NEWS NUTRITION SEPTEMBRE 2013

Les liens entre flore intestinale et obésité se précisent

Des études parues dans le magazine Nature, menées par des chercheurs appartenant au consortium international metaHIT (Metagenomics of the Humal Intestinal Trac) et au consortium français MicroObes (Micro biome intestinal humain dans l’obésité et la transition nutritionnelle), ont permis de démontrer que la composition de la flore intestinale est belle et bien associée aux complications liées à l’obésité.

En effet, ces études ont révélées que les personnes obèses ayant un micro biote peu diversifié (ou pauvre en bactéries) présentent un risque accru de développer des maladies métaboliques liées à leur état telles que le diabète de type 2, l’hypercholestérolémie ou encore des problèmes hépatiques et cardiovasculaires, voire même chez certains un cancer. Néanmoins, l’inflammation chronique se révèle être la complication la plus fréquente. En outre, elles ont permis de mettre en évidence l’existence de bactéries présentes dans la flore intestinale pouvant avoir un rôle protecteur dans la prise de poids. Ce qui pourrait constituer une grande avancée pour la médecine et pourrait conduire à la création de futurs médicaments permettant de prévenir l’obésité.

 

Enfin, ils ont démontré qu’un régime adapté permettrait d’augmenter la diversité de la flore intestinale, et de diminuer voir même prévenir les complications liées à l’obésité.

Nature, 29 août 2013

Panorama du médecin sept 2013

Le chrome, pour maigrir ?

Ce Nutriment, se révèle selon une méta analyse récente, intéressant dans les problèmes de comportements alimentaires. Des chercheurs ont en effet, mis en évidence qu’une supplémentation de chrome pourrait améliorer la tolérance au glucose, et donc agir sur le contrôle de la glycémie chez des patients atteints de diabète de type 2. En tant que régulateur du glucose, il permet d’éviter toute envie de sucres, ce qui pourrait être un atout pour les personnes ayant des difficultés à réguler leur appétit. Il est d’ailleurs indiqué dans le cas de l’hyperphagie boulimique. Outre cette action, il agirait aussi sur le stockage des adipocytes et donc il pourrait aider à la perte de poids.

Chez les sujets ayant des troubles du comportement alimentaire, ou souffrant de diabète, la question d’une supplémentation de chrome peut donc s’avérer pertinente.

Septembre 2013 Consultation nutrition, Nutrimarketing n°34

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