exposition à l’éclairage artificiel nocturne – que l’on appelle communément « la pollution lumineuse » – a augmenté et est devenu une composante importante de la vie moderne.

Les risques pathologiques

Elle s’accompagne d’une multitude de problèmes de santé et de troubles graves du comportement, notamment de maladies cardio-vasculaires et de cancers. Selon la théorie de la destruction des rythmes circadiens, l’éclairage nocturne perturbe ces rythmes endogènes et bloque la sécrétion de mélatonine pendant la nuit.

Chez des souris de laboratoire soumises à un éclairage constant apparaît un syndrome persistant, l’équivalent physiologique du syndrome climatérique chez les femmes. Parallèlement, on note chez ces souris une baisse de la tolérance au glucose et de la sensibilité à l’insuline. Chez les femelles, un éclairage permanent provoque une élévation du seuil de sensibilité de l’hypothalamus à l’action inhibitrice des œstrogènes. L’exposition continue à la lumière entraîne une augmentation de la peroxydation lipidique dans les tissus des animaux de laboratoire et réduit l’activité antioxydative dans son ensemble. En revanche, un apport en mélatonine réduit la peroxydation lipidique, particulièrement dans le cerveau.

On a noté chez les travailleurs de nuit des troubles du sommeil, des troubles gastro-intestinaux, une fréquence accrue des maladies cardio-vasculaires, des troubles métaboliques et de la tolérance lipidique, voire une augmentation de l’incidence du diabète. Des rapports mentionnent un nombre bien plus élevé de décès liés à des tumeurs malignes chez les ouvriers alternant le travail de jour et de nuit pendant au moins 10 ans, comparé aux travailleurs de jour. Parmi les infirmières qui comptabilisent  plus de 30 ans de travail en alternance jour/nuit, le risque relatif de cancer du sein était plus élevé (1.36) comparé aux infirmières qui ne travaillaient que de jour.

Nos expériences montrent qu’une exposition continue à la lumière entraîne une accélération du vieillissement et un risque accru de pathologies liées à l’âge, y compris le cancer. De nombreuses recherches sur des animaux de laboratoire ont révélé que la mélatonine a la capacité de ralentir le processus de vieillissement et d’augmenter leur durée de vie.

Effets positifs de la mélatonine:

D’autres publications qui génèrent également un certain optimisme concernent la propriété de la mélatonine à augmenter la résistance au stress oxydatif et à réduire les manifestations de certaines maladies liées à l’âge (dystrophie maculaire réticulée, maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer, hypertension, diabète). Certaines études indiquent par ailleurs une augmentation de 27% du taux de survie après traitement (et sans rechute) pour le cancer de l’estomac et de 14% pour le cancer colo-rectal.

Des essais cliniques approfondis sur la mélatonine sont nécessaires. Nous sommes convaincus que de telles recherches aboutiront à une utilisation plus large de la mélatonine pour le traitement et la prévention des affections liées à l’âge et – pourquoi pas – pour le vieillissement prématuré.

Les théories modernes sur le vieillissement et la gestion du vieillissement au XXIè siècle

S.Yu. Kalinchenko, Doct. Sci. (Med.), Professeur, Chef de la sous-section  d’endocrinologie (Université russe de l’amitié des peuples, Moscou), Conseiller académique de la clinique Kalinchenko, Moscou

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Le vieillissement est un processus multi-causal, conséquence d’un certain nombre de facteurs : particularités métaboliques génétiquement programmées, baisse de la production d’hormones liée à l’âge, diminution de la sensibilité à l’insuline, influence des radicaux libres, accumulation dans l’organisme des résidus issus de la dégradation des protéines, peroxydation des lipides, xénobiotiques, modifications de l’équilibre acido-basique, dommages liés à la chaleur, hypoxie, destruction de lysosomes liée à l’activité de certains ferments , accumulation de déchets dans l’organisme etc.

En raison de la multiplicité des causes du vieillissement, il est aisé de comprendre pourquoi une action sur un seul des mécanismes impliqués ne saurait à elle seule augmenter la durée de vie de manière significative. Le moyen le plus évident de ralentir le vieillissement et de prolonger la vie est un traitement médicamenteux  qui agit sur l’état général de l’organisme, cette action devant se produire au niveau de la cellule elle-même. Il est nécessaire de connaître et de comprendre la biologie de la cellule afin de pouvoir agir sur le vieillissement.

Le vieillissement est un processus multi-focal qui affecte à la fois les différents éléments de la cellule (noyau, membrane, mitochondrie) et les différents types de cellules (cellules nerveuses, sécrétrices, immunitaires, hépatocytes etc.). Les facteurs perturbateurs peuvent agir de manière différente sur l’une ou l’autre partie de la cellule – par exemple, les radicaux libres peuvent avoir un fort impact négatif sur une partie de la cellule, les ions hydrogènes agir à un autre niveau cellulaire, et l’hypoxie agir à un autre niveau encore. Ensemble, ils sont responsables d’un processus que l’on appelle le vieillissement. L’hypertension, les maladies cardiaques et cérébrales, le cancer et le diabète peuvent survenir selon la gravité des dommages aux différentes parties de l’organisme.

Le vieillissement est un processus de destruction, conséquence des dommages causés à l’organisme par des facteurs externes et internes. Il provoque un ralentissement des fonctions physiologiques, la destruction de cellules, la perte des capacités d’adaptation de l’organisme et des aptitudes physiques, l’apparition de pathologies liées à l’âge et l’augmentation de la probabilité de la mort.

Les signes spécifiques du vieillissement de l’organisme, et plus particulièrement de son évolution et de ses tendances, résultent de particularités génétiquement programmées liées aux télomères, la longueur desquels définit la durée de vie des cellules et de l’organisme.

Les principales théories sur le vieillissement sont les suivantes :

·      théorie endocrinienne

·      théorie du stress oxydatif

·      théorie télomérique

 

Aspects sociaux, psychologiques et psychopathologiques de la ménopause (résumé d’une conférence au X° congrès Européen de Médecine Esthétique à Moscou en février 2014))

N. A. Tyuvina, Doct. Sci. (Med), Professeur à l’Unité de psychiatrie et d’addictologie, Université de médecine I.M. Sechenov de Moscou

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Objectif de l’étude : étudier les troubles psychiatriques autour de la ménopause et exposer l’impact de certains facteurs socio-psychologiques sur la genèse de ces troubles.

Sujets et méthodologie : l’étude a porté sur 208 patientes âgées de 41 à 62 ans, atteintes de troubles psychiatriques qui se sont manifestés en période périménopausale dans un contexte de ménopause pathologique. Les méthodes utilisées furent l’observation clinique et la catamnèse. L’analyse approfondie des symptômes psychopathologiques, des signes de ménopause somatiques et du système nerveux végétatif, de la dynamique de la maladie ainsi que des manifestations prémorbides de la personnalité et des facteurs psychologiques qui ont facilité l’apparition des troubles mentaux a permis de distinguer 4 groupes de patientes : 78 patientes présentaient un syndrome climatérique (PCS : Pathologic Climacteric Syndrome) ; 61 patientes présentaient des troubles psychogéniques (PD : Psychogenic disorders) ; 42 patientes présentaient une psychose maniaco-dépressive (MDP) ;

27 patientes étaient atteintes de dépression involutive (ID).

Résultats : les symptômes liés à la ménopause qui comprenaient des symptômes à la fois somatiques et du système nerveux végétatif, endocriniens et psychiatriques se sont avérés être liés non seulement aux modifications physiologiques dus aux bouleversements hormonaux mais également à l’influence des facteurs environnementaux et psychogéniques. Ceux-ci sont à différencier du rôle des facteurs biologiques et psychosociaux dans la genèse des maladies mentales à proprement parler. De même, la proportion de symptômes somatiques et végétatifs d’une part et de symptômes psychiques d’autre part était différente. Concernant le syndrome climatérique, les symptômes psychiatriques se développent selon un « effet domino » et dépendent de la sévérité et de la durée du syndrome. Les troubles névrotiques sont consécutifs à un traumatisme psychologique et ne dépendent pas de la gravité des symptômes climatériques du système nerveux autonome (bouffées de chaleur, transpiration etc.). Ceux-ci sont latents et ne se manifestent que lorsque la situation responsable des troubles psychiques a été résolue ou qu’elle s’est améliorée.  En ce qui concerne la dépression endogène, les bouffées de chaleur ou autres symptômes du système nerveux autonome ne sont pas des symptômes caractéristiques et on les retrouve aussi dans la dépression névrotique. Ils s’atténuent en cas d’aggravation de la dépression et réapparaissent en cas d’amélioration.

La pré-ménopause:

Les trois groupes de symptômes mentionnés au début de ce paragraphe se développent au cours des périménopauses qui durent plus longtemps que la moyenne (p≤0,05) et indépendamment de l’âge moyen de l’apparition de la ménopause (49-50 ans). La durée de la pré-ménopause dans la population féminine dans son ensemble est de 18±1,2 mois ; chez les patientes atteintes de syndrome climatérique, elle est de 4,7±0,3 ans ; en présence de névrose, elle est de 6,7±0,6 ans ; et en cas de psychose maniaco-dépressive, elle est de 3,3±0,5 ans. Chez les patientes atteintes de dépression involutive, la durée de la pré-ménopause est la plus courte, avec une moyenne de 0,5±0,1 ans. Quant à la dépression, elle se développe après la ménopause lorsque les patientes ne sont pas déjà perturbées par des symptômes climatériques.

 

Le processus naturel de réorganisation neuro-hormonale met à l’épreuve les mécanismes d’adaptation. Dans de telles circonstances, l’influence de facteurs supplémentaires engendre une incapacité à s’adapter sur un plan somatique et psychologique. La femme devient plus vulnérable : certains facteurs qui n’étaient pas pathogéniques auparavant deviennent dès lors plus significatifs. Au cours de cette période, la situation familiale, les liens avec le mari, les enfants et les amis, la santé des proches, le fait d’avoir un travail et une certaine sécurité financière sont autant de facteurs qui prennent une importance cruciale. La présence de ces facteurs pourra améliorer l’adaptation ; leur absence la rendra plus difficile. Si la femme éprouve un sentiment de solitude, si elle n’a pas eu d’enfant, si elle n’est pas épanouie dans sa vie sexuelle ou si son travail n’est pas gratifiant, tous ces facteurs joueront un rôle dans la genèse des troubles climatériques. Dans une certaine mesure, la position d’une femme dans la société et le regard de la société vis-à-vis des troubles liés à la ménopause ont un impact sur les symptômes climatériques. L’importance donnée par la société à la jeunesse et à la beauté, ainsi que le regard qu’elle porte sur la ménopause, perçue comme le début de la vieillesse, du dépérissement et du déclin de la vie, fait de la ménopause un événement psychogénique. Les points de vue culturels ou religieux sur la ménopause – qu’il s’agisse de la perception de la perte (perte de la fonction reproductive et de tous les acquis de la puberté) ou, au contraire, de l’acquisition (par exemple, pour les musulmanes, celles de la liberté de quitter le harem) – jouent également un rôle important. Aucun facteur, parmi ceux que nous avons mentionnés, n’explique à lui seul l’apparition des troubles climatériques, mais la place de ces facteurs dans la hiérarchie de valeurs d’une femme, ainsi que la signification affective qu’elle leur donne, jouent un rôle. En outre, le rôle des différents facteurs psychosociaux dans l’apparition des troubles mentaux pendant la ménopause varie. Pour ce qui est des troubles psychogéniques, le traumatisme psychologique est le principal facteur étiologique, mais pour ce qui est du syndrome climatérique, le traumatisme n’est qu’un facteur aggravant le processus pathologique. Quant aux troubles endogènes, les événements psychogéniques jouent un rôle de facteur déclenchant.

Conclusion et recommandations : la ménopause joue un rôle varié dans la genèse des troubles mentaux. Le syndrome climatérique est une maladie qui traduit une adaptation manquée. Il est la conséquence d’une réorganisation neuro-hormonale entraînant des troubles bio-psycho-socio-culturels. Concernant les troubles psychiques, la ménopause joue le rôle d’un modificateur de terrain qui affaiblit les capacités de défense de l’organisme et favorise l’influence des facteurs psychogènes. Ainsi, pour la dépression endogène, la ménopause agit comme le facteur déclenchant d’une prédisposition génétique. Il est important de garder cela à l’esprit lors du choix du traitement (traitement hormonal substitutif, psychopharmacothérapie, psychothérapie).

Le syndrome de carence en vitamine D (résumé d’une conférence au X° congrès Européen de Médecine Esthétique à Moscou en février 2014)

E.A. Maschenko, Cand. Sci. (Med.), professeur à l’Unité de Gérontologie clinique et sociale, Université russe de l’amitié des peuples, Moscou

La compréhension du rôle de la vitamine D dans l’organisme humain a énormément évolué depuis sa découverte, il y a exactement 100 ans.

La vitamine D est absorbée dans l’organisme sous deux formes : la vitamine D2, dont l’apport provient essentiellement de l’alimentation, et la vitamine D3, synthétisée notamment par la peau sous l’action des ultraviolets. Elle est métabolisée, sous l’une ou l’autre forme, par le foie, où une première hydroxylation la transforme en calcidiol. Le taux de calcidiol peut être utilisé pour évaluer la présence de vitamine D dans l’organisme. La deuxième hydroxylation, effectuée dans le rein sous l’effet de l’enzyme 1-α-hydroxylase et régulée par l’hormone parathyroïdienne et les œstrogènes, produit le calcitriol, dont le rôle est analogue à celui d’une hormone stéroïdienne. Une carence en vitamine D entraîne l’apparition d’un complexe de symptômes comprenant des troubles divers.

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La vitamine D joue un rôle majeur  dans l’homéostasie calcique qui se fait principalement au niveau de l’intestin, du rein et des os. L’absorption se fait au niveau de l’intestin, tandis que la réabsorption du calcium et du phosphore dans le sang se fait par le rein. Au plan osseux, la vitamine  D agit par l’intermédiaire des récepteurs sur les ostéoblastes  et active le mécanisme RANK-RANKL permettant la résorption osseuse. Ainsi, la concentration de calcium dans le sang agit sur les processus de formation osseuse ainsi que sur d’autres processus métaboliques. La vitamine D maintien le taux de calcium et de phosphore dans le sang et participe ainsi à la minéralisation du squelette. Une perturbation de cette régulation provoque l’ostéoporose, une affection extrêmement fréquente touchant un tiers de la population mondiale, et qui entraîne de graves conséquences médicales, sociales et économiques.   

L’ostéoporose post-ménopausique représente 80% des ostéoporoses. Les œstrogènes – qui ont une action sur le remodelage du tissu osseux – diminuent, entraînant une baisse de la densité osseuse ainsi que de la synthèse rénale de la vitamine D. De même, l’absorption intestinale du calcium diminue de 20 à 30%.  Outre l’insuffisance œstrogènique, responsable d’une carence secondaire en vitamine D, la diminution du temps d’exposition au soleil, une consommation moindre d’aliments riches en vitamine D, une diminution de sa synthèse au niveau de la peau, l’apparition de diverses perturbations physiologiques et la prise de certains médicaments sont autant de facteurs qui contribuent à l’apparition d’un carence primaire en vitamine D.

Muscles et appareil urogénital:

La vitamine D et ses métabolites stimulent le métabolisme des muscles du squelette ; un taux insuffisant de vitamine D entraîne une aggravation du syndrome uro-génital. Celui-ci est lié à une baisse du tonus du système urinaire et à une augmentation de la pression abdominale résultant de la fragilisation de la colonne vertébrale et des modifications de la posture et du positionnement des organes internes.

Système cardiovasculaire: 

La vitamine D participe également au fonctionnement d’autres organes et systèmes. Les recherches ont révélé ses effets positifs sur le système cardio-vasculaire : un taux insuffisant de vitamine D entraîne le blocage d’un grand nombre de ses mécanismes, favorisant ainsi le développement de l’hypertonie, l’augmentation de la coagulabilité du sang, la formation de la plaque athéromateuse et une diminution de l’accrétion du calcium.

L’homéostasie du glucose, l’activité des cellules bêta du pancréas productrices d’insuline et la sensibilité à l’insuline des tissus périphériques font partie des processus biologiques dans lesquels la vitamine D joue un rôle. Il pourrait même y avoir un lien entre la résistance insulinique en tant que facteur favorisant le syndrome métabolique et une insuffisance – soit dans sa quantité soit dans son efficacité – en vitamine D.

Système nerveux central

Il est important de noter la fonction neuroprotectrice de la vitamine D. Elle réduit la neurotoxicité liée à un taux insuffisant de calcium et aux médiateurs de l’inflammation, renforce les défenses anti-oxydantes, et stimule la neurogénèse. Après avoir analysé les résultats de plus de 250 travaux de recherche, nous pouvons confirmer que les personnes atteints d’une insuffisance en vitamine D présentent souvent des signes de troubles mentaux ou du système nerveux (maladie de Parkinson, Alzheimer, maladie psychiatrique). En outre, la vitamine D est connue pour son action protectrice contre le cancer.

Ainsi est-il possible d’affirmer, sur la base des données collectées, que la vitamine D a des propriétés anti-âge certaines et que sa carence constitue un véritable mal du siècle. Son insuffisance touche aujourd’hui les populations les plus diverses, de tous pays et nationalités, et affecte à la fois la durée et la qualité de la vie. Extrapolant à partir des résultats d’un certain nombre de travaux de recherche, nous pouvons conclure qu’environ 1 milliard de personnes souffrent d’insuffisance en vitamine D. Il n’y a pas de consensus concernant le taux optimal de vitamine 25(OH)D, mais la majorité des spécialistes s’accordent pour parler de carence lorsque le taux est inférieur à 15 ng/ml, d’insuffisance en-deçà de 20 ng/ml et d’hypovitaminose en-deçà de 40 ng/ml.

 

 

L’Acide Hyaluronique pour les cernes creux !

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L’adage dit, « les yeux sont le miroir de l’âme », et or ils représentent la première chose que nous regardons chez son interlocuteur. Atout de séduction et véritable vecteur de communication, ils reflètent également l’état dans lequel nous sommes. Ainsi, s’ils sont marqués par des cernes creux ou foncés, ainsi que des rides, ils renvoient une image souvent triste ou même fatiguée ce qui ne reflètent pas toujours la réalité. De nos jours, il existe des solutions en médecine esthétique pour retrouver un regard plus pétillant et plus lumineux.

Le contour de l’œil caractérise la zone la plus fragile du visage. La peau qui l’entoure est extrêmement fine, et laisse parfois apparaître les vaisseaux qui l’irriguent. C’est la partie du visage qui se marque très rapidement avec l’âge. En effet, le vieillissement naturel de la peau entraîne une diminution progressive de la concentration en collagène dans les tissus, s’en suit une diminution de l’élasticité, provoquant ainsi un affinement cutané. En conséquence, les rides apparaissent, les cernes se creusent d’avantage. La vascularisation devient un peu déficiente et les cernes prennent une couleur gris-bleutée qui donne vite un air fatigué. Même si le vieillissement entraîne l’apparition des cernes, il est important de noter que ceux-ci ne sont pas obligatoirement dus à cette évolution mais peuvent être présent à tout âge. Les cernes peuvent se présenter sous diverses formes (creux, ou en forme de poches, froissés,…) ou coloris (bruns, gris-bleus, ombrés).

Les cernes creux ou froissés sont une bonne indication pour l’acide hyaluronique. Pour redessiner, redonner du volume, supprimer les creux, l’injection d’acide hyaluronique  offre des résultats satisfaisants sur le long terme.

Le contour de l’œil étant une partie du visage très sensible et fragilisée naturellement de part sa composition, l’injection d’acide hyaluronique dans cette zone est délicate. Il est de ce fait primordial que ce geste soit fait par un praticien expérimenté.

La zone du cerne étant dépourvu de hyaluronidase, l’acide hyaluronique sera donc peu dégradé ce qui explique les effets prolongés du produit.

L’acide hyaluronique est une molécule qui attire et retient l’eau, ce qui implique que lors d’une injection,  nous pouvons observer une augmentation du volume injecté dans les quelques mois qui suivent la séance. C’est pourquoi le praticien, préférera donc injecter peu la première fois, quitte à faire des retouches 1 mois après pour éviter toute sur corrections.

L’injection d’acide hyaluronique, se révèle donc une bonne solution pour pallier aux cernes creux ou froissés.

Source : AFME, janvier 2014