Tour d’horizon sur les traitements d’amincissement chez l’homme

Les techniques pour remodeler la silhouette

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Les hommes ont tendance avec l’âge et une habitude alimentaire trop riche à stocker les glucides dans des zones précises de la partie médiane du corps. Même un bon métabolisme de base ne parvient plus à vaincre l’apparition de petits bourrelets graisseux localisés comme le sont les poignées d’amour et l’abdomen. Cependant pour cette dernière localisation, il faut faire la distinction entre la graisse abdominale sous cutanée et donc traitable et la graisse abdominale intra-viscérale et celle-ci n’est traitable qu’avec un régime et du sport.

Un protocole d’amincissement complet comprend le traitement médical esthétique de la zone à traiter ainsi qu’une prise en charge globale comprenant l’hygiène alimentaire et l’exercice physique afin de raffermir la peau. La médecine esthétique pourra ainsi apporter de réelle solution afin de remodeler durablement la silhouette des hommes quand le sport et les régimes alimentaires ne suffisent plus.

 

Quels traitements sont proposés aux hommes en médecine esthétique ?

Les ressources en médecine esthétique s’étoffent de plus en plus et propose une large gamme de technique médicale s’adaptant à de nombreuse zone du corps. En fonction des zones à traiter plusieurs possibilités s’offre à vous. De plus, la médecine anti-âge et un bilan hormonal sanguin peuvent expliquer une prise de poids soudaine chez les hommes de plus de 45 ans. En effet, une baisse de production de la testostérone peut impacter la silhouette.

La radiofréquence

C’est par la chaleur que la radiofréquence active les cellules responsables du raffermissement dermique. La technique de la radiofréquence permet de chauffer le derme à une forte intensité et en profondeur sans léser et brûler l’épiderme. La peau se raffermit progressivement après une cure de 6 séances. La stimulation par la chaleur des ondes radio favorise la régénération du collagène et augmente le métabolisme de base sur la zone traitée. Ainsi, localement les cellules sont plus actives et sont d’avantage consommatrice de glucides. Quant à certaines cellules graisseuses, si elles sont déjà affaibli par un régime, elles peuvent être vidées voire détruites. De plus, la radiofréquence a la propriété de drainer les tissus engorgés et d’avoir une action bénéfique sur les cellulites mixtes et aqueuses. Enfin, l’effet de la chaleur produite par les ondes radio est décuplé, lorsque la séance de radiofréquence est associée à une technique mécanique de vacuum. Ce principe aide à détruire les adipocytes et mieux éliminer du métabolisme les cellules graisseuses affectées. Nous préférerons user de cette technique médicale sur un pli graisseux légèrement induré et fibreux, souvent après une liposuccion par exemple. Elle permettra de retrouver une peau lisse et ferme, tout en réduisant le volume.

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La cryolipolyse

Cette technique médicale s’adresse à des zones localisées d’amas graisseux comme les poignées d’amour ou la gynécomastie. La cryolipolyse est sans danger. Des cryodes refroidissent la peau vers des températures de – 3 à – 5°C pour abaisser la température en profondeur jusqu’à +5°C des bourrelets graisseux de manière quasi indolore. Le ressenti est seulement celui du vacuum donc comme un suçon. Elle s’adapte d’autant plus que le pli est souple et peu fibreux comme la barrière abdominale ou les poignées d’amour. Chez l’homme, ce sont des zones très fréquemment traitées par la cryolipolyse car souvent résistantes à la perte de poids et l’exercice. En fonction de la mesure retenue par l’adipomètre qui est la mesure du pli adipeux, deux à trois séances seront probablement effectuées à trois semaines d’intervalle pour permettre la lyse graisseuse suffisante pour une perte de volume. L’élimination des cellules détruites par la cryolipolyse s’effectue dans les mois qui suivent chaque séance. Il faut alors attendre au moins trois mois pour observer les premiers résultats, jusqu’à 6 mois pour un résultat optimum et durable.

Les ultrasons focalisés

Les ultrasons focalisés reprennent la technologie de l’High Intensity Focused Ultrasound, qui est globalement une nouvelle technique d’amincissement car les performances ont été profondément augmentées. En ciblant chaque profondeur des couches successives de la peau et atteignant les cellules adipeuses avec des profondeurs spécifiques de 13 mm, 7 mm, 4.5 mm, 3 mm et 1. 5 mm, une grande superficie du corps peut ainsi être traitée. En induisant une micro-coagulation très focalisée, la peau se rétracte considérablement, la graisse est en partie détruite et induit un amincissement de la zone traitée dès une heure à une heure et demi de traitement. Les zones préférentiellement traitées sont les poignées d’amour, l’abdomen, d’autant plus s’il existe un relâchement cutané associé après une perte de poids conséquente. Durant la séance, des picotements sont ressentis et la peau peut être légèrement rosée à la fin du traitement. Cela s’estompe généralement dans la journée qui suit. Les résultats s’installent rapidement et sont optimaux après deux à 6 mois. La radiofréquence, technique vue précédemment est très intéressante à associer sur certaine zone avec un pli adipeux plus important. En effet, les ultrasons ayant immédiatement fragilisés les cellules graisseuses facilite le passage des ondes radios afin de faciliter leur liquéfaction et leur évacuation de l’organisme.

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Le docteur Catherine de Goursac est une pionnière de la médecine esthétique qu’elle pratique dans son cabinet parisien.

Auteure de nombreuses publications scientifiques en langue française, anglaise et russe, elle présente sa vision prospective, chaque année depuis 25 ans, dans les congrès internationaux de médecine esthétique et Anti-Age, sujets qui la passionnent.

Le Docteur Catherine de Goursac fait partie des instances dirigeantes de plusieurs sociétés savantes. Elle a publié de nombreux ouvrages destinés au grand public, notamment : « La médecine anti-âge », « L’esthétique au masculin » aux Editions Ellebore et « Les secrets de la dermonutrition » chez Vuibert.

Elle est Membre du conseil d’Administration de l’AFME (Association Française de Médecine Esthétique) et de la FSMEA (Fédération Syndicale des Médecins Esthétiques et Anti-Age)

 

 

Source : http://www.esthetiquehomme.com/reduction-poignees-amour/

Age réel / âge biologique ?

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Une étude publiée dans « Proceedings of the National Academy of Sciences » révèle l’importance du calcul de l’âge biologique chez les sujets jeunes dans la prévention de l’apparition des maladies liées au vieillissement.

Cette étude menée, par le professeur Daniel Belsky a identifiée 18 marqueurs biologiques spécifiques de l’âge biologique entraînant des maladies chroniques avec entre autre, le fonctionnement des organes, le taux de cholestérol, l’état cardiovasculaire, la fonction immunitaire, et la longueur des télomères. En les analysants, il remarque que lorsque les personnes ont la quarantaine, leur âge biologique peut varier de « 28 à presque 61ans ». Ceci s’expliquerait par le fait que le corps vieillirait beaucoup plus tôt qu’on ne le pense, et donc que l’âge biologique augmenterait plus rapidement que l’âge réel.  De plus, l’étude révèle également que les personnes à partir de la quarantaine ont tendance à vieillir plus rapidement tant sur le plan physique que cognitif.

La plupart des études sur le vieillissement déjà menée auparavant portaient sur des sujets âgés de 70 ans. Cependant, le professeur Belsky, au vue des résultats observés lors de ces études, pense qu’il serait plus intéressant d’étudier au contraire l’âge biologique des sujets jeunes. En effet, ceci permettrait selon lui, de déterminer les causes du vieillissement, et de déceler et prévenir certaines maladies. Ceci constituerait ainsi une avancée tant pour les industries pharmaceutiques et cosmétiques, que pour les différentes thérapies anti-âge.

La mesure de l’âge biologique chez les sujets jeunes, s’avère donc être un excellent marqueur du vieillissement cutané. Son calcul, lors d’un examen médical devrait être proposé de manière systématique, afin de prévenir au mieux l’arrivée des maladies liées à l’âge.

Source: Body language, The UK and International Journal of Medical Aesthetics and Anti-Ageing, September 2015

Mise en lumière sur l’impact des UV sur l’ADN

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Le soleil émet un rayonnement électromagnétique qui se décompose, entre autre, de rayonnement ultraviolet de trois types, nous distinguons les UVA, les UVB, et les UVC. Des scientifiques de l’Université de Newcastle ont mis en évidence l’impact des rayons ultraviolets sur l’ADN ainsi que les dommages qui peuvent s’y ajouter. Une étude publiée dans « The Journal of Investigative Dermatology », à étudiée l’impact des UV sur des cellules humaines de l’épiderme et du derme.

Celle-ci confirme que l’exposition prolongée aux UV aurait un impact direct sur le vieillissement cutané, on parle d’ailleurs de photo vieillissement cutané. Les rayons du soleil pénètrent dans les cellules ce qui entraîne une diminution des fibroblastes, et donc une diminution de la production d’élastine et de collagène et ainsi engendre un vieillissement prématuré de la peau marquée par l’apparition de rides, ou encore de tâches, ainsi qu’un relâchement cutané. Par ailleurs, ces expériences ont révélées que les UVA /UVB, entrainent la production de radicaux libres, ainsi que des mutations au sein des cellules pouvant être à l’origine de la formation de cancer de la peau.

Le professeur de Dermatologie moléculaire de l’université de Newcastle, Mark Birch-Machin, affirme que l’étude approfondie des différents spectres UVA/UVB sur les dégâts de l’ADN s’avère être un atout précieux pour les industries pharmaceutiques et cosmétiques.

Sources: Body Language, The Uk and International Journal of Medical Aesthetics and Anti- Ageing, September 2015.

LA REPOUSSE PARADOXALE – une menace cachée de l’épilation

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La repousse paradoxale est un phénomène peu connu du public, il est donc source d’inquiétude lorsqu’il se produit. Imaginez, par exemple, que vous ayez fait une épilation au laser sous le menton pour les femmes ou sur les épaules pour les hommes (zone dite de stimulation hormonale) avant l’été et que quelques semaines plus tard vous découvriez de nombreux poils noirs sur les zones traitées et voire même sur les zones adjacentes, là où vous n’aviez que du duvet, quelle mauvaise surprise!

C’est ce que l’on appelle la repousse paradoxale : une apparition de poils fins et longs, sur une zone non traitée mais proche d’une zone épilée, quelques semaines ou quelques mois plus tard. Ce phénomène ne se produit pas seulement avec l’épilation laser mais avec toutes les autres méthodes : épilation à la cire, à la pince au rasoir ou à l’aide d’épilateurs électriques.

Il ne se passe pas une semaine sans que nous recevions des appels téléphoniques désespérés de femmes ou d’hommes victimes de cette repousse paradoxale dont on ne leur a jamais parlé. Ils ont même des difficultés à s’exprimer car ils pensent que leur cas est isolé et ils en ont honte.

En réalité ce phénomène est assez fréquent, notamment après une épilation au laser, lorsque certaines précautions n’ont pas été prises. Dans ce cas, le laser, en passant sur une zone isolée, comme le menton, va entraîner la stimulation de poussée de poils sur une zone plus éloignée, par exemple le cou. Autre cas fréquent : chez un homme, une épilation au laser du bas du dos peut être à l’origine de l’apparition de poils noirs et drus sur les épaules!

Il faut donc savoir qu’il existe, chez la femme et chez l’homme, des zones particulièrement sensibles à la stimulation paradoxale, ce sont:

  • Chez la femme : le visage dont le maxillaire inférieur, voire les pommettes, le cou et la face haute et latérale externe des cuisses, les aréoles des seins et la ligne ombilicale
  • Chez l’homme : les épaules (zone des deltoïdes) et le haut du dos

Toutefois cette repousse paradoxale n’est pas systématique mais il existe des facteurs favorisants.

Quels sont les facteurs favorisants?

  • Une peau mate
  • Des poils génétiquement fins ou des poils intermédiaires
  • L’usage d’une lampe flash ou une énergie de laser basse
  • Un mauvais système de refroidissement
  • Un déséquilibre hormonal
  • Un poil sentinelle (poil isolé dans une zone sans poil mais porteuse d’un fin duvet, par exemple sur la joue)

Quelles sont les précautions à prendre pour éviter cette stimulation?

Nous évitons d’abord d’épiler le duvet sur le visage ou sur les épaules d’une personne à la peau mate. Et pour ces personnes à peau mate, nous utilisons un laser spécial, le laser Yag. Nous déconseillons aux personnes très jeunes, en instabilité hormonale, de se faire épiler.

Et si nous devons épiler ces zones sensibles, nous utilisons des énergies élevées et des systèmes de refroidissement puissants. Nous sommes équipés pour cela d’un Laser Alexandrite couplé à un laser Yag associé à un système de refroidissement intense (air froid).

Avant une séance d’épilation, toujours sur ces zones sensibles, nous appliquons des glaçons en périphérie et autour de la zone traitée. Des études prouvent en effet que la chaleur délivrée par le laser peut se disperser sur une zone contigüe et y stimuler le duvet installé.

Comment traiter cette repousse paradoxale?

Première précaution : nous proposons à nos patients de refroidir la zone traitée et les zones avoisinantes à l’aide de glaçons pendant cinq minutes.

Deuxième précaution : le choix du laser, en fonction de chaque phototype : laser Alexandrite pour les peaux clairs et le laser Yag en cas de poils foncés mais l’association des deux lasers optimise les résultats.

Troisième précaution : le diamètre de la pièce à main doit être adapté à la taille du poil. Le temps de pulse doit être le plus faible possible par rapport au phototype de façon à délivrer l’énergie nécessaire à la destruction du poil dans un minimum de temps. Utilisation de fluences très élevées couplées à un système de refroidissement intense (air froid).

Enfin, nous refroidissons la zone épilée et les zones environnantes à l’aide de glaçons pendant cinq minutes, toujours pour éviter que la chaleur émise par le laser ne se propage avec le risque de stimulation de repousse que cela peut entrainer.

Combien faut-il de séances?

Pour éliminer cette repousse paradoxale, il faut au moins quatre séances espacées de deux à trois semaines en phase d’attaque, puis on arrête pendant six semaines ; on constate alors que la repousse définitive a considérablement diminué ; elle sera éliminée en quelques séances plus espacées. Ces résultats sont donc très satisfaisants.

La repousse paradoxale ne devrait donc pas se produire si toutes les précautions avaient été prises avant, pendant et après l’épilation. Le choix d’un centre d’épilation laser est donc très important : un bon diagnostic, un bon matériel et de bons praticiens sont une garantie contre ce phénomène de repousse paradoxale, trop peu connu mais hélas encore trop fréquent.

La bactériothérapie fécale dans le traitement des syndromes gastro-intestinaux

La bactériothérapie fécale dans le traitement des syndromes gastro-intestinaux (Konturek Peter C, MD)

La flore intestinale humaine (ou microbiote intestinale humain) comprend une multitude d’écosystèmes de micro organisme biologique. Elle est composée d’une grande variété de bactérie, d’archébactéries, de micro organismes eucaryotes, ainsi que des virus.

La bonne santé du microbiote intestinale est caractérisée par la présence de certaines classes de bactéries qui améliorent le métabolisme, la résistance aux infections et aux inflammations, au cancer, et protègent l’auto-immunité. De plus, il est noté que la flore intestinale a un véritable effet sur les connexions neurologiques entre le cerveau et  l’intestin et joue un rôle central dans le stress engendré par les problèmes tels que les maladies du côlon irritable. Il est évidant qu’un nombre important de facteur affectent la stabilité et la complexité du microbiote intestinal notamment la génétique, le parcours depuis la naissance, l’exposition au stress, la nutrition, les thérapeutiques (surtout les antibiotiques) et les effets du vieillissement. Chaque microbiote est une forme de carte d’identité personnalisé et même entre deux jumeaux homozygotes le microbiote est légèrement différent. Les recherches sur la flore intestinale du sujet âgé montrent un déséquilibre entre les principales bactéries qui sont des eubacteria comme les Firmicutes et les Bacteroides. Une perturbation de la flore intestinale liée à l’avancée en âge a démontré l’association entre l’augmentation du nombre de pathologie gastro-intestinale et les autres pathologies comme l’arthrite, les syndromes métabolique (association de trouble cardio-vasculaire et du diabète de type 2, l’hépatomégalie et d’autres maladies.

La  « transplantation fécale » ou « bactériothérapie fécale »  est une méthode très efficace dans le traitement des infections au  clostridium difficile (récidivante). La « transplantation fécale » est le terme utilisé quand il est apporté par prélèvement d’une personne saine et l’injection du greffon par endoscopie (coloscopie et/ou entéroscopie) à l’intérieur du microbiote intestinal de la personne atteinte d’une pathologie.

Plusieurs cas de clostridium difficile ont été traités par « transplantation fécale » via des coloscopies interventionnelles, les résultats dépendaient du taux de guérison par cette méthode. Le taux de guérison de cette pathologie atteint 90%. La manipulation de la flore intestinale par la « transplantation fécale » conduit à réduire considérable les signes de la maladie du côlon irritable.

Il a de plus une très grande augmentation dans les revues de la littérature scientifique des articles concernant la « bactériothérapie fécale » pouvant avoir un impact positif sur l’évolution des maladies inflammatoire du côlon. Récemment, l’intérêt croissant concernant les « transplantations fécales » pour le traitement des syndromes métaboliques and l’obésité qui représente un challenge pour la santé publique actuelle.

Congrès du 27/ 28 mars 2015 13th AMWC 2015

Le renouveau de l’hormonothérapie de remplacement ( HRT )

Le renouveau de l’hormonothérapie de remplacement ( HRT ) (Kleine Gunk Bernard, MD)

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L’ HRT est différente aujourd’hui que dans les années 90. 5 points en ont fait un traitement sur et efficace.

  • un dosage réduit

Dans les années 90 la tendance était plutôt au surdosage. Aujourd’hui on essaye d’être efficace avec la plus petite dose possible.

  • Individualisation

Donner le même médicament avec le même dosage à toutes les patientes- ce qui a été révélé en 2002 par l’étude WHI- c’est ne pas prendre en compte l’individualité et la complexité de l’organisme humain.

  • Un mode d’administration en sous-cutanée

Il faut privilégier la voie en sous-cutanée plutôt que la voie orale pour diminuer le risque thrombo- embolique. Cette voie permet de réduire aussi le dosage de l’œstrogène.

  • Les hormones bio-identiques

Pour les femmes ayant encore leur utérus, il est nécessaire d’ajouter des progestatifs à l’HRT. Et il a été démontré que l’utilisation de progestatifs d’origine synthétique  présente  un risque plus élevé de cas de cancer du sein que l’utilisation de progestatifs d’origine bio-identiques.

  • « Les fenêtres d’opportunité »

Les œstrogènes administrés dans le cadre d’un traitement commencé tôt (fenêtre d’opportunité) ont des effets préventifs contre l’athérosclérose.  Chez les femmes ayant commencé le traitement avant l’âge de 60 ans, on a observé dans l’étude WHI significativement moins de plaques d ’athérome tandis que ce risque était accru dans le cas d’un début tardif du traitement .

Ce nouveau concept de « fenêtres d’opportunité » devrait jouer un rôle plus important  à l’avenir dans les traitements hormonaux.

L’hormonothérapie de remplacement n’est pas seulement un traitement efficace pour contrer les symptômes de la ménopause, elle est aussi un traitement anti-âge.

http://www.kup.at/kup/pdf/9142.pdf

 

 

 

 

 

L’environnement comme facteur accélérant la ménopause

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Une étude récente américaine publiée dans Plos One (leader mondiale de l’Open Access) a mis en avant l’impact de certains produits chimiques et composés présents dans les produits de la vie courante comme étant directement liés à une ménopause précoce.

L’étude menée par Amber Cooper de l’université de Washington à Saint Louis de 1999 à 2008 sur une population de 31 575 femmes à démontré un écart de deux à quatre ans d’avance sur la ménopause concernant des femmes ayant un taux dans le sang et dans les urines de certains composés soupçonnés.

La complexité du problème repose sur le fait que ces composés chimiques, pour la plupart interdit aux USA, continuent d’être ingérés par les femmes car très présents dans l’importation (soucis de législation internationale) et dans l’environnement.

Si nous devions citer que les plus probants, nous parlerions alors du polychlorobiphényles (PCB) qui est un produit largement commercialisé avant les années 1980 par le groupe américain Monsanto (et principalement en Europe !) dans la production de transformateur et radiateur. Un autre composé, le phtalate qui est utilisé régulièrement dans le plastique et dans des produits cosmétiques est lui aussi un facteur favorisant la ménopause précoce.

Cette étude montrant alors un impact plus important sur la précocité de la ménopause que le tabagisme (qui est tout de même de 0,8 à 1,4 ans) démontre aussi dans son article scientifique le lien possible de développer des pathologies en lien avec le vieillissement ovarien comme l’ostéoporose mais aussi de développer d’autres pathologies comme des problèmes cardiaques.

En pratique, les auteurs de cet article conseillent donc à toutes femmes de remplacer le plastique des cloches à micro-onde par du verre, ou bien de lire attentivement les étiquettes des produits cosmétiques, et des emballages alimentaires.

L’étude publiée très récemment ouvrira peut-être les yeux aux femmes concernant les produits qui font notre quotidien et notre avenir.

Source:  “Persistent Organic Pollutants and Early Menopause in U.S. Women”, Amber R. Cooper and al., Plos one, 14 Janvier 2015.

AVOIR DES BELLES FESSES

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Avec l’âge, la peau du corps se relâche, les fesses « tombent » et deviennent moins rebondies. Heureusement il existe des techniques bien spécifiques pour les embellir. Nous pouvons agir sur la cellulite, les vergetures, le volume et le relâchement cutané.

Il est bien sûr conseillé de les remodeler grâce à une pratique sportive régulière dans un premier temps, puis d’utiliser des soins médicaux adaptés.   

Pour la cellulite :

Nous pouvons l’éliminer tout en gardant un beau volume de fesses. Il suffit d’associer de la carboxythérapie et de la radiofréquence pour détruire les adhérences adipeuses en profondeur.

La carboxythéapie consiste à des injections en sous cutanée de CO2 pour neutraliser les adhérences. La radiofréquence va remodeler la peau en surface (comme un palper rouler). Pour un maximum d’efficacité, il est utile d’effectuer au moins 6 séances à une semaine d’intervalle.

 

Pour les vergetures :

Plus les soins sont proches de la date d’apparition des vergetures, plus ils seront efficaces. On utilise aussi une association de traitements qui comprend, la carboxythérapie, le micro-needling et de la radiofréquence.

Le micro-needling est formé de plusieurs aiguilles qui vont créer des micro-perforations dans le derme à différentes profondeur pour aller stimuler les fibroblastes et induire une synthèse de collagène. La vergeture se retrouve atténuée, plus fine, plus lisse et moins colorée.

Pour les remonter :  

Les fils tenseurs sont très efficaces pour obtenir des fesses bien rebondies. On utilise les fils crantés qui provoquent une induction tissulaire. Ce soin nécessite une anesthésie locale et un nombre de fils important. Le résultat est optimal 3 à 6 mois après la séance, et il est nécessaire de répéter l’opération tous les ans ou tous les deux ans.

Pour diminuer le volume :

Il est tout à fait possible de diminuer les rondeurs au niveau des fesses. On peut les embellir grâce à différentes techniques tels que la cryolipolyse ou les ultrasons focalisés ( HIFU). La cryolipolyse détruit les adipocytes en « congelant » le bourrelet adipeux à – 5 ° C. Il est nécessaire d’effectuer au moins 3 séances à 3 semaines d’intervalle. Cette méthode est très efficace mais utilisable sur des zones localisées. Si le tissu adipeux est plus étendu, nous utiliserons plutôt les ultrasons (HIFU).  Ils permettent d’éliminer les adipocytes grâce à des ultrasons agissant à 7 mm ou 13 mm de profondeur. Pour des résultats convaincants, 2 à 3 séances à un mois d’intervalle sont nécessaires.

Pour le relâchement cutané :

Avec le temps, les fesses se ramollissent, deviennent plates et donnent cette impression d’affaissement. On remarque aussi souvent une augmentation du pli sous fessier.  Les fils tenseurs peuvent les remonter en deux ou trois séances à un mois d’intervalle. Ces fils sont en plus inducteurs tissulaires. Des petits hématomes peuvent apparaître les quinze premiers jours et les résultats seront optimum 6 mois après les séances.

LA CHUTE DES CHEVEUX : LES SOLUTIONS !

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Plus qu’un simple problème capillaire, la chute des cheveux est un véritable fléau et plus particulièrement chez les hommes ! Peu importe l’âge, personne n’est à l’abri de perdre un jour sa belle crinière. Selon notre passé génétique ou notre mode de vie, nous avons tous plus ou moins de chance d’être épargné. L’homme peut aujourd’hui aller dans l’espace, greffer un visage ou remplacer un coeur malade par un coeur artificiel, créer un téléphone servant à la fois d’ordinateur, de téléviseur et d’appareil photo mais face à la chute des cheveux l’homme est quasiment impuissant. Normal que notre virilité et notre fierté d’homme en prennent un coup ! Malgré tout, même si elle ne sont pas miraculeuses, il existe des solutions pour ralentir et combattre ce délicat problème capillaire.

“Il faut consulter dès les premiers signes car la chevelure est un capital qui ne peut que se dégrader et il ne faut pas stopper trop tard l’évolution.” Dr Catherine De Goursac – Chirurgien esthétique.

 

LA CHUTE DES CHEVEUX

Bien qu’elle ne soit pas considérée comme une maladie, la chute des cheveux, ou alopécie, se traite plus ou moins bien, encore faut-il la détecter assez tôt pour pouvoir lutter contre. Commençons par savoir ce qu’est exactement l’alopécie, quels en sont les premiers signes, les conséquences et qui doit-on consulter ?
 

Qu’est-ce que l’alopécie

Plus connue sous le nom de calvitie, l’alopécie est le terme médical qui désigne, pour faire simple, la perte totale ou partielle des cheveux à cause du vieillissement, de facteurs génétiques ou encore d’une maladie. Il existe plusieurs sortes d’alopécie :

  • L’alopécie androgénétique héréditaire : c’est la forme la plus fréquente, elle est causée par un excès d’hormones masculines et débute par les golfes et la couronne.
  • L’alopécie aigüe : elle est due à un stress intensif, une opération chirurgicale, un traitement médicamenteux, une maladie, une carence alimentaire, ce type d’alopécie engrange une chute importante et rapide des cheveux.
  • L’alopécie congénitale : rare, cette forme d’alopécie se traduit par une anomalie de la composition du cheveux ou de l’absence de racines.
  • L’alopécie localisée : suite à une tumeur de la peau, une brulure, de la radiothérapie ou encore une pelade, ici la perte des cheveux est localisée et parfois réversible.
“On parle d’alopécie à partir du moment où la chute est ‘anormale’ soit plus de 50 à 100 cheveux par jour ou bien si l’on constate clairement que le cuir chevelu se clairesème.” Dr Catherine De Goursac – Chirurgien esthétique

 

Quels sont les premiers signes ?

Vous avez déjà remarqué que vous laissiez des cheveux dans le bac à douche, après un coup de peigne ou encore dans votre lit ? Pas de panique ! Les cheveux sont vivants et ils se renouvellent continuellement. Il est donc normal de perdre quelques cheveux, plus votre crinière est touffue et plus vous en perdez. Néanmoins, si vous constatez que la perte est très importante, que vos cheveux poussent moins vite, que vos golfes s’étendent et que le sommet de votre crâne se dégarni, il est temps de consulter si vous ne voulez pas vous retrouver tout nu du crâne. Sachez que ne nous ne sommes pas tous égaux face à ce fléau. Si votre programmation génétique est faite de façon à ce que vous perdiez beaucoup de cheveux, la chute peut arriver durant votre adolescence. Il n’y a donc pas d’âge, c’est une histoire de gènes !

“Chez l’homme 95% des alopécies sont d’origine androgénogénétique.
Celle-ci est assez facile à reconnaitre et ses différents stades sont représentés sur une échelle appelée l’échelle de Norwood (ci-dessous).” Georgia Ligda – Chirurgien et Directrice de la DHI Academy

 

Quelles sont les conséquences de la chute des cheveux ?

La conséquence majeure de l’alopécie est bien entendu… la chute des cheveux, mais pas que ! En effet, la perte de ces poils crâniens peut également être responsable de troubles psychiques. Cette perte de cheveux peut entrainer une perte de confiance en soi, car l’image que l’on a de soi change brutalement. Aussi, surtout si cela survient à un jeune âge, l’alopécie peut être la cible de moqueries plus ou moins violentes empêchant la personne atteinte de surmonter cette épreuve, pouvant même la mener jusqu’au suicide.
 

Qui consulter contre l’alopécie ?

“Pour les 5% d’hommes qui ne sont pas sujet à une alopécie androgénétique et qui perdent leurs cheveux de manière diffuse (sans zone donneuse) il est important de consulter un dermatologue ” Georgia Ligda – Chirurgien et Directrice de la DHI Academy

Même si le sujet est sensible et douloureux pour certains, relativisons ; la première des choses à faire est de chercher des solutions. Pour cela, consultez ! Parlez-en dans un premier temps à votre médecin, qui selon les cas, vous orientera vers un dermatologue ou un chirurgien spécialiste des cheveux. Sinon vous pouvez toujours vous rendre dans votre officine de quartier où un pharmacien pourra éventuellement vous conseiller. Votre coiffeur peut également se rendre compte d’un début de calvitie et vous pousser à consulter un spécialiste.

 

QUE FAIRE POUR LIMITER LA CHUTE DES CHEVEUX ?

Comme nous l’avons déjà dit, il n’existe pas de solutions miracles. Vous ne pourrez donc pas retrouvez votre crinière d’origine mais avec différentes méthodes vous pourrez obtenir des résultats assez convaincants.

“Pour lutter contre la chute des cheveux, il existe plusieurs traitements différents adaptés en fonction de la gravité de celle-ci : pour prévenir, stimuler ou stopper et favoriser la repousse.” Mario Lopès – Coiffeur

 

Shampoings et compléments alimentaires

Les différents shampoings revitalisants, stimulants ou densificateurs ne feront pas réapparaitre vos cheveux, dans le meilleur des cas, ils stopperont la chute sinon ils la limiteront. La gamme Redken propose une sélection de soins pour prévenir et ralentir la chute. Si vous souffrez d’une alopécie aiguë avec une chute de cheveux passagère des compléments alimentaires peuvent vous être prescrit. Si la perte est due à un manque de minéraux ou vitamines, une cure et ça repart !
 

Traitements médicamenteux

Parfois un traitement médicamenteux est nécessaire. Tout dépend de votre type d’alopécie d’où l’importance d’aller consulter le corps médical. Contre une alopécie androgénétique votre médecin pourra vous prescrire du Minoxidil, du Propecia ou encore du Finastéride. Sachez que pour le Propecia et le Finastéride il existe des risques d’infécondité, des troubles sexuels et des douleurs au niveau des testicules. Ok, il faut souffrir pour être beau mais quand même !

Mésothérapie et carboxythérapie

La mésothérapie et la carboxythérapie sont des véritables alternatives aux méthodes précédentes. La mésothérapie consiste à injecter dans l’épaisseur de la peau un mélange de médicaments actifs dans chaque cm² de cuir chevelu à traiter. Dérivée de la mésothérapie, la carboxythérapie est elle une injection de gaz carbonique médical stérile au niveau des bulbes pilaires. Cela permet une meilleure circulation sanguine due à une dilatation des vaisseaux capillaires qui apporte une meilleure oxygénation du cuir chevelu. La carboxythérapie a fait l’objet d’un grand nombres d’études avec des résultats plutôt convaincants et meilleur que la mésothérapie. Ces deux méthodes peuvent aussi être utilisées en complément l’une de l’autre pour permettre un renforcement du cheveu. Comptez 60€ par séance à défaut de plusieurs séances selon les patients.
 

Bonne hygiène de vie

“Le stress, une alimentation mal équilibrée, la pollution sont des facteurs connus pour favoriser la chute de cheveux.” Mario Lopès – Coiffeur

On ne le rappellera jamais assez, mais une bonne hygiène de vie évite pas mal de soucis. Je ne vous dis pas de manger 5 fruits et légumes par jour, de ne pas boire d’alcool, de ne pas fumer et de faire au moins 30 min de sport par jours, personne n’est parfait ! Manger un minimum équilibré ni trop gras ni trop salé, ce qu’on mange est important. Pensez aussi à bien laver vos cheveux et plusieurs fois par semaine. Pas trop non plus au risque de les rendre gras. Laissez-les respirer, éviter de porter casquettes et chapeaux à outrance, pareil pour le gel et la laque.
 

QUELLES SOLUTIONS POUR RETROUVER DES CHEVEUX ?

Pour ceux qui veulent aller plus loin et retrouver un semblant de chevelure, des méthodes plus poussées sont envisageables grâce, en partie, à la chirurgie esthétique.
 

La transplantation capillaire : FUT, FUE et DHI

Quand la chute est trop importante, que les shampoings, les compléments alimentaires, les médicaments ne fonctionnent pas, tournez-vous vers la chirurgie esthétique et la transplantation capillaire. Deux solutions existent : la FUT ; Follicular Unit Transplant, et la FUE ; Follicular Unit Extraction. La FUT consiste à prélever une bande de cheveux de 1 cm de largeur et de 20 cm de longueur au niveau de la nuque car le cheveux y est résistant et programmé pour ne pas tomber. Cette bande est ensuite découpée en plusieurs unités folliculaires (plusieurs groupes de 1 à 4 cheveux) qui seront implantées dans de petits trous des zones à traiter sur votre tête. En ce qui concerne la FUE, il s’agit d’une méthode qui consiste à prélever des follicules, ou cheveux, toujours au niveau de la nuque, mais un par un afin de les réimplanter sur les zones dégarnies du patient de la même façon que le FUT. En anesthésie locale, ces méthodes assurent un non rejet de la greffe puisqu’il s’agit des cheveux du patient et les résultats sont plus que bluffants. La DHI, Direct Hair Implantation, est une évolution de la FUE puisqu’elle ne nécessite pas de faire des trous pour la réinjection des follicules. La réimplantation se fait grâce à des injecteurs de cheveux à aiguilles permettant de contrôler l’angle, la direction et la profondeur de chaque implant. Chaque avantage a son inconvénient, ici le prix légèrement élevé, comptez entre 2000 et 10000€ selon la taille de la zone à traiter et selon la méthode utilisée.
 

Le postiche et densificateurs

Pour ceux qui ont peur de se rendre chez un chirurgien esthétique et/ou qui n’ont pas les moyens de s’offrir un tel service, une autre solution existe : le postiche. Et oui Messieurs la perruque ! Cela vous fait peut-être sourire mais sachez qu’aujourd’hui nous sommes loin de la pauvre perruque que l’on trouve au Sentier ou à Barbès ! Désormais il est possible d’acquérir une perruque en cheveux naturels et sur mesure pour un rendu impressionnant. Il y a aussi des densificateurs capillaires comme le Hairmaker qui vont soit camoufler les zones dégarnies soit donner plus de volume à vos cheveux existants. Ils sont à utiliser occasionnellement, on émet un sérieux doute sur la fiabilité de ce genre de produits, surtout en cas de bourrasque et de crachin sur la côte bretonne. Sinon un produit comme le Revitalash Hair, dérivé du collyre Lumigan connu pour faire pousser les cils, est une mousse qui renforce le volume des cheveux épars, vous pouvez espérer une repousse.
 

Chauve, souris !

Il reste une ultime solution, la moins facile pour certains mais la plus économique et la moins contraignante : assumer ! Tout changement est difficile à accepter mais petit à petit on s’habitue. De plus, vous qui perdez vos cheveux vous possédez quelques avantages : plus de frais de coiffeurs, de shampoings, de soins capillaires soit un petit pactole à la fin de l’année ! Aussi, fini l’épi du matin impossible à coiffer, la coupe de cheveux foutue par le moindre coup de vent, vous pourrez également mettre un bonnet ou un chapeau sans détruire votre coiffure gélifiée. Pour les sportifs comme les nageurs, cela vous assurera une meilleure pénétration dans l’eau. La boule à zéro peut même vous sauver la vie ! Imaginez vous au milieu d’une baston, le méchant type essaye de vous choper la touffe pour vous coller un pain… peine perdue, une prise en moins ! Amis chauves, souriez à la vie car cela ne gâchera en rien votre virilité et votre sex-appeal. Pensez à des hommes comme Bruce Willis, Kelly Slater, Jude Law, Joe dit le démonte-pneu (voir témoignage “Au secours, je suis chauve“), le prince William, Vin Diesel, Harry Roselmack, Homer Simpsons ou encore Michel Blanc… (deux intrus se sont glissés dans cette liste, sauras-tu les démasquer ?). Un cuir chevelu sans cheveux n’est finalement plus qu’un cuir, et un véritable cuir c’est beau ! Pensez-y ! Vous pourrez même avoir l’idée de créer un blog sur la mode masculine…

 

Merci au coiffeur Mario Lopès, au chirurgien esthétique le Dr Catherine De Goursac et à Georgia Ligda, chirurgien et directrice de la DHI

 

Article paru le 6 juillet 2014 sur :  http://www.commeuncamion.com/2014/07/06/la-chute-des-cheveux-les-solutions/

 

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