Le LLLT (Low Level Laser thérapy) : le laser qui fait perdre des cm à chaque séance

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Le LLLT est un laser de troisième génération  dit LLLT ou laser froid visant à vider les cellules graisseuses.

Principe :

Le LLLT possède 10  pads (des conducteurs d’énergie)  ayant chacun des propriétés différentes :

– 8 pour la cellulite et les cellules graisseuses

-2 pour la stimulation du drainage  lymphatique

Ces pads émettent un rayonnement diffus et non focalisé de lumière rouge (longueur d’onde 658nm),  permettant une photobiostimulation intracellulaire. Ce laser doux, va donc perméabiliser la paroi des adipocytes qui vont ainsi se vider de leur contenu. La graisse sera par la suite éliminée via les voies naturelles.

Indications :

–       Cellulite

–       Amas graisseux

Déroulement de la séance:

Les 10 pads sont disposés sur la zone à traiter, une chaleur douce est ressentie. La séance dure 20 min, et est sans douleur. Aucun effet secondaire.

A la fin de la séance il est important de boire beaucoup d’eau (1.5L), et de pratiquer une activité physique durant 30min (marche rapide par ex) pour faciliter l’élimination des déchets.

Il vous faut compter 6 séances en moyenne à raison de 1-2/semaines.

Résultats :

Les résultats sont immédiats avec une perte moyenne de 2 cm par séance. Afin de faire perdurer les résultats, il est important d’avoir une bonne hygiène de vie à côté. Car les adipocytes sont vidés et non détruits un peu comme à la suite d’un régime alimentaire.

Contre-indications :

–       Grossesse

–       Allaitement

–       Pace maker

–       HTA non contrôlée

Le sommeil et ses bienfaits

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Bien que le sommeil ait une propriété régénératrice pour nos fonctions vitales, c’est aussi aux heures où toutes les lumières sont éteintes que nous produisons l’hormone du sommeil : la mélatonine. Il est important de noter que cette hormone est essentiellement produite lors d’une absence de stimulus lumineux. L’autre apport en mélatonine réside dans l’assimilation de sources végétale. Par exemple le riz, les bananes, ou encore l’ananas mais en quantité moindre que notre production naturelle.

La mélatonine est une hormone ayant des fonctions dans la régulation des cycles du sommeil mais elle a également de grands rôles sur l’organisme. Elle prévient les effets du vieillissement en protégeant les chromosomes par effet antioxydant. Elle a aussi un rôle important dans la régulation de la pression artérielle. De plus, cette hormone stimule le système immunitaire. En effet, d’après une conférence récente, la mélatonine jouerait un rôle très important même à faible dose dans la prévention, l’apparition et la prolifération de cellules cancéreuses, à savoir des résultats d’étude de cohorte où il est démontré une diminution du risque cancérigène chez les femmes qui dormaient « bien » enfin la mélatonine est fortement anti-dépresseur.

(Source : Conférence internationale  de Monté-Carlo, 12th Anti-Aging Medicine World Congress, avril 2014 ANISIMOV Vladimir, MD)

 

 

 

 

Des mains plus jeunes grâce à l’acide hyaluronique !

 

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Outre le reste du corps, nos mains aussi vieillissent. Exposées en permanence aux agressions extérieures, les mains sont d’autant plus fragilisées. Parfois négligées au détriment d’autres parties du corps tel que le visage et le cou, les mains sont les zones qui vieillissent le plus rapidement. Véritables témoins du temps qui passe, les mains trahissent souvent l’âge d’une personne ; c’est pourquoi de plus en plus de femmes se tournent aujourd’hui vers la médecine esthétique pour tenter de les rajeunir.

Au fur et à mesure que l’on avance en âge, la peau s’affine, et se froisse. Les muscles et la graisse fondent, laissant les veines et les tendons apparents. En médecine esthétique, l’injection  de produits de comblement tel que l’acide hyaluronique, ou l’ hydroxy apathite de calcium, permettent de corriger cet effet.

Cette technique contribue à restaurer le volume manquant, et ainsi repulper le dos de la main ce qui permet d’enfouir les veines et les tendons les rendant moins visibles. Les mains apparaissent immédiatement plus jeunes, et plus lumineuses.

Source : 12 ° Congrès Mondial de Médecine anti-âge

Les manifestations systémiques des carences en mélatonine

V.M. Anisimov : membre correspondant de l’Académie Russe des Sciences, Doct. Sci. (Med.), Professeur, Chef de l’Unité de carcinogénèse et gérontologie, Institut de Recherches Oncologiques Petrov, Président de la Société de Gérontologie de l’Académie Russe des Sciences, Saint-Pétersbourg

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Mélatonine et Lumière

L’invention de l’électricité et de l’éclairage artificiel il y a cent ans a modifié de manière radicale à la fois les rythmes et la durée de notre exposition à la lumière. L’exposition à l’éclairage artificiel nocturne – que l’on appelle communément « la pollution lumineuse » – a augmenté et est devenu une composante importante de la vie moderne.

Les risques pathologiques

Elle s’accompagne d’une multitude de problèmes de santé et de troubles graves du comportement, notamment de maladies cardio-vasculaires et de cancers. Selon la théorie de la destruction des rythmes circadiens, l’éclairage nocturne perturbe ces rythmes endogènes et bloque la sécrétion de mélatonine pendant la nuit.

Chez des souris de laboratoire soumises à un éclairage constant apparaît un syndrome persistant, l’équivalent physiologique du syndrome climatérique chez les femmes. Parallèlement, on note chez ces souris une baisse de la tolérance au glucose et de la sensibilité à l’insuline. Chez les femelles, un éclairage permanent provoque une élévation du seuil de sensibilité de l’hypothalamus à l’action inhibitrice des œstrogènes. L’exposition continue à la lumière entraîne une augmentation de la peroxydation lipidique dans les tissus des animaux de laboratoire et réduit l’activité antioxydative dans son ensemble. En revanche, un apport en mélatonine réduit la peroxydation lipidique, particulièrement dans le cerveau.

On a noté chez les travailleurs de nuit des troubles du sommeil, des troubles gastro-intestinaux, une fréquence accrue des maladies cardio-vasculaires, des troubles métaboliques et de la tolérance lipidique, voire une augmentation de l’incidence du diabète. Des rapports mentionnent un nombre bien plus élevé de décès liés à des tumeurs malignes chez les ouvriers alternant le travail de jour et de nuit pendant au moins 10 ans, comparé aux travailleurs de jour. Parmi les infirmières qui comptabilisent  plus de 30 ans de travail en alternance jour/nuit, le risque relatif de cancer du sein était plus élevé (1.36) comparé aux infirmières qui ne travaillaient que de jour.

Nos expériences montrent qu’une exposition continue à la lumière entraîne une accélération du vieillissement et un risque accru de pathologies liées à l’âge, y compris le cancer. De nombreuses recherches sur des animaux de laboratoire ont révélé que la mélatonine a la capacité de ralentir le processus de vieillissement et d’augmenter leur durée de vie.

Effets positifs de la mélatonine:

D’autres publications qui génèrent également un certain optimisme concernent la propriété de la mélatonine à augmenter la résistance au stress oxydatif et à réduire les manifestations de certaines maladies liées à l’âge (dystrophie maculaire réticulée, maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer, hypertension, diabète). Certaines études indiquent par ailleurs une augmentation de 27% du taux de survie après traitement (et sans rechute) pour le cancer de l’estomac et de 14% pour le cancer colo-rectal.

Des essais cliniques approfondis sur la mélatonine sont nécessaires. Nous sommes convaincus que de telles recherches aboutiront à une utilisation plus large de la mélatonine pour le traitement et la prévention des affections liées à l’âge et – pourquoi pas – pour le vieillissement prématuré.

Les théories modernes sur le vieillissement et la gestion du vieillissement au XXIè siècle

S.Yu. Kalinchenko, Doct. Sci. (Med.), Professeur, Chef de la sous-section  d’endocrinologie (Université russe de l’amitié des peuples, Moscou), Conseiller académique de la clinique Kalinchenko, Moscou

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Le vieillissement est un processus multi-causal, conséquence d’un certain nombre de facteurs : particularités métaboliques génétiquement programmées, baisse de la production d’hormones liée à l’âge, diminution de la sensibilité à l’insuline, influence des radicaux libres, accumulation dans l’organisme des résidus issus de la dégradation des protéines, peroxydation des lipides, xénobiotiques, modifications de l’équilibre acido-basique, dommages liés à la chaleur, hypoxie, destruction de lysosomes liée à l’activité de certains ferments , accumulation de déchets dans l’organisme etc.

En raison de la multiplicité des causes du vieillissement, il est aisé de comprendre pourquoi une action sur un seul des mécanismes impliqués ne saurait à elle seule augmenter la durée de vie de manière significative. Le moyen le plus évident de ralentir le vieillissement et de prolonger la vie est un traitement médicamenteux  qui agit sur l’état général de l’organisme, cette action devant se produire au niveau de la cellule elle-même. Il est nécessaire de connaître et de comprendre la biologie de la cellule afin de pouvoir agir sur le vieillissement.

Le vieillissement est un processus multi-focal qui affecte à la fois les différents éléments de la cellule (noyau, membrane, mitochondrie) et les différents types de cellules (cellules nerveuses, sécrétrices, immunitaires, hépatocytes etc.). Les facteurs perturbateurs peuvent agir de manière différente sur l’une ou l’autre partie de la cellule – par exemple, les radicaux libres peuvent avoir un fort impact négatif sur une partie de la cellule, les ions hydrogènes agir à un autre niveau cellulaire, et l’hypoxie agir à un autre niveau encore. Ensemble, ils sont responsables d’un processus que l’on appelle le vieillissement. L’hypertension, les maladies cardiaques et cérébrales, le cancer et le diabète peuvent survenir selon la gravité des dommages aux différentes parties de l’organisme.

Le vieillissement est un processus de destruction, conséquence des dommages causés à l’organisme par des facteurs externes et internes. Il provoque un ralentissement des fonctions physiologiques, la destruction de cellules, la perte des capacités d’adaptation de l’organisme et des aptitudes physiques, l’apparition de pathologies liées à l’âge et l’augmentation de la probabilité de la mort.

Les signes spécifiques du vieillissement de l’organisme, et plus particulièrement de son évolution et de ses tendances, résultent de particularités génétiquement programmées liées aux télomères, la longueur desquels définit la durée de vie des cellules et de l’organisme.

Les principales théories sur le vieillissement sont les suivantes :

·      théorie endocrinienne

·      théorie du stress oxydatif

·      théorie télomérique

 

Aspects sociaux, psychologiques et psychopathologiques de la ménopause (résumé d’une conférence au X° congrès Européen de Médecine Esthétique à Moscou en février 2014))

N. A. Tyuvina, Doct. Sci. (Med), Professeur à l’Unité de psychiatrie et d’addictologie, Université de médecine I.M. Sechenov de Moscou

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Objectif de l’étude : étudier les troubles psychiatriques autour de la ménopause et exposer l’impact de certains facteurs socio-psychologiques sur la genèse de ces troubles.

Sujets et méthodologie : l’étude a porté sur 208 patientes âgées de 41 à 62 ans, atteintes de troubles psychiatriques qui se sont manifestés en période périménopausale dans un contexte de ménopause pathologique. Les méthodes utilisées furent l’observation clinique et la catamnèse. L’analyse approfondie des symptômes psychopathologiques, des signes de ménopause somatiques et du système nerveux végétatif, de la dynamique de la maladie ainsi que des manifestations prémorbides de la personnalité et des facteurs psychologiques qui ont facilité l’apparition des troubles mentaux a permis de distinguer 4 groupes de patientes : 78 patientes présentaient un syndrome climatérique (PCS : Pathologic Climacteric Syndrome) ; 61 patientes présentaient des troubles psychogéniques (PD : Psychogenic disorders) ; 42 patientes présentaient une psychose maniaco-dépressive (MDP) ;

27 patientes étaient atteintes de dépression involutive (ID).

Résultats : les symptômes liés à la ménopause qui comprenaient des symptômes à la fois somatiques et du système nerveux végétatif, endocriniens et psychiatriques se sont avérés être liés non seulement aux modifications physiologiques dus aux bouleversements hormonaux mais également à l’influence des facteurs environnementaux et psychogéniques. Ceux-ci sont à différencier du rôle des facteurs biologiques et psychosociaux dans la genèse des maladies mentales à proprement parler. De même, la proportion de symptômes somatiques et végétatifs d’une part et de symptômes psychiques d’autre part était différente. Concernant le syndrome climatérique, les symptômes psychiatriques se développent selon un « effet domino » et dépendent de la sévérité et de la durée du syndrome. Les troubles névrotiques sont consécutifs à un traumatisme psychologique et ne dépendent pas de la gravité des symptômes climatériques du système nerveux autonome (bouffées de chaleur, transpiration etc.). Ceux-ci sont latents et ne se manifestent que lorsque la situation responsable des troubles psychiques a été résolue ou qu’elle s’est améliorée.  En ce qui concerne la dépression endogène, les bouffées de chaleur ou autres symptômes du système nerveux autonome ne sont pas des symptômes caractéristiques et on les retrouve aussi dans la dépression névrotique. Ils s’atténuent en cas d’aggravation de la dépression et réapparaissent en cas d’amélioration.

La pré-ménopause:

Les trois groupes de symptômes mentionnés au début de ce paragraphe se développent au cours des périménopauses qui durent plus longtemps que la moyenne (p≤0,05) et indépendamment de l’âge moyen de l’apparition de la ménopause (49-50 ans). La durée de la pré-ménopause dans la population féminine dans son ensemble est de 18±1,2 mois ; chez les patientes atteintes de syndrome climatérique, elle est de 4,7±0,3 ans ; en présence de névrose, elle est de 6,7±0,6 ans ; et en cas de psychose maniaco-dépressive, elle est de 3,3±0,5 ans. Chez les patientes atteintes de dépression involutive, la durée de la pré-ménopause est la plus courte, avec une moyenne de 0,5±0,1 ans. Quant à la dépression, elle se développe après la ménopause lorsque les patientes ne sont pas déjà perturbées par des symptômes climatériques.

 

Le processus naturel de réorganisation neuro-hormonale met à l’épreuve les mécanismes d’adaptation. Dans de telles circonstances, l’influence de facteurs supplémentaires engendre une incapacité à s’adapter sur un plan somatique et psychologique. La femme devient plus vulnérable : certains facteurs qui n’étaient pas pathogéniques auparavant deviennent dès lors plus significatifs. Au cours de cette période, la situation familiale, les liens avec le mari, les enfants et les amis, la santé des proches, le fait d’avoir un travail et une certaine sécurité financière sont autant de facteurs qui prennent une importance cruciale. La présence de ces facteurs pourra améliorer l’adaptation ; leur absence la rendra plus difficile. Si la femme éprouve un sentiment de solitude, si elle n’a pas eu d’enfant, si elle n’est pas épanouie dans sa vie sexuelle ou si son travail n’est pas gratifiant, tous ces facteurs joueront un rôle dans la genèse des troubles climatériques. Dans une certaine mesure, la position d’une femme dans la société et le regard de la société vis-à-vis des troubles liés à la ménopause ont un impact sur les symptômes climatériques. L’importance donnée par la société à la jeunesse et à la beauté, ainsi que le regard qu’elle porte sur la ménopause, perçue comme le début de la vieillesse, du dépérissement et du déclin de la vie, fait de la ménopause un événement psychogénique. Les points de vue culturels ou religieux sur la ménopause – qu’il s’agisse de la perception de la perte (perte de la fonction reproductive et de tous les acquis de la puberté) ou, au contraire, de l’acquisition (par exemple, pour les musulmanes, celles de la liberté de quitter le harem) – jouent également un rôle important. Aucun facteur, parmi ceux que nous avons mentionnés, n’explique à lui seul l’apparition des troubles climatériques, mais la place de ces facteurs dans la hiérarchie de valeurs d’une femme, ainsi que la signification affective qu’elle leur donne, jouent un rôle. En outre, le rôle des différents facteurs psychosociaux dans l’apparition des troubles mentaux pendant la ménopause varie. Pour ce qui est des troubles psychogéniques, le traumatisme psychologique est le principal facteur étiologique, mais pour ce qui est du syndrome climatérique, le traumatisme n’est qu’un facteur aggravant le processus pathologique. Quant aux troubles endogènes, les événements psychogéniques jouent un rôle de facteur déclenchant.

Conclusion et recommandations : la ménopause joue un rôle varié dans la genèse des troubles mentaux. Le syndrome climatérique est une maladie qui traduit une adaptation manquée. Il est la conséquence d’une réorganisation neuro-hormonale entraînant des troubles bio-psycho-socio-culturels. Concernant les troubles psychiques, la ménopause joue le rôle d’un modificateur de terrain qui affaiblit les capacités de défense de l’organisme et favorise l’influence des facteurs psychogènes. Ainsi, pour la dépression endogène, la ménopause agit comme le facteur déclenchant d’une prédisposition génétique. Il est important de garder cela à l’esprit lors du choix du traitement (traitement hormonal substitutif, psychopharmacothérapie, psychothérapie).

Le syndrome de carence en vitamine D (résumé d’une conférence au X° congrès Européen de Médecine Esthétique à Moscou en février 2014)

E.A. Maschenko, Cand. Sci. (Med.), professeur à l’Unité de Gérontologie clinique et sociale, Université russe de l’amitié des peuples, Moscou

La compréhension du rôle de la vitamine D dans l’organisme humain a énormément évolué depuis sa découverte, il y a exactement 100 ans.

La vitamine D est absorbée dans l’organisme sous deux formes : la vitamine D2, dont l’apport provient essentiellement de l’alimentation, et la vitamine D3, synthétisée notamment par la peau sous l’action des ultraviolets. Elle est métabolisée, sous l’une ou l’autre forme, par le foie, où une première hydroxylation la transforme en calcidiol. Le taux de calcidiol peut être utilisé pour évaluer la présence de vitamine D dans l’organisme. La deuxième hydroxylation, effectuée dans le rein sous l’effet de l’enzyme 1-α-hydroxylase et régulée par l’hormone parathyroïdienne et les œstrogènes, produit le calcitriol, dont le rôle est analogue à celui d’une hormone stéroïdienne. Une carence en vitamine D entraîne l’apparition d’un complexe de symptômes comprenant des troubles divers.

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La vitamine D joue un rôle majeur  dans l’homéostasie calcique qui se fait principalement au niveau de l’intestin, du rein et des os. L’absorption se fait au niveau de l’intestin, tandis que la réabsorption du calcium et du phosphore dans le sang se fait par le rein. Au plan osseux, la vitamine  D agit par l’intermédiaire des récepteurs sur les ostéoblastes  et active le mécanisme RANK-RANKL permettant la résorption osseuse. Ainsi, la concentration de calcium dans le sang agit sur les processus de formation osseuse ainsi que sur d’autres processus métaboliques. La vitamine D maintien le taux de calcium et de phosphore dans le sang et participe ainsi à la minéralisation du squelette. Une perturbation de cette régulation provoque l’ostéoporose, une affection extrêmement fréquente touchant un tiers de la population mondiale, et qui entraîne de graves conséquences médicales, sociales et économiques.   

L’ostéoporose post-ménopausique représente 80% des ostéoporoses. Les œstrogènes – qui ont une action sur le remodelage du tissu osseux – diminuent, entraînant une baisse de la densité osseuse ainsi que de la synthèse rénale de la vitamine D. De même, l’absorption intestinale du calcium diminue de 20 à 30%.  Outre l’insuffisance œstrogènique, responsable d’une carence secondaire en vitamine D, la diminution du temps d’exposition au soleil, une consommation moindre d’aliments riches en vitamine D, une diminution de sa synthèse au niveau de la peau, l’apparition de diverses perturbations physiologiques et la prise de certains médicaments sont autant de facteurs qui contribuent à l’apparition d’un carence primaire en vitamine D.

Muscles et appareil urogénital:

La vitamine D et ses métabolites stimulent le métabolisme des muscles du squelette ; un taux insuffisant de vitamine D entraîne une aggravation du syndrome uro-génital. Celui-ci est lié à une baisse du tonus du système urinaire et à une augmentation de la pression abdominale résultant de la fragilisation de la colonne vertébrale et des modifications de la posture et du positionnement des organes internes.

Système cardiovasculaire: 

La vitamine D participe également au fonctionnement d’autres organes et systèmes. Les recherches ont révélé ses effets positifs sur le système cardio-vasculaire : un taux insuffisant de vitamine D entraîne le blocage d’un grand nombre de ses mécanismes, favorisant ainsi le développement de l’hypertonie, l’augmentation de la coagulabilité du sang, la formation de la plaque athéromateuse et une diminution de l’accrétion du calcium.

L’homéostasie du glucose, l’activité des cellules bêta du pancréas productrices d’insuline et la sensibilité à l’insuline des tissus périphériques font partie des processus biologiques dans lesquels la vitamine D joue un rôle. Il pourrait même y avoir un lien entre la résistance insulinique en tant que facteur favorisant le syndrome métabolique et une insuffisance – soit dans sa quantité soit dans son efficacité – en vitamine D.

Système nerveux central

Il est important de noter la fonction neuroprotectrice de la vitamine D. Elle réduit la neurotoxicité liée à un taux insuffisant de calcium et aux médiateurs de l’inflammation, renforce les défenses anti-oxydantes, et stimule la neurogénèse. Après avoir analysé les résultats de plus de 250 travaux de recherche, nous pouvons confirmer que les personnes atteints d’une insuffisance en vitamine D présentent souvent des signes de troubles mentaux ou du système nerveux (maladie de Parkinson, Alzheimer, maladie psychiatrique). En outre, la vitamine D est connue pour son action protectrice contre le cancer.

Ainsi est-il possible d’affirmer, sur la base des données collectées, que la vitamine D a des propriétés anti-âge certaines et que sa carence constitue un véritable mal du siècle. Son insuffisance touche aujourd’hui les populations les plus diverses, de tous pays et nationalités, et affecte à la fois la durée et la qualité de la vie. Extrapolant à partir des résultats d’un certain nombre de travaux de recherche, nous pouvons conclure qu’environ 1 milliard de personnes souffrent d’insuffisance en vitamine D. Il n’y a pas de consensus concernant le taux optimal de vitamine 25(OH)D, mais la majorité des spécialistes s’accordent pour parler de carence lorsque le taux est inférieur à 15 ng/ml, d’insuffisance en-deçà de 20 ng/ml et d’hypovitaminose en-deçà de 40 ng/ml.

 

 

INJECTIONS ANTI-RIDES : QUE FAUT-IL SAVOIR SUR L’ACIDE HYALURONIQUE ?

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Injections anti-rides : que faut-il savoir sur l’acide hyaluronique ?

Naturellement fabriqué par l’organisme, l’acide hyaluronique est utilisé en médecine esthétique depuis plus de 15 ans.

Il fait partie des traitements anti-âge les plus efficaces actuellement.

L’acide hyaluronique permet de combler les rides ou de rehausser les traits et de modeler le contour du visage.

Qu’est-ce que l’acide hyaluronique ?

Comme le collagène et l’élastine, l’acide hyaluronique est synthétisé par les cellules du derme. Cette molécule, élément essentiel de la substance fondamentale de la peau, agit en tant que tissu de soutien, en outre, elle a un fort pouvoir hygroscopique, c’est-à-dire qu’elle retient l’eau et contribue à l‘hydratation de la peau.

Or au fil du temps, la qualité de ce composant se dégrade et sa quantité diminue. Petit à petit, le derme s’altère, la peau s‘assèche et les signes de l’âge apparaissent : rides et ridules se creusent, les joues, les pommettes et les lèvres s’affinent et perdent de leur substance.

L’acide hyaluronique est repulpeur et volumateur
En réinjectant de l’acide hyaluronique dans le derme, on peut repulper le visage, lui rendre son aspect lisse et lui redonner de l’éclat. En effet, l’acide hyaluronique donne du volume par sa masse puisqu’il attire l’eau et réhydrate le derme. De plus, il stimule les fibroblastes, véritables usines à fabriquer l’élastine et le collagène.

 L’acide hyaluronique : incontournable en médecine esthétique

La médecine esthétique utilise depuis longtemps des matériaux de comblement pour regonfler les rides ou remodeler l’ovale du visage.

Reconnu pour son effet volumateur naturel, l’acide hyaluronique est aujourd’hui l’un des produits star de la lutte contre les effets du temps.

La molécule utilisée est une molécule de synthèse, ce qui évite les risques d’allergies, mais totalement bio, identique à celle que nous avons dans notre corps.

L’acide hyaluronique est entièrement résorbable
Sa durée de vie dépend de la façon dont il a été « réticulé », c’est-à-dire un peu comme une molécule que l’on aurait plus ou moins tressée (comme une natte de cheveux ou comme une corde de chanvre). Cette durée de vie se situe entre 9 et 18 mois pour les acides hyaluroniques de comblement des rides et entre 12 à 24 mois pour ceux qui sont des volumateurs.

C’est un produit de comblement très sûr
Les risques d’intolérance et de réactions inflammatoires sont très réduits, et ses effets sont réversibles.

Un usage différent selon sa concentration

Il existe différents types d’acide hyaluronique :

  • En fonction de sa réticulation – c’est-à-dire la manière dont les molécules sont liées entre elles – il sera utilisé de manière spécifique, pour corriger certains types de rides ou certaines zones du visage.
  • Non réticulé, l’acide hyaluronique intervient superficiellement afin d’hydrater le derme et de stimuler la synthèse des fibres (mésolift). Les Skinboosters permettront à la peau d’acquérir une certaine densité grâce à l’effet de bio-stimulation de cet acide hyaluronique.
  • Dans sa version fluide, il va être injecté en surface afin de combler les ridules, comme celles de la patte d’oie par exemple.
  • Plus dense, il va servir à remplir les rides moyennes et profondes comme les sillons nasogéniens.
  • Très dense, l’acide hyaluronique devient un « volumateur » permettant de restructurer le visage, créant une véritable charpente là où les creux sont apparus avec le temps : les pommettes ou l’ovale du visage.

Plus le produit est réticulé, plus il résiste à la dégradation enzymatique et reste donc plus longtemps dans les tissus.

Les injections d’acide hyaluronique en pratique

Le nombres d’injections

Le nombre d’injections dépend de la zone d’intervention et de la profondeur des rides à combler. Mais il faut généralement compter une à deux séances au départ, puis une séance annuelle en moyenne.
Nous utilisons maintenant des fines aiguilles voire des « nanoneedles » donc des aiguilles extrêmement fines pour mettre en place l’acide hyaluronique. La douleur est faible voire inexistante sur certaines zones. Sur d’autres (lèvre supérieure), une application de crème anesthésiante peut suffire.
Mais tous les acides hyaluroniques ont un anesthésiant incorporé.

Les effets immédiats

Les effets sont visibles immédiatement, toutefois le résultat définitif peut nécessiter une dizaine de jours pour se révéler.

Les suites

Des ecchymoses peuvent apparaître, mais elles sont rares avec les aiguilles ultrafines.
Le produit peut bouger dans les heures qui suivent (et c’est pour cela que l’on demande une certaine immobilité du visage les deux heures suivant une injection). Lorsque c’est le cas, la hyaluronidase, enzyme dissolvante de l’acide hyaluronique, gommera le glissement du produit.

Les contre-indications

Malgré un risque d’allergie proche de zéro, une hypersensibilité à l’acide hyaluronique constitue une contre-indication sérieuse aux injections.
La grossesse et l’allaitement interdisent toute injection de corps étranger.

Le prix

Il faut compter une moyenne de 350€ pour l’injection d’une seringue de comblement, et 650€ pour une seringue volumatrice.

Dans les crèmes aussi…
L’acide hyaluronique est également un composant de nombreux cosmétiques. S’il est présent tel quel, il aura une action hydratante par effet de surface car il ne traversera pas la barrière cutanée. S’il est fractionné, une faible partie pourra pénétrer et hydrater directement le derme.

MINCIR AVEC LES ULTRASONS

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Mincir avec les ultrasons

Les ultrasons représentent une technique très intéressante pour agir sur le volume. La pratique est délicate et nécessite de contrôler de nombreux paramètres pour diminuer les graisses présentes sous la peau. Explications du Dr Catherine De Goursac*, médecin esthétique.

Les ultrasons, une technique esthétique d’avenir pour éliminer les rondeurs

Dr Catherine De Goursac : Les ultrasons sont déjà largement utilisés, allant de la simple et anodine échographie, à la lithotripsie, technique agressive qui sert à détruire les calculs urinaires.
En médecine esthétique, les ultrasons sont employés pour réaliser entre autres des cavitations, des sortes de petites bulles qui vont faire exploser les adipocytes (cellules graisseuses). Il faut alors une fréquence de l’ordre de 40 KHz et une assez forte énergie. On peut ainsi traiter la culotte de cheval, mais aussi et surtout de petites zones comme la face interne des genoux, des bras, des cuisses, la taille…
C’est un peu douloureux sur certaines zones, mais il n’y a ni sang ni hématome. Les ultrasons sont très intéressants, car la technique n’est pas invasive, on agit depuis l’extérieur sur les zones graisseuses.

Les ultrasons ont une profondeur d’action assez importante, qui peut aller jusqu’à 4-6 cm, voire plus. Mais l’intensité des ultrasons que nous utilisons ne représente aucun danger pour les os et les cartilages, excepté si l’on s’approche trop des viscères.

Pour améliorer l’efficacité des ultrasons, on hydrate la zone à traiter en injectant du sérum physiologique. Les ultrasons sont beaucoup plus efficaces lorsqu’ils sont appliqués sur un tissu gorgé d’eau.
On peut également coupler les ultrasons avec des fréquences différentes et de faibles énergies, ce qui induira une lipolyse métabolique. On est ainsi capable de traiter de plus grandes surfaces alors que les ultrasons seuls agissent sur des zones plus condensées.

Si les ultrasons agissent plutôt sur la graisse superficielle, il faut savoir que les machines à ultrasons les plus récentes disposent de plusieurs combinaisons d’ultrasons. On peut ainsi travailler à différentes profondeurs et adapter le protocole selon chaque personne. Il faut bien comprendre que les procédures sont personnalisées. Selon les morphologies et les zones traitées, on peut jouer sur la profondeur des ultrasons, l’hydratation et la lipolyse.

Le ventre des hommes aussi peut être traité par ultrasons

Dr Catherine De Goursac : Certains hommes ont en apparence un gros ventre, mais lorsque l’on plisse la peau et le muscle, on s’aperçoit qu’il n’y a pas beaucoup de graisse. C’est ce qu’on appelle le panicule adipeux. Lorsqu’on fait une radio, on constate que les viscères sont mis un peu de côté, laissant la place à une graisse viscérale assez dense.
Cette graisse abdominale ne peut jamais s’éliminer par lipoaspiration, technique qui ne peut être effectuée qu’au-dessus du péritoine et des muscles, juste sous la peau. La seule voie d’élimination était jusqu’alors une augmentation des dépenses métaboliques par le sport. Les ultrasons permettent inversement un traitement léger et local. Cette technique correspond à une stimulation neurosymphatique. Les ultrasons stimulent la synthèse de noradrénaline, ce qui va mobiliser la graisse viscérale et l’éliminer.

Régime et marche active améliorent les résultats des ultrasons

Dr Catherine De Goursac : Les ultrasons ont l’avantage de mobiliser les graisses, encore faut-il ensuite les éliminer. C’est pourquoi on recommande de faire un petit régime hypoglycémique 2 jours avant et 2 jours après la séance d’ultrasons. De cette façon, on force l’organisme à puiser son énergie dans les substances libérées par les ultrasons.
Pour la même raison, il est vivement conseillé de faire un quart d’heure de marche active juste après les ultrasons.
Autrement dit, les ultrasons nécessitent une petite démarche complémentaire.

 Une technique d’avenir

Dr Catherine De Goursac : Les méthodes d’ultrasons sont en train de s’affiner car ils sont non invasifs et donnent de bons résultats. Dans le futur, la chirurgie sera utilisée en dernier recours, le champ de la lipoaspiration va se réduire.

DUVET OU OMBRE SUR LA LÈVRE : QUELLES SOLUTIONS ?

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Duvet ou ombre sur la lèvre : quelles solutions ?

Certaines femmes présentent comme une ombre juste au-dessus de la lèvre supérieure. Il peut s’agir d’un duvet brun ou de taches pigmentaires appelées le mélasma. Comment atténuer ou faire disparaître ces ombres ? Explications et conseils du Dr Catherine De Goursac*, médecin esthétique.

Mélasma ou lèvre ourlée d’une ombre marron ?

Dr Catherine De Goursac : Chez la femme enceinte, on parle de masque de grossesse. Mais en dehors d’une grossesse, on utilise le terme de mélasma. Il s’agit de taches pigmentées qui apparaissent de façon symétrique sur le visage, sur le front, les joues, le menton, mais aussi sur la lèvre supérieure.
Localisées sur la lèvre supérieure, ces taches forment, chez de nombreuses femmes, une sorte d’ombre marron juste au-dessus de la lèvre.
Ce phénomène n’a rien à voir avec la grossesse, mais il est dû aux hormones, expliquant pourquoi le mélasma de la lèvre supérieureapparaît surtout à la ménopause.
Il se manifeste surtout chez des femmes très brunes, d’origine espagnole ou orientale, et s’accentue particulièrement avec le bronzage.

 Quels sont vos conseils contre cette ombre sur la lèvre supérieure ?

Dr Catherine De Goursac : L’idéal est de prévenir l’apparition du mélasma de la lèvre. Le bronzage étant un facteur favorisant, il est recommandé de limiter les expositions au soleil et de toujours appliquer largement et généreusement une crème solaire d’indice très élevé sur la lèvre supérieure. Cette consigne est d’autant plus valable pour les personnes identifiées à risque : femmes très brunes, à partir de la ménopause.
En cas de mélasma avéré, il existe des crèmes anti-pigmentaires. Elles doivent être appliquées avec minutie sur la lèvre supérieure, durant une longue période.
Enfin, les médecins esthétiques peuvent proposer de recourir à des peelings. Le résultat est généralement bon, mais le procédé est long et compliqué.

Que faire en cas de duvet sur la lèvre supérieure ?

Dr Catherine De Goursac : Les femmes très brunes sont aussi souvent confrontées à une certaine pilosité de la lèvre supérieure, à tout âge. Même s’il s’agit parfois d’un simple duvet brun, celui-ci peut entraîner uneombre peu esthétique sur la lèvre supérieure.
Ce duvet peut être éliminé grâce à une épilation laser régulière.
Il existe également une crème capable de bloquer la testostérone locale, hormone mâle responsable de cette pilosité. Cette crème, uniquement délivrée sur ordonnance, est à appliquer deux fois par jour pendant 6 mois. Elle réduit considérablement la pilosité de la lèvre supérieure. Toutefois, le résultat peut encore être amélioré en réalisant, en plus, quelques séances d’épilation laser. On réussit ainsi à se débarrasser complètement d’un duvet.