LES TRAITEMENTS DES POCHES MALAIRES

poches-malaires

Les poches malaires sont ces sortes de petits sacs gonflés qui se situent sur le haut des pommettes, à ne pas confondre avec les poches sous les yeux (ou poches sous palpébrales). Ces poches ont plutôt mauvaise réputation car elles se forment souvent sur le visage des alcooliques mais pas toujours ! Elles sont dues à une accumulation d’œdème qui se transforme en graisse avec les années dans cette zone, souvent en raison d’un défaut du drainage lymphatique, ce qui est fréquent, chez les femmes comme chez les hommes, à partir d’un certain âge. Contre ces poches disgracieuses, pour lesquelles il n’existait jusqu’alors aucun traitement efficace, nous pouvons aujourd’hui proposer deux types de traitement :

  1. Des injections de hyaluronidase
  2. Des séances de HIFU, ultrasons focalisés de haute intensité

Première solution : injections de hyaluronidase

Dans les deux tiers des cas, selon mon expérience, les poches malaires peuvent être traitées par des injections de hyaluronidase, une enzyme capable de détruire l’acide hyaluronique fabriqué en excès, ce qui contribue à la formation des poches. La hyaluronidase dissout aussi fréquemment les œdèmes.

Cette substance n’est pas d’origine humaine, il est donc nécessaire de faire un test d’allergie sur l’avant-bras ; les résultats se lisent au bout de 48 h. .

Si le test est négatif, on peut commencer la correction des poches à l’aide d’injections de hyaluronidase, les aiguilles utilisées sont très fines et la séance quasi indolore. Cette correction se fait par paliers car la hyaluronidase est un produit très efficace qui « gomme » l’acide hyaluronique environnant. En procédant par étapes,  les poches diminuent de volume progressivement, la circulation sanguine et surtout lymphatique se fait mieux.

En principe, il faut prévoir deux séances à une semaine d’intervalle.

Les résultats sont visibles immédiatement et les effets secondaires sont rares. Parfois de petits bleus peuvent se former au niveau des points d’injection mais ils disparaissent en quelques jours.

Cette correction est durable et leur récidive dépend du mode de vie (nourriture salée, consommation d’alcool, stress avec excès de cortisol secrété, trouble du sommeil, ..). Ces injections peuvent être refaites tous les ans ou tous les deux ans, selon les cas.

Deuxième solution : les ultrasons focalisés de haute intensité ou HIFU

Lorsque les injections de hyaluronidase sont inefficaces, ce qui se produit dans un tiers des cas environ, nous proposons des séances de HIFU (ultrasons focalisés de haute intensité)

Le nouveau matériel de HIFU dont nous disposons permet de travailler à différentes profondeurs de la peau : 4,5mm (muscles ou graisse selon les zones), 3mm (derme profond) et 1,5mm (épiderme) et à forte puissance.

Ces ultrasons de haute intensité provoquent une rétractation de chaque couche de la peau et stimulent la circulation sanguine et lymphatique.

La séance qui dure une trentaine de minutes est indolore.

Les résultats sont visibles à l’issue de la première séance et nous proposons une deuxième séance à un mois d’intervalle pour effacer complètement les poches.

Les résultats sont durables. En entretien, nous proposons de refaire ces séances tous les ans ou tous les deux ans.

En prévention, nous rappelons quelques conseils très simples à suivre pour retarder la réapparition des poches malaires :

  • Faire de bonnes nuits et aérer la chambre avant de se coucher
  • Limiter sa consommation de sel, surtout au dîner, limiter sa consommation d’alcool
  • Dormir sur un oreiller surélevé
  • Se démaquiller soigneusement les yeux chaque soir et penser à les reposer à l’aide d’un masque réfrigérant, lequel peut aussi être utilisé par les hommes soucieux de conserver la jeunesse de leur regard.

Docteur Catherine de Goursac

 

Défroissage « du visage sur aspect fripé »

 

intro-rides

A mesure que le temps passe, les rides font leur apparition. Les rides superficielles sont accentuées par certain facteurs extrinsèques comme le soleil, la pollution ou le tabac et deviennent très visibles, en forme d’accordéon, au niveau de l’extérieur de l’œil et de la joue . Ces rides disgracieuses s’intensifient quand nous sourions et avec le temps mais il est possible de retarder leur progression et de les atténuer. On parle de « défroissage ». Un protocole associant plusieurs techniques s’est révélé efficace. On utilise dans un premier temps, le microneedling, puis un peeling et de la radiofréquence.

 

 1. Le Microneedling / Mésothérapie

Le microneedling permet de stimuler chaque couche de la peau en créant des microperforations sur différentes profondeure de la peau avec des aiguilles de tailles différentes. On y associe le mésolift, cette technique de mésothérapie vise à stimuler le derme grâce à une solution nutritive contenant de l’acide hyaluronique, des vitamines, des micronutriments, des acides aminés etc…. Cette solution pénètre dans chaque couche de l’épiderme et du derme grâce à l’ouverture de canaux de différentes profondeur (jusqu’à 2 mm) par l’utilisation d’un stylo électrique de microneedling.

 

 2. Le peeling

Nous pouvons associer le microneedling à  un peeling très léger pour renforcer ses effets. La peau va desquamer dans les trois à cinq jours suivant la séance et il faudra la protéger du soleil durant un mois.

 

 3. La radiofréquence

Le troisième soin est indiqué pour le relâchement cutané du visage. Les ondes de radiofréquence pénètrent en profondeur dans le derme et stimulent les fibroblastes, cellules responsables de la synthèse de collagène. La synergie est optimum avec le microneedling.

 

4.  Préparation

Le soin ne nécessite pas de préparation particulière, mais une crème anesthésiante peut être appliquée une heure avant.

 

5. Les suites

Le patient présente un érythème pendant quelques heures, doit se protéger du soleil et appliquer une crème cicatrisante pendant une semaine. Le soin est à répéter 4 à 5 fois avec un intervalle de 15 jours minimum.

 

 

 

LA REPOUSSE PARADOXALE – une menace cachée de l’épilation

epilation-laser4

La repousse paradoxale est un phénomène peu connu du public, il est donc source d’inquiétude lorsqu’il se produit. Imaginez, par exemple, que vous ayez fait une épilation au laser sous le menton pour les femmes ou sur les épaules pour les hommes (zone dite de stimulation hormonale) avant l’été et que quelques semaines plus tard vous découvriez de nombreux poils noirs sur les zones traitées et voire même sur les zones adjacentes, là où vous n’aviez que du duvet, quelle mauvaise surprise!

C’est ce que l’on appelle la repousse paradoxale : une apparition de poils fins et longs, sur une zone non traitée mais proche d’une zone épilée, quelques semaines ou quelques mois plus tard. Ce phénomène ne se produit pas seulement avec l’épilation laser mais avec toutes les autres méthodes : épilation à la cire, à la pince au rasoir ou à l’aide d’épilateurs électriques.

Il ne se passe pas une semaine sans que nous recevions des appels téléphoniques désespérés de femmes ou d’hommes victimes de cette repousse paradoxale dont on ne leur a jamais parlé. Ils ont même des difficultés à s’exprimer car ils pensent que leur cas est isolé et ils en ont honte.

En réalité ce phénomène est assez fréquent, notamment après une épilation au laser, lorsque certaines précautions n’ont pas été prises. Dans ce cas, le laser, en passant sur une zone isolée, comme le menton, va entraîner la stimulation de poussée de poils sur une zone plus éloignée, par exemple le cou. Autre cas fréquent : chez un homme, une épilation au laser du bas du dos peut être à l’origine de l’apparition de poils noirs et drus sur les épaules!

Il faut donc savoir qu’il existe, chez la femme et chez l’homme, des zones particulièrement sensibles à la stimulation paradoxale, ce sont:

  • Chez la femme : le visage dont le maxillaire inférieur, voire les pommettes, le cou et la face haute et latérale externe des cuisses, les aréoles des seins et la ligne ombilicale
  • Chez l’homme : les épaules (zone des deltoïdes) et le haut du dos

Toutefois cette repousse paradoxale n’est pas systématique mais il existe des facteurs favorisants.

Quels sont les facteurs favorisants?

  • Une peau mate
  • Des poils génétiquement fins ou des poils intermédiaires
  • L’usage d’une lampe flash ou une énergie de laser basse
  • Un mauvais système de refroidissement
  • Un déséquilibre hormonal
  • Un poil sentinelle (poil isolé dans une zone sans poil mais porteuse d’un fin duvet, par exemple sur la joue)

Quelles sont les précautions à prendre pour éviter cette stimulation?

Nous évitons d’abord d’épiler le duvet sur le visage ou sur les épaules d’une personne à la peau mate. Et pour ces personnes à peau mate, nous utilisons un laser spécial, le laser Yag. Nous déconseillons aux personnes très jeunes, en instabilité hormonale, de se faire épiler.

Et si nous devons épiler ces zones sensibles, nous utilisons des énergies élevées et des systèmes de refroidissement puissants. Nous sommes équipés pour cela d’un Laser Alexandrite couplé à un laser Yag associé à un système de refroidissement intense (air froid).

Avant une séance d’épilation, toujours sur ces zones sensibles, nous appliquons des glaçons en périphérie et autour de la zone traitée. Des études prouvent en effet que la chaleur délivrée par le laser peut se disperser sur une zone contigüe et y stimuler le duvet installé.

Comment traiter cette repousse paradoxale?

Première précaution : nous proposons à nos patients de refroidir la zone traitée et les zones avoisinantes à l’aide de glaçons pendant cinq minutes.

Deuxième précaution : le choix du laser, en fonction de chaque phototype : laser Alexandrite pour les peaux clairs et le laser Yag en cas de poils foncés mais l’association des deux lasers optimise les résultats.

Troisième précaution : le diamètre de la pièce à main doit être adapté à la taille du poil. Le temps de pulse doit être le plus faible possible par rapport au phototype de façon à délivrer l’énergie nécessaire à la destruction du poil dans un minimum de temps. Utilisation de fluences très élevées couplées à un système de refroidissement intense (air froid).

Enfin, nous refroidissons la zone épilée et les zones environnantes à l’aide de glaçons pendant cinq minutes, toujours pour éviter que la chaleur émise par le laser ne se propage avec le risque de stimulation de repousse que cela peut entrainer.

Combien faut-il de séances?

Pour éliminer cette repousse paradoxale, il faut au moins quatre séances espacées de deux à trois semaines en phase d’attaque, puis on arrête pendant six semaines ; on constate alors que la repousse définitive a considérablement diminué ; elle sera éliminée en quelques séances plus espacées. Ces résultats sont donc très satisfaisants.

La repousse paradoxale ne devrait donc pas se produire si toutes les précautions avaient été prises avant, pendant et après l’épilation. Le choix d’un centre d’épilation laser est donc très important : un bon diagnostic, un bon matériel et de bons praticiens sont une garantie contre ce phénomène de repousse paradoxale, trop peu connu mais hélas encore trop fréquent.

L’Acide Hyaluronique pour les cernes creux !

injection-acide-hyaluronique-cernes

L’adage dit, « les yeux sont le miroir de l’âme », et or ils représentent la première chose que nous regardons chez son interlocuteur. Atout de séduction et véritable vecteur de communication, ils reflètent également l’état dans lequel nous sommes. Ainsi, s’ils sont marqués par des cernes creux ou foncés, ainsi que des rides, ils renvoient une image souvent triste ou même fatiguée ce qui ne reflètent pas toujours la réalité. De nos jours, il existe des solutions en médecine esthétique pour retrouver un regard plus pétillant et plus lumineux.

Le contour de l’œil caractérise la zone la plus fragile du visage. La peau qui l’entoure est extrêmement fine, et laisse parfois apparaître les vaisseaux qui l’irriguent. C’est la partie du visage qui se marque très rapidement avec l’âge. En effet, le vieillissement naturel de la peau entraîne une diminution progressive de la concentration en collagène dans les tissus, s’en suit une diminution de l’élasticité, provoquant ainsi un affinement cutané. En conséquence, les rides apparaissent, les cernes se creusent d’avantage. La vascularisation devient un peu déficiente et les cernes prennent une couleur gris-bleutée qui donne vite un air fatigué. Même si le vieillissement entraîne l’apparition des cernes, il est important de noter que ceux-ci ne sont pas obligatoirement dus à cette évolution mais peuvent être présent à tout âge. Les cernes peuvent se présenter sous diverses formes (creux, ou en forme de poches, froissés,…) ou coloris (bruns, gris-bleus, ombrés).

Les cernes creux ou froissés sont une bonne indication pour l’acide hyaluronique. Pour redessiner, redonner du volume, supprimer les creux, l’injection d’acide hyaluronique  offre des résultats satisfaisants sur le long terme.

Le contour de l’œil étant une partie du visage très sensible et fragilisée naturellement de part sa composition, l’injection d’acide hyaluronique dans cette zone est délicate. Il est de ce fait primordial que ce geste soit fait par un praticien expérimenté.

La zone du cerne étant dépourvu de hyaluronidase, l’acide hyaluronique sera donc peu dégradé ce qui explique les effets prolongés du produit.

L’acide hyaluronique est une molécule qui attire et retient l’eau, ce qui implique que lors d’une injection,  nous pouvons observer une augmentation du volume injecté dans les quelques mois qui suivent la séance. C’est pourquoi le praticien, préférera donc injecter peu la première fois, quitte à faire des retouches 1 mois après pour éviter toute sur corrections.

L’injection d’acide hyaluronique, se révèle donc une bonne solution pour pallier aux cernes creux ou froissés.

Source : AFME, janvier 2014

INJECTIONS ANTI-RIDES : QUE FAUT-IL SAVOIR SUR L’ACIDE HYALURONIQUE ?

Retrouvez cet interview sur e-santé en cliquant ici

Injections anti-rides : que faut-il savoir sur l’acide hyaluronique ?

Naturellement fabriqué par l’organisme, l’acide hyaluronique est utilisé en médecine esthétique depuis plus de 15 ans.

Il fait partie des traitements anti-âge les plus efficaces actuellement.

L’acide hyaluronique permet de combler les rides ou de rehausser les traits et de modeler le contour du visage.

Qu’est-ce que l’acide hyaluronique ?

Comme le collagène et l’élastine, l’acide hyaluronique est synthétisé par les cellules du derme. Cette molécule, élément essentiel de la substance fondamentale de la peau, agit en tant que tissu de soutien, en outre, elle a un fort pouvoir hygroscopique, c’est-à-dire qu’elle retient l’eau et contribue à l‘hydratation de la peau.

Or au fil du temps, la qualité de ce composant se dégrade et sa quantité diminue. Petit à petit, le derme s’altère, la peau s‘assèche et les signes de l’âge apparaissent : rides et ridules se creusent, les joues, les pommettes et les lèvres s’affinent et perdent de leur substance.

L’acide hyaluronique est repulpeur et volumateur
En réinjectant de l’acide hyaluronique dans le derme, on peut repulper le visage, lui rendre son aspect lisse et lui redonner de l’éclat. En effet, l’acide hyaluronique donne du volume par sa masse puisqu’il attire l’eau et réhydrate le derme. De plus, il stimule les fibroblastes, véritables usines à fabriquer l’élastine et le collagène.

 L’acide hyaluronique : incontournable en médecine esthétique

La médecine esthétique utilise depuis longtemps des matériaux de comblement pour regonfler les rides ou remodeler l’ovale du visage.

Reconnu pour son effet volumateur naturel, l’acide hyaluronique est aujourd’hui l’un des produits star de la lutte contre les effets du temps.

La molécule utilisée est une molécule de synthèse, ce qui évite les risques d’allergies, mais totalement bio, identique à celle que nous avons dans notre corps.

L’acide hyaluronique est entièrement résorbable
Sa durée de vie dépend de la façon dont il a été « réticulé », c’est-à-dire un peu comme une molécule que l’on aurait plus ou moins tressée (comme une natte de cheveux ou comme une corde de chanvre). Cette durée de vie se situe entre 9 et 18 mois pour les acides hyaluroniques de comblement des rides et entre 12 à 24 mois pour ceux qui sont des volumateurs.

C’est un produit de comblement très sûr
Les risques d’intolérance et de réactions inflammatoires sont très réduits, et ses effets sont réversibles.

Un usage différent selon sa concentration

Il existe différents types d’acide hyaluronique :

  • En fonction de sa réticulation – c’est-à-dire la manière dont les molécules sont liées entre elles – il sera utilisé de manière spécifique, pour corriger certains types de rides ou certaines zones du visage.
  • Non réticulé, l’acide hyaluronique intervient superficiellement afin d’hydrater le derme et de stimuler la synthèse des fibres (mésolift). Les Skinboosters permettront à la peau d’acquérir une certaine densité grâce à l’effet de bio-stimulation de cet acide hyaluronique.
  • Dans sa version fluide, il va être injecté en surface afin de combler les ridules, comme celles de la patte d’oie par exemple.
  • Plus dense, il va servir à remplir les rides moyennes et profondes comme les sillons nasogéniens.
  • Très dense, l’acide hyaluronique devient un « volumateur » permettant de restructurer le visage, créant une véritable charpente là où les creux sont apparus avec le temps : les pommettes ou l’ovale du visage.

Plus le produit est réticulé, plus il résiste à la dégradation enzymatique et reste donc plus longtemps dans les tissus.

Les injections d’acide hyaluronique en pratique

Le nombres d’injections

Le nombre d’injections dépend de la zone d’intervention et de la profondeur des rides à combler. Mais il faut généralement compter une à deux séances au départ, puis une séance annuelle en moyenne.
Nous utilisons maintenant des fines aiguilles voire des « nanoneedles » donc des aiguilles extrêmement fines pour mettre en place l’acide hyaluronique. La douleur est faible voire inexistante sur certaines zones. Sur d’autres (lèvre supérieure), une application de crème anesthésiante peut suffire.
Mais tous les acides hyaluroniques ont un anesthésiant incorporé.

Les effets immédiats

Les effets sont visibles immédiatement, toutefois le résultat définitif peut nécessiter une dizaine de jours pour se révéler.

Les suites

Des ecchymoses peuvent apparaître, mais elles sont rares avec les aiguilles ultrafines.
Le produit peut bouger dans les heures qui suivent (et c’est pour cela que l’on demande une certaine immobilité du visage les deux heures suivant une injection). Lorsque c’est le cas, la hyaluronidase, enzyme dissolvante de l’acide hyaluronique, gommera le glissement du produit.

Les contre-indications

Malgré un risque d’allergie proche de zéro, une hypersensibilité à l’acide hyaluronique constitue une contre-indication sérieuse aux injections.
La grossesse et l’allaitement interdisent toute injection de corps étranger.

Le prix

Il faut compter une moyenne de 350€ pour l’injection d’une seringue de comblement, et 650€ pour une seringue volumatrice.

Dans les crèmes aussi…
L’acide hyaluronique est également un composant de nombreux cosmétiques. S’il est présent tel quel, il aura une action hydratante par effet de surface car il ne traversera pas la barrière cutanée. S’il est fractionné, une faible partie pourra pénétrer et hydrater directement le derme.

COMMENT DONNER UN COUP DE JEUNE À SA LÈVRE SUPÉRIEURE ?

Retrouvez cet interview sur s-santé en cliquant ici : http://www.e-sante.fr/comment-donner-coup-jeune-sa-levre-superieure/actualite/648

Comment donner un coup de jeune à sa lèvre supérieure ?

Les lèvres se modifient avec le temps. La lèvre supérieure s’affine, se ride, perd en couleur et en relief au fur et à mesure du vieillissement.

Quelles solutions sont envisageables contre le vieillissement de la lèvre supérieure et à quel moment ?

Comment vieillissent nos lèvres ?

Dr Catherine De Goursac : Les premiers signes du vieillissement se repèrent aux commissures qui s’affinent et aux commissures supérieures qui commencent à rentrer un peu dans la bouche. Au final, les lèvres sont plus étroites, avec deux fines rides qui les prolongent de chaque côté.
Par la suite, le relief entre la lèvre rouge (partie rouge de la lèvre) et lalèvre blanche (peau blanche du dessus) tend à s’effacer et à s’aplanir. Ce relief peut être redessiné, c’est ce que l’on appelle le reourlage.

Si de petites irrégularités de couleur entre le blanc et le rouge apparaissent, ce qui est souvent le cas passé la cinquantaine, le réourlage (augmentation très légère du relief) peut être complété par un maquillage permanent (qui permettra de rehausser le ton de la lèvre entière tout en dessinant bien son contour).
A noter que la lèvre rouge s’affine aussi avec le temps et rentre à l’intérieur.

Dès 30/40 ans, de petites rides qui filent vers le haut commencent à apparaître. Au début du vieillissement, elles sont visibles lorsque l’on prononce des lettres comme le O. Autrement dit, elles ne sont visibles que lors du mouvement et non au repos. Il existe bien sûr différents types de vieillissement dans les rides, ce qui fait que certaines personnes auront de multiples petites rides comme des frisures, tandis que d’autres auront très peu de rides mais très marquées.

Avec le temps, la distance entre le nez et la base du nez a aussi tendance à s’allonger. Cet effet est dû à un petit recul de l’os malaire supérieur (l’os et le muscle ayant tendance à fondre). Les chirurgiens peuvent exciser un peu de peau à la base du nez (la cicatrice se trouvera alors dans les narines et est quasi invisible) afin de diminuer la hauteur de la lèvre blanche.

Enfin, le vieillissement aplatit progressivement les crêtes filtrales et l’arc de cupidon. Il s’agit de la petite cupule concave située au milieu de la lèvre, qui se prolonge vers le nez par deux petites collines, les crêtes filtrales. Celles-ci donnent une structure, une certaine énergie à la lèvre supérieure chez les jeunes. En revanche, chez les personnes âgées, l’arc de cupidon est complètement plat et les crêtes filtrales disparaissent.

Quelles sont les solutions pour rajeunir la lèvre supérieure ?

Il est important de redessiner et d’ouvrir les commissures des lèvresassez tôt pour contrecarrer la chute de la joue qui se fait avec le temps et qui finit par donner une bouche triste. En injectant assez profondément de l’acide hyaluronique, on renforce les tissus de soutien, l’architecture sous-jacente.
Vers 40-50 ans, on peut injecter un fin film d’acide hyaluronique afin d’empêcher que les rides de la lèvre blanche supérieure ne se marquent. Le fait de renforcer le matelas de tissus sous la lèvre empêche que les pliures ne se marquent.
A partir de 55 ans, voire plus jeune, on commence à dessiner une à une chaque ride avec de l’acide hyaluronique.
Entre 50 et 60 ans, on peut procéder à un petit reourlage. Depuis les excès des dernières années, nous sommes extrêmement prudents. Nous préférons maintenant ne toucher qu’à la lèvre blanche, c’est-à-dire que l’on s’attaque davantage aux rides et très peu au volume, avec un très joli résultat.
Plus tardivement encore, l’acide hyaluronique permet de reformer les crêtes et l’arc de cupidon.
A partir de 60 ans, on peut envisager d’augmenter un peu le volume des lèvres supérieures, lorsque celles-ci se sont fortement affinées avec l’âge. On tendra à redonner le même volume que la personne avait à 40 ans, mais surtout pas au-delà.
Le maquillage permanent peut palier au palissement des lèvres lié à l’âge. On couvre toute la lèvre avec un petit dégradé. On peut reproduire toutes les teintes, mais on choisit généralement la teinte de la personne que l’on rehausse légèrement.

Enfin, la radiofréquence ou le peeling ou encore le laser sont parfois utiles sur la lèvre supérieure car ces techniques améliorent la qualité de la peau, laquelle s’assouplit et se rétracte.

LE FRONT AUSSI VIEILLIT : QUE PEUT-ON FAIRE ESTHÉTIQUEMENT ?

Retrouvez cet interview sur e-santé en cliquant ici: http://www.e-sante.fr/front-aussi-vieillit-que-peut-on-faire-esthetiquement/actualite/1570

Tout vieillit, même notre front !

4315_0

Notre peau se plisse, nos muscles s’affinent et même nos os s’amenuisent. Résultat, notre front accuse les effets du temps.

Quelles sont les solutions pour lutter contre le vieillissement de cette partie de notre visage ?

Quelles sont les grandes caractéristiques du vieillissement de notre front ?

Dr Catherine De Goursac : Avec le temps qui passe, la peau du front se détend, se plisse et se ride. Parfois, elle peut aussi donner de petites excroissances, et afficher destaches de vieillesse, plus ou moins nombreuses.

Les muscles situés sous notre front vieillissent aussi. Ils s’affinent, ce qui atténue progressivement le bombé du front. De ce fait, le front se relâche un peu et la hauteur du front augmente.

C’est très net, et vous l’avez certainement remarqué : les personnes jeunes ont un front bien bombé, tandis que les sujets âgés ont un front large et plat sur lequel on peut même voir se dessiner la tête du muscle : de petites boules situées juste au-dessus du sourcil.

Au cours du vieillissement, l’os vieillit lui aussi et de façon très nette. C’est ainsi qu’en archéologie, on peut dater assez facilement l’âge des crânes que l’on découvre.
L’os se modèle avec l’âge et donne différentes courbures. Les enfants et les jeunes ont une courbure convexe, uniforme dans les deux sens, vertical et horizontal. Alors qu’avec l’âge, les courbures deviennent très différentes. Dans le sens vertical, en partant des cheveux, nous avons un petit bombé, puis un creux et à nouveau un bombé jusqu’à l’arcade sourcilière.

Le front tend à prendre une forme en  » S « . Il se produit la même chose dans le sens horizontal avec un bombé sur les parties latérales du front, puis un petit creux et à nouveau un bombé en partie centrale.

C’est ce qu’on appelle, avec l’âge, la squelettisation du front.

Que peut-on faire contre cette transformation du front liée au vieillissement ?

En premier lieu, on peut traiter les couleurs : les taches de vieillesse et les rougeurs :

  • Les taches de vieillesse siègent souvent sur le front, et plus particulièrement en périphérie du visage, plus rarement au centre.
    On peut les faire disparaître grâce à des séances de laser.
  • Avec l’âge, des taches rouges et des angiomes peuvent aussi se créer sur le front.
    Là encore, le laser donne de bons résultats. Cette technique permet de lisser le front, de l’éclaircir et de le rendre plus uniforme.

Avec le vieillissement, des poils disgracieux ont tendance à se manifester, parfois à la rencontre des sourcils. L’épilation laser les élimine efficacement et permet de redessiner le visage.

Le muscle enfin peut être traité à l’aide d’injection de toxine botulique (botox) sur tout le front. On ôte ainsi toutes les rides d’expression permanentes et on obtient un front bien lisse.

LE FRONT AUSSI VIEILLIT : QUE PEUT-ON FAIRE ESTHÉTIQUEMENT ?

Quand le front devient trop expressif

Il ne faut pas oublier qu’avec l’âge, on entend et on voit de moins en moins bien.

Pour compenser, on fronce le front et les sourcils à chaque fois que l’on voit ou entend mal. Autrement dit, avec le temps, le front augmente en mobilité, même si à l’origine certaines personnes sont plus expressives que d’autres, elles lèvent par exemple les sourcils ou froncent le front à chaque prononciation.

  • Le botox permet de reposer, relaxer toutes ces expressions et faire un front un peu moins mobile et expressif.
  • En revanche, le front ne peut pas faire l’objet d’un remplissage en raison de la masse osseuse sous-jacente, qui pourrait faire apparaître des irrégularités.

Il existe des solutions pour lutter contre le vieillissement du visage, certaines étant spécifiquement ciblées sur le front.

COMMENT ÉLIMINER UN DOUBLE MENTON ?

Léger ou prononcé, le double menton est plus ou moins accepté par ceux qui le portent.

Peut-on se débarrasser d’un double menton ? Quelles sont les techniques aujourd’hui disponibles pour atténuer ou éliminer un double menton ?

4317_0

Comment se forme le double menton ?

Dr Catherine De Goursac : Le double menton résulte d’un double phénomène, une accumulation de graisse et un relâchement cutané.

Le double menton a aussi le pouvoir de vieillir fortement, d’autant plus qu’avec les années qui passent, le bas de la joue tend à descendre vers le cou, ce qui renforce l’aspect double menton.

Mais bonne nouvelle : affiner et retendre cette partie du visage (les joues, le menton et aussi le cou) est possible avec un résultat qui rajeunit.
Pour preuve, si vous faites un régime, la première chose que l’on constate est un affinement de votre visage. Ainsi, très souvent, les gens remarquent que vous avez minci avant même que vous ayez maigri de votre corps parce que votre visage, lui, s’est affiné.

Comment se débarrasser d’un double menton ?

Le traitement le plus efficace du double menton repose sur la lipoaspiration.

Il s’agit d’aspirer les cellules graisseuses pour les faire disparaître définitivement.
Cette intervention est réalisée par un chirurgien, au bloc opératoire, lequel fait une toute petite incision sur la partie horizontale du menton, bien en dessous, laquelle est donc invisible.

Attention, cette opération ne peut se faire que sur une peau jeune, car elle doit pouvoir bien se rétracter, soit environ jusqu’à l’âge de 35 ans.

Au-delà, on pratique le lifting du bas du visage. On découpe simplement une marge de peau d’un, deux ou trois centimètres.

Ces deux types de traitements sont très efficaces.

Pour les personnes qui ne souhaitent pas recourir à la vraie chirurgie, il existe une alternative, dite semi-chirurgicale, la lipolyse laser. Même si elle se réalise en ambulatoire, la lipolyse laser doit être pratiquée dans un bloc opératoire. Ce sont donc les chirurgiens qui sont plus habilités à mettre en oeuvre cette technique.
La lipolyse laser consiste à détruire les cellules graisseuses par la chaleur. Cette méthode a aussi un effet tenseur sur la peau.

Existe-t-il des méthodes plus douces, non chirurgicales, pour éliminer ou réduire un double menton ?

Dr Catherine De Goursac :Les autres traitements disponibles contre le double menton peuvent être pratiqués par les médecins esthétiques.

Ils ont à leur disposition :

  • La carboxythérapie (injection de CO2 pour améliorer la micro circulation locale, le relâchement cutané et diminuer un peu le volume).
  • La radiofréquence (destruction des cellules graisseuses par la chaleur et stimulation de la synthèse de collagène).
  • La mésothérapie (injection de principes actifs).
  • Les ultrasons, etc.

Toutes ces techniques permettent de retendre la peau et d’affiner le volume du menton, mais à des degrés différents. Par exemple, la carboxythérapie est plus particulièrement intéressante pour retendre la peau, tandis que la radiothérapie est un peu plus performante pour travailler le volume et affiner le double menton.

L’avantage est que ces méthodes, qui nécessitent toutes plusieurs séances, peuvent être combinées entre elles pour obtenir un résultat très personnalisé, tenant compte de l’anatomie de chacun et des objectifs recherchés.

 La disparition du double menton est-elle définitive ?

Dr Catherine De Goursac : Dans un sens oui, toutes les techniques employées font disparaître définitivement des cellules graisseuses et retendent plus ou moins la peau.

En revanche, le vieillissement se poursuit, lequel peut donner lieu à un nouveau double menton au bout de 5 voire une dizaine d’années.

POUR TOUT SAVOIR SUR L’ÉPILATION LASER

Retrouvez l’interview du Dr de Goursac sur e-santé en cliquant sur ce lien : http://www.e-sante.fr/pour-tout-savoir-sur-epilation-laser/3/actualite/844

Poils disgracieux, mal placés, trop abondants ou trop visibles, l’épilation laser est-elle indiquée ? 

Quel est le principe de l’épilation laser ?

epilation_laser_0

LA VIE DES POILS : LE SAVEZ-VOUS ?

Le cycle pilaire varie selon les zones.
Il est par exemple de 6 mois environ sur le visage, mais peut atteindre 12 à 18 mois, voire plus, à d’autres endroits du corps. Il faut bien comprendre que les poils poussent par salves.
Pour éliminer les poils, il est donc essentiel d’épuiser chaque salve, ce qui prend du temps (plusieurs séances d’épilation espacées sont nécessaires).

Avec l’âge : des poils en plus, des poils en moins
Les poils vont decrescendo chez les femmes : elles ont de moins en moins de poils à partir de 25 ans, tendance qui progresse jusqu’à la fin de la vie.
Mais au niveau du visage, le phénomène inverse se produit : les poils augmentent à partir de la quarantaine, notamment autour de la bouche. Il s’agit d’un phénomène hormonal.
Chez les hommes aussi les poils diminuent avec l’avancée en âge, notamment sur les bras et les jambes. En revanche, la pilosité a tendance à augmenter jusqu’à 40-50 ans sur le dos, les épaules et le torse.

Conclusion
Ainsi, lorsque l’on détruit des poils chez une femme, ils ne repousseront pas (sauf problème hormonal par exemple). Chez l’homme, ils ne repousseront pas non plus, sauf sur le dos et le torse, précisément à des endroits où des poils n’avaient encore jamais existé.
Pour éradiquer les poils de tout bord, l’épilation laser est le traitement le plus efficace (plus efficace que les lampes flash ou la lumière pulsée).

Que pensez-vous des petits épilateurs laser personnels ?

On peut acheter, notamment sur Internet, de petits épilateurs laser à utiliser soi-même, à domicile. Mais attention, leur usage peut être risqué. En effet, s’ils peuvent fonctionner sur des zones où les poils sont en forte décrue, en revanche, là où les poils augmentent, on risque de les rendre plus forts et de stimuler la croissance pilaire.

Les risques les plus importants avec ces appareils concernent l’épilation du visage des femmes et des aréoles, et l’épilation des épaules, du dos, des oreilles et du torse chez les hommes.

Pourquoi aboutit-on à une telle stimulation pilaire ? Parce que ces appareils ne sont pas assez puissants. Résultat, ils endommagent les poils au lieu de les éliminer, ce qui les renforce.

Les esthéticiennes étaient confrontées à ce même problème. En effet, comme elles ne sont pas médecin, elles n’ont pas accès à des lasers suffisamment puissants. Or tout laser qui manque de puissance risque de stimuler la pousse des poils au lieu de les éliminer. C’est ainsi que depuis juillet 2008, l’épilation laser ne peut être pratiquée que par un médecin ou à la grande rigueur par une infirmière d’Etat et sous la surveillance d’un médecin.

COMMENT FONCTIONNE L’ÉPILATION LASER ?

C’est la chaleur produite par le laser qui détruit la racine du poil. Le laser épilation ayant une longueur d’onde absorbée par les marrons, il produit de l’énergie lorsqu’il rencontre la couleur marron. C’est ainsi qu’il détruit les poils à la racine où le pigment se concentre.

En revanche, le laser ne fonctionne pas sur les poils blancs, blonds transparent, roux, ni sur le duvet.

À noter également que la peau, même si elle absorbe 30 fois moins le laser que celle du bulle pileux, ne doit pas être trop chargée en mélanine en superficie (ce qui est le cas lorsque l’on est bronzé alors que les peaux mats ont une mélanine en profondeur), pigment qui colore la peau, au risque de la brûler. L’épilation laser des peaux bronzées est donc délicate. Pour les peaux mats, métisses ou noires on utilisera un laser Yag adapté à ces phototypes.

Au final, le candidat idéal à l’épilation laser Alexandrite est une peau claire à poils bruns. C’est dans ces conditions que les meilleurs résultats sont obtenus.

 

Combien de séances d’épilation laser sont-elles nécessaires ? A partir de quel âge peut-on se faire épiler au laser ?

 

Le protocole
Le protocole classique comprend 5 à 6 séances à des intervalles de plus en plus en plus longs (6 semaines, puis 2 mois et 3 mois d’intervalle). Au début, il est nécessaire de faire des séances rapprochées, juste au moment de la repousse du poil.
Ce rapprochement des séances permet aussi de contourner notre plus grand problème, la stimulation pilaire qui survient à chaque fois que le poil est seulement égratigné et non détruit. Pour les zones délicates (en croissance pilaire), des séances très rapprochées, à forte puissance, et avec un matériel très adapté, permettent d’obtenir de bons résultats. On demande également de refroidir la zone à traiter pour que la chaleur ne diffuse pas autour et stimule les autres bulbes.

À partir de quel âge peut-on se faire épiler au laser ?
Il n’y a pas d’âge défini. En revanche, on a remarqué que la pilosité adulte n’est pas totalement atteinte avant 20-25 ans. Ainsi, pour un même résultat, une jeune fille de moins de 25 ans devra faire plus de séances d’épilation laser. Au-delà de 25 ans, le nombre de séances diminue.

 

QUELS SONT LES EFFETS SECONDAIRES DE L’ÉPILATION LASER ?

Des brûlures
L’épilation laser peut provoquer des brûlures de plusieurs façons.
Si la peau est bronzée, le laser va cibler la mélanine, le pigment de la peau, et provoquer des brûlures. Il faut savoir que la mélanine d’une peau bronzée se situe en surface, alors qu’une peau naturellement mate contient de la mélanine en profondeur. C’est pourquoi, à couleur de peau égale, une peau bronzée risque de brûler plus facilement qu’une peau mate.
Les brûlures peuvent aussi survenir lorsque l’on traite des poils difficiles, c’est-à-dire à risque de stimulation, car la puissance du laser doit être augmentée.
Mais pratiqué par des professionnels expérimentés, le laser n’est pas dangereux, car les risques sont maîtrisés et les brûlures sont bénignes (elles forment de petites croûtes qui tombent en quelques jours).

Des résultats insuffisants chez certaines personnes
C’est le cas pour les poils blancs, roux ou transparents résistants au laser.
L’autre problème de l’épilation laser est l’insuffisance de résultat, qui survient plus souvent chez des personnes ayant des troubles hormonaux ou qui se sont fortement rasées avant la séance.
A noter que lorsque l’épilation laser ne donne pas de résultat, on recourt sur de petites zones à l’épilation électrique (une technique assez douloureuse).
A savoir

Chez les femmes qui ont une pilosité du visage importante due à un trouble hormonal, une prise en charge du traitement par la sécurité sociale est possible. C’est le cas par exemple des femmes jeunes qui ont reçu un traitement hormonal (anti-oestrogènes) pour un cancer du sein ou des femmes ayant des ovaires polykystiques.

PROSPECTIVES: Les nouvelles orientations en médecine esthétiques

EN PREMIER LIEU LE COMBLEMENT DES RIDES

Dans les années 90, on découvrait les fillers et leur capacité à combler les rides. On est passé dans les années 2000 de la silicone (implant permanent qui migre avec les années)  et du collagène bovin (risque de transmission de pathologies animales et d’allergie) aux acides hyaluroniques  biodientiques à notre composant de la substance fondamentale. Chaque ride a été bien étudiée et nommée: ride du lion, sillons nasogéniens, plis d’amertume, code barre de la lèvre, patte d’oie…

PUIS LES VOLUMATEURS

Ensuite la réflexion est venue sur la pesanteur, la ptose des parties molles du visage et on a considéré que les volumateurs  (acide hyaluroniques très compacts) pouvaient recréer une forme de charpente sur laquelle les tissus pouvaient se redrapper.  Ils permettent de dynamiser le visage, on parle de lifting médical. Ces volumateurs,  encore très en vogue, ont une durée de vie relativement longue (de 18 à 24 mois) et s’implantent dans la partie supérieure du visage : vallées des larmes, pommettes externes ce qui va permettre de corriger la ptose naturelle avec les années.

ENFIN LA QUALITE DE LA PEAU

Depuis quelques années, la qualité de la peau est devenue une orientation essentielle. Les patients ne demandent pas seulement de gommer les signes du temps mais surtout d’avoir un air sain. L’hygiène est partout aussi bien dans le mode de vie qui va se refléter sur la peau : manger sain donne bonne mine, mais également dans les corrections des imperfections : couperose, taches, cicatrices etc… Nous avons développé toutes une gamme de traitements comme les radiofréquences (elles vont stimuler en profondeur les fibroblastes par la chaleur émise, les LED (modulation de l’énergie de la mitochondrie), les peelings en tout genre, la carboxythérapie (réoxygénation des tissus)….

 

NOUVELLES ZONES DE FILLERS

Les zones de comblement ont également évoluées :

Les tempes sont devenues un point crucial dans l’harmonie du visage. Les tempes se creusent plus ou moins vite selon la propension familiale, parfois dès 40 ans, les tempes se vident et on peut dire que cela renvoie à l’image de « vieux cheval ». Le fait de remplir cette zone va attirer le regard vers le haut du visage au lieu d’avoir une coupure et de diriger le regard vers le bas. Cela donne également une impression de douceur.

Les sourcils vont être remodelés par le biais des injectables. On pourra relever la queue du sourcil par la toxine botulique mais également lui donner du relief et la sculpter par l’acide hyaluronique. On remplit maintenant la paupière supérieure ce qui donne un joli bombé et éclaire le regard.

Les lobes d’oreilles sont également la cible de nos soins. Bien sur s’il y a eu déchirure par le port de boucles d’oreilles trop lourdes par la chirurgie. Mais on peut remplir un lobe vidé par le poids des boucles d’oreille et également défroissé par peeling un lobe ridé.

Les skinboosters : on veut maintenant défroisser la peau en la réhydratant et la biostimulant via des injections d’acides hyaluroniques  spécifiques conçus non pas pour combler mais revitaliser le derme.

Les mains et le décolleté :

Ils sont l’objet de toute notre attention car avoir de vilaines mains ou un décolleté vieilli avec un visage frais peut heurter l’harmonie d’un look.

LES MAINS

Les mains décrivent de façon pathognomonique l’âge des patients, elles peuvent même discréditer un visage resté jeune. Il faut  noter que les mains sont la seule partie du corps que le sujet voit en permanence et qu’elles font nettement moins l’objet de soins quotidiens que le visage ou le cou.

Le traitement de la surface cutané est classique : effacer les taches de pigmentation par le laser, défroisser par le peeling…

Mais la plainte des patientes s’oriente maintenant souvent vers ce que nous appelons de façon très inélégante « la squelettisation des mains » ce qui exprime bien la visualisation des tendons et des veines qui deviennent tortueuses après fonte de l’hypoderme et affinement du derme. Le remplissage du dos de la main est la méthode de choix, en une séance les veines et tendons sont nettement moins visibles pour 2 ans en moyenne et les mains sont plus « pleines ».

 

LE DECOLLETE

Le vieillissement du décolleté est lié aussi bien à des facteurs intrinsèques et héréditaires qu’externes car le décolleté est fréquemment exposé à toutes les intempéries. Cliniquement cela se traduit par une héliodermie,  une déshydratation cutanée (diminution de l’acide hyaluronique  à haut pouvoir hygroscopique  de la substance fondamentale), des troubles de pigmentation, un amincissement du derme. Cet amincissement exclut le Stratum Corneum, qui,  lui, s’épaissit.

Le traitement de choix se fera vers la carboxythérapie  associée à la radiofréquence ; ces deux techniques nécessitent du temps car l’interface gaz/ tissus pour l’un et chaleur/ derme pour l’autre est le point crucial.

Une autre approche avec le mésobotox° : injections de cocktail de vitamines, minéraux et acide hyaluronique non réticulé associé avec de la toxine botulique permet de bien détendre cette zone et de dynamiser les fibroblastes.

 

CONCLUSION

L’évolution de l’esthétique depuis 20ans peut se résumer par la progression des actes et de la vision que la société a de son aspect.

On est passé du détail qui « tue » la ride du lion, celle des sillons nasogéniens  à la globalisation des reliefs avec une dynamisation des lignes du visage : structurer les pommettes, rehausser les traits, casser les lignes descendantes et optimiser les lignes montantes.

Enfin dernièrement on désire l’aspect sain et hygiénique de la peau sans bouton ni poils disgracieux (barbe parfaitement dessinée), le teint frais sans dyschromie (couperose, tache), la peau ferme qui traduit un contrôle de soi (sport, alimentation, tabac, alcool …). On ne veut plus faire jeune, on veut montrer sa combativité dans le travail tout en sachant garder la zen attitude, afficher que l’on est imperturbable vis-à-vis des agressions de la vie et que l’on assume sa vie professionnelle et privée.