MÉNOPAUSE : L’ASSOCIATION GAGNANTE POUR UNE BELLE PEAU FERME

Retrouvez l’interview du Dr de Goursac sur e-santé en cliquant sur ce lien : http://www.e-sante.fr/menopause-association-gagnante-pour-belle-peau-ferme/actualite/1813

Comment préserver la jeunesse de sa peau ? En la protégeant du soleil, les UV étant le principal facteur de vieillissement prématuré de la peauen l’hydratant et en lui apportant les vitamines dont elle a besoin à travers une alimentation saine et équilibrée.

menopause_0

Mais que peut-on faire de plus pour contrer le vieillissement de la peau une fois la ménopause venue ?

Pour contrer le vieillissement de la peau

Avec l’arrêt de la production hormonale au moment de la ménopause, le vieillissement de la peau tend à s’accélérer. Moins hydratée, la peau perd aussi en souplesse, se relâche et les rides se creusent.

S’il est possible de freiner ce phénomène en continuant à se protéger du soleil, en hydratant sa peau, en utilisant des soins cosmétiques anti-âge et en mangeant sainement, pour notamment booster ses apports antioxydants, la médecine esthétique peut aussi donner un coup de pouce, et aider à retrouver une peau ferme, atténuant ainsi les rides.

Pour le Dr Catherine de Goursac, médecin esthétique et intervenante au Congrès de la Société française de médecine esthétique (SFME), la tendance est à l’association de deux techniques pour obtenir des résultats très intéressants en matière de fermeté de la peau chez les femmes ménopausées : la carboxythérapie couplée à la radiofréquence.

 Médecine esthétique anti-âge : les nouvelles tendances

Cette association de deux techniques répond aux nouvelles orientations actuelles. « Les rides ne sont plus autant stigmatisées et les techniques de comblement se sont révélées très efficaces ». En revanche, la qualité de la peau est devenue une demande majeure. Les patients veulent une peau saine, avec la disparition des rougeurs et des taches, et ferme.

Du côté des techniques proposées pour obtenir un tel résultat, la tendance est à l’association de plusieurs techniques au sein de la même séance. Ce couplage technique augmente l’efficacité du traitement par rapport à leur mise en œuvre de façon alternative.

En pratique, via une hyper-oxygénation du derme, la carboxythérapie stimule la formation de nouveaux vaisseaux et la fabrication de collagène. Le traitement de l’ovale du visage donne un effet de rajeunissement.

Quant à la radiofréquence (RF), par l’intermédiaire de changements de polarité extrêmement rapides, elle engendre un mouvement des molécules qui, par friction et collision, vont transformer l’énergie consommée en chaleur. Cette chaleur agit selon deux modes d’action, un premier immédiat avec une rétraction du collagène et un autre différé avec une stimulation des fibroblastes.

Une peau ferme à la ménopause

Reste que ces techniques ont un coût et qu’il est préférable de prendre soin de sa peau en amont. Enfin, même la ménopause passée, une bonne hygiène de vie permet de retarder toujours plus les effets du vieillissement.

THYROÏDE : L’ART DE DOSER LES HORMONES THYROÏDIENNES

Retrouvez l’interview sur e-santé : http://www.e-sante.fr/thyroide-art-doser-hormones-thyroidiennes/2/actualite/589

1002121-Glande_thyroïde

Les dysfonctionnements de la thyroïde sont assez fréquents. L’hypothyroïdie par exemple, entraîne des symptômes (fatigue, surpoids, cholestérol…) mais aussi parfois un risque cardiovasculaire accru. Il est donc important de déceler tout problème de thyroïde, et de savoir doser les bonnes hormones au bon moment.

Quelles sont les hormones à doser en cas de problème de thyroïde ?

Dr Catherine de Goursac : La thyroïde est une glande située à la base du cou, qui produit des hormones thyroïdiennes dénommées T3 et T4, sous le contrôle d’une autre hormone, la TSH (pour thyroid stimulating hormon), sécrétée par l’hypophyse. En France, on diagnostique classiquement les troubles de la thyroïde en dosant le taux de TSH. Pourtant, il semble parfois indispensable de mesurer les taux d’hormones T3 et/ou T4. Pourquoi ? Parce que par exemple, une diminution spécifique de l’hormone thyroïdienne T3 augmente le risque de maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, avec une même commande de TSH, on peut se retrouver avec des taux différents de T3 et de T4. Il faut savoir que la T4 se convertit classiquement en T3 (seule la T3 est active), à l’aide de plusieurs micronutriments (manganèse, sélénium, iode…). Il arrive pourtant parfois que le taux de T4 soit élevé et celui de T3 très bas car la conversion se fait mal. Ainsi, une personne légèrement carencée en manganèse ou sélénium peut avoir un taux de TSH normal et pourtant présenter une hypothyroïdie parce qu’elle n’a pas suffisamment d’hormones T3. Au final, lorsqu’un dysfonctionnement thyroïdien est suspecté, il faut réaliser un dosage de la TSH, mais il est également important de doser les vraies hormones thyroïdiennes : T3 et T4.

 

Quelles sont les valeurs normales du TSH lors du dosage ?

Dr Catherine de Goursac : Les normes ont beaucoup changé, mais de nombreux laboratoires ne les ont pas actualisées. Selon la Société américaine de la thyroïde (American Thyroid Society) la TSH doit être comprise entre 0 et 3,5 (et entre 0 et 2 en cas de cholestérol car l’hypothyroïdie augmente le taux de cholestérol). Or en France, les grands services d’endocrinologie exceptés, la norme retenue par la plupart des laboratoires se situe entre 0,5 et 4,5. C’est ainsi que de nombreux Français sont considérés comme « normaux » alors qu’ils sont susceptibles d’être en hypothyroïdie. Et ils souffrent de nombreux symptômes sans savoir pourquoi : fatigue très importante, excès de cholestérol, risque de diabète, de surpoids, de dépression, etc. On constate que ces signes sont très généraux et qu’ils affectent énormément de personnes…… Presque toutes les personnes qui vieillissent présentent plus ou moins ces signes. Nombre d’entre elles se retrouvent sous antidépresseurs et sous statines (contre le cholestérol) alors que des extraits thyroïdiens régleraient tous les problèmes.

Les traitements par extraits thyroïdiens sont-ils sûrs ?

Dr Catherine de Goursac : Les extraits thyroïdiens ont une très mauvaise réputation lorsqu’ils sont utilisés dans le cadre du traitement de l’obésité. Mais aujourd’hui, ils sont interdits dans cette indication. En revanche, en cas d’hypothyroïdie, ces médicaments sont tout à fait indiqués. Ils représentent le traitement substitutif de la thyroïde et sont très fréquemment prescrits pour la bonne raison qu’ils sont efficaces et que les hypothyroïdies sont très fréquentes. Il est d’ailleurs préférable de les donner assez rapidement, c’est-à-dire de ne pas attendre que la thyroïde ne fonctionne plus du tout pour intervenir. Personnellement, au départ, je prescris pendant quelques mois des micronutriments pour optimiser la thyroïde. Et il arrive que la thyroïde se remette à fonctionner normalement toute seule. Si ce n’est pas le cas, je passe aux extraits thyroïdiens.

LA PILOSITÉ DES ARÉOLES DES SEINS : UN GRAND COMPLEXE

 » Les jeunes filles n’osent pas en parler lorsqu’elles prennent rendez-vous « , indique le Dr Catherine De Goursac*, médecin esthétique.

3156

C’est que la pilosité des aréoles des seins est taboue et entraîne un grand complexe.

Explications et solutions épilatoires pour éliminer les poils au niveau des aréoles des seins.

La pilosité des aréoles des seins est fréquente

 

Ce sont de longs poils bruns qui poussent tout autour de l’aréole. On peut en compter entre une dizaine et une vingtaine.

Il s’agit souvent d’un petit déséquilibre hormonal, soit un peu moins d’hormones féminines par rapport aux hormones mâles (testostérone).
Ce dérèglement peut par exemple être dû à une pilule mal adaptée (progestérone), ou à toute autre perturbation endocrinienne : cycles anormaux, kyste aux ovaires, stress (par l’intermédiaire du cortisol).

Pour mettre en évidence cette cause hormonale, il suffit de faire un bilan hormonal sanguin.

Une des autres causes les plus fréquentes est l’aspect génétique, familialement certaines femmes ont une pilosité un peu exacerbée et l’aréole est un site alors de prédilection.

Comment  peut-on éliminer les poils des aréoles des seins ?

Cette pilosité est assez difficile à traiter. Elle est récalcitrante aux techniques épilatoires actuelles.

Il ne faut surtout pas raser les poils à cet endroit, au risque d’en voir pousser deux fois plus.
Les crèmes épilatoires et la cire sont déconseillées, tout comme l’épilation à la pince, à moins de faire vraiment bien attention à arracher le bulbe, car casser le poil le renforce.

L’aréole des seins étant une zone qui présente des récepteurs de la testostérone, il existe une crème contenant un principe actif qui bloque la testostérone locale. Mais les résultats sont très variables et peu satisfaisants.

Même avec le laser, les aréoles sont des zones difficiles à traiter.
Des séances plus nombreuses et plus rapprochées sont nécessaires. On débute classiquement par 3 séances espacées de 4 semaines, avant d’augmenter l’intervalle à 2 mois puis 3 mois pour obtenir au final un total de 6 à 8 séances, avec toutefois un bon résultat.

Il faut savoir que le cycle du poil à cet endroit est d’un an environ. Ainsi, une fois l’épilation laser initiée, seuls des poils en phase de croissance sont touchés. Ce qui signifie également qu’une fois l’épilation laserdébutée, vous n’avez quasiment plus de poils visibles au niveau des aréoles, ils n’ont pas le temps de repousser suffisamment entre chaque séance.

En revanche, les séances doivent se répéter sur un an afin d’épuiser toutes les salves de poils.

Les résultats peuvent varier d’une femme à une autre, tout dépend des méthodes d’épilation utilisées précédemment, lesquelles ont pu renforcer le poil qui est devenu plus résistant au laser.
Le résultat est définitif, sauf si un nouveau bouleversement hormonal provoque une nouvelle pilosité

L’épilation laser des aréoles n’est pas très douloureuse.
Une rougeur apparaît après chaque séance mais ne dure que 10 à 15 minutes. Le prix est de 40 € / séance environ.

Attention, les particuliers peuvent désormais acheter de petits épilateurs laser.
Ils sont déconseillés pour épiler les aréoles des seins car elles font partie des zones à risque de stimulation.

Ces lasers ne sont pas suffisamment puissants pour détruire le bulbe du poil et risquent inversement de renforcer et de stimuler la pousse des poils !

NEWS NUTRITION SEPTEMBRE 2013

Les liens entre flore intestinale et obésité se précisent

Des études parues dans le magazine Nature, menées par des chercheurs appartenant au consortium international metaHIT (Metagenomics of the Humal Intestinal Trac) et au consortium français MicroObes (Micro biome intestinal humain dans l’obésité et la transition nutritionnelle), ont permis de démontrer que la composition de la flore intestinale est belle et bien associée aux complications liées à l’obésité.

En effet, ces études ont révélées que les personnes obèses ayant un micro biote peu diversifié (ou pauvre en bactéries) présentent un risque accru de développer des maladies métaboliques liées à leur état telles que le diabète de type 2, l’hypercholestérolémie ou encore des problèmes hépatiques et cardiovasculaires, voire même chez certains un cancer. Néanmoins, l’inflammation chronique se révèle être la complication la plus fréquente. En outre, elles ont permis de mettre en évidence l’existence de bactéries présentes dans la flore intestinale pouvant avoir un rôle protecteur dans la prise de poids. Ce qui pourrait constituer une grande avancée pour la médecine et pourrait conduire à la création de futurs médicaments permettant de prévenir l’obésité.

 

Enfin, ils ont démontré qu’un régime adapté permettrait d’augmenter la diversité de la flore intestinale, et de diminuer voir même prévenir les complications liées à l’obésité.

Nature, 29 août 2013

Panorama du médecin sept 2013

Le chrome, pour maigrir ?

Ce Nutriment, se révèle selon une méta analyse récente, intéressant dans les problèmes de comportements alimentaires. Des chercheurs ont en effet, mis en évidence qu’une supplémentation de chrome pourrait améliorer la tolérance au glucose, et donc agir sur le contrôle de la glycémie chez des patients atteints de diabète de type 2. En tant que régulateur du glucose, il permet d’éviter toute envie de sucres, ce qui pourrait être un atout pour les personnes ayant des difficultés à réguler leur appétit. Il est d’ailleurs indiqué dans le cas de l’hyperphagie boulimique. Outre cette action, il agirait aussi sur le stockage des adipocytes et donc il pourrait aider à la perte de poids.

Chez les sujets ayant des troubles du comportement alimentaire, ou souffrant de diabète, la question d’une supplémentation de chrome peut donc s’avérer pertinente.

Septembre 2013 Consultation nutrition, Nutrimarketing n°34

Compte rendu du 34e Congres national de médecine esthétique et de chirurgie dermatologique du 27 septembre 2013

Mésolift et carboxythérapie, « les alliés » du rajeunissement du  décolleté 

En tant que véritable symbole de la féminité et du glamour, le décolleté représente le principal atout de séduction des femmes. Malheureusement, c’est bien souvent la zone du corps avec les mains, qui trahit le vieillissement même chez les femmes les mieux conservées.  Au centre de nos préoccupations, le décolleté mérite donc d’être considéré avec le plus grand soin. Plusieurs études ont permis de démontrer l’efficacité de l’alliance mésothérapie et carboxythérapie, pour le rajeunissement cutané du décolleté. Ces deux techniques combinées offrent effectivement de très bons résultats sur la durée.

 

La Mésothérapie

La mésothérapie, repose sur plusieurs injections dans le derme d’une solution biologique stérile composée d’un mélange nutritif et revitalisant, associant l’Acide Hyaluronique non réticulé, des vitamines anti-oxydantes, et des oligoéléments. Ces différents composants, contribuent à la restructuration du tissu cutané. Grâce à ce procédé, la peau est hydratée en profondeur et retendue.

La carboxythérapie

Cette technique peu invasive, consiste à injecter du dioxyde de carbone (CO2) naturellement présent dans nos cellules, par voie sous cutanée. Elle entraîne un épaississement du derme, ainsi que amélioration de l’élasticité de la peau. Cette hyper oxygénation des tissus, permet une régénération du derme, ce qui entraîne une diminution des rides et des ridules.

Pour prévenir et pallier aux effets du vieillissement cutané, ces deux techniques se révèlent donc un atout efficace.

Conférence donnée par le Dr Tordjman.

L’alopécie chez la femme

La chevelure est depuis la nuit des temps, un attribut incontestable d’identité et de séduction chez la femme, mais aussi chez l’homme. Nous perdons habituellement 50 à 100 cheveux par jours. En outre, à 50 ans, nous estimons que 35 % à 45 % des femmes perdent leurs cheveux de façon anormale c’est-à-dire plus de 100 cheveux par jour, soit presque autant que les hommes. Il en découle un impact psychologique important souvent mal vécu pouvant devenir un réel handicap esthétique. Cependant il faut savoir que de nos jours, des solutions basées sur la médecine douce existent pour enrayer la perte de cheveux.
• L’alopécie
Contrairement aux idées reçues elle concerne presque autant les hommes que les femmes. Elle est définie par une chute anormale des cheveux, cependant autant cela est aisément visible chez l’homme (golfs temporaux qui se creusent, raréfaction des cheveux au niveau de la tonsure) autant chez la femme on assiste seulement à la baisse de la densité de la chevelure, laissant un cuir chevelu clairsemé.
Les causes d’une chute temporaire des cheveux sont parfois comportementales : soins capillaires inadaptés ou agressifs, stress, trichotillomanie, régime alimentaire déséquilibré. La perte de cheveux peut aussi être due à un traumatisme (anesthésie générale, accident de la voie publique, choc psychologique…), aux effets secondaires de certains médicaments. La grande majorité des cas de chute de cheveux féminine est génétique, programmée par le nombre de récepteurs aux hormones androgènes (hormones mâles) situés sur le cuir chevelu. Ainsi lors des variations hormonales (pilule contraceptive mal adaptée, kystes aux ovaires, péri-ménopause…) les récepteurs aux androgènes vont accélérer le processus de chute de cheveux. A la ménopause, la baisse des hormones féminines laissent le champ libre aux androgènes, les cheveux s’affinent et se renouvellent moins.

• Les symptômes de la calvitie féminine
Nous estimons qu’une femme est atteinte d’alopécie, lorsqu’elle perd plus de 100 cheveux par jour. Chez la femme, la chute de cheveux est plus diffuse que chez l’homme donc moins visible. La raréfaction des cheveux se manifeste de façon globale, en épargnant les côtés du cuir chevelu. La sévérité d’une alopécie féminine est déterminée par la classification de Ludwig, qui regroupe trois stades :
o Stade 1 : raie élargie
o Stade 2 : raréfaction du nombre de cheveux au sommet du crâne
o Stade 3 : sommet du crâne dégarni laissant juste une frange
L’alopécie en fonction de sa gravité, va donc entraîner un préjudice esthétique très variable.

Traitements possibles :
Carboxytherapie :
C’est un traitement naturel, qui contribue à accélérer la repousse du cheveu. Cette technique, consiste en l’administration de dioxyde de carbone par voie sous-cutanée. Elle permet d’assurer une meilleure oxygénation grâce à la micro stimulation des vaisseaux nourriciers du follicule pileux. Elle contribue ainsi à freiner la chute des cheveux, à améliorer l’état séborrhéique et la vitalité du cuir chevelu, tout en favorisant la repousse du cheveu. Nous préconisons 8 séances espacées de 7-10 jours. Les résultats sont visibles 2-3 mois après en tenant compte du cycle du cheveu.
LEDs
Ce sont des composantes électroniques capables d’émettre un rayonnement monochromatique. Elles sont appliquées sur le cuir chevelu, afin d’activer le métabolisme des follicules pileux et d’améliorer leur oxygénation.
Mésothérapie
Il s’agit d’injection à l’aide de minuscules aiguilles, d’un cocktail d’acide hyaluronique, de vitamines et de minéraux au sein du cuir chevelu. Celui-ci ayant pour objectif de relancer la vascularisation du follicule pileux et de lui apporter en même temps tous les ingrédients dont il a besoin pour favoriser sa croissance.
PRP (=Plasma Riches en Plaquettes)
Ce composé riche en facteurs de croissance, est issu de la centrifugation du sang du patient. Il est réinjecté au sein du cuir chevelu du patient afin de booster la croissance des follicules pileux.
Chirurgie : micro-autogreffes
Lorsque les traitements locaux ou par voie orale ne suffisent plus à combattre l’alopécie, certaines femmes décident de se tourner vers la chirurgie. Grâce à cette technique, elles peuvent ainsi retrouver une chevelure plus dense. A noter que même si la greffe de cheveux au féminin est identique à celle des hommes, chez la femme le temps de repousse est plus long, donc mesdames armez vous de patience !

Le médecin choisira le traitement le plus adapté pour le patient et pourra associer certaines de ces techniques pour de meilleurs résultats.

Sources : Journal de Médecine esthétique et de chirurgie dermatologique Sept 2013

PROSPECTIVES: Les nouvelles orientations en médecine esthétiques

EN PREMIER LIEU LE COMBLEMENT DES RIDES

Dans les années 90, on découvrait les fillers et leur capacité à combler les rides. On est passé dans les années 2000 de la silicone (implant permanent qui migre avec les années)  et du collagène bovin (risque de transmission de pathologies animales et d’allergie) aux acides hyaluroniques  biodientiques à notre composant de la substance fondamentale. Chaque ride a été bien étudiée et nommée: ride du lion, sillons nasogéniens, plis d’amertume, code barre de la lèvre, patte d’oie…

PUIS LES VOLUMATEURS

Ensuite la réflexion est venue sur la pesanteur, la ptose des parties molles du visage et on a considéré que les volumateurs  (acide hyaluroniques très compacts) pouvaient recréer une forme de charpente sur laquelle les tissus pouvaient se redrapper.  Ils permettent de dynamiser le visage, on parle de lifting médical. Ces volumateurs,  encore très en vogue, ont une durée de vie relativement longue (de 18 à 24 mois) et s’implantent dans la partie supérieure du visage : vallées des larmes, pommettes externes ce qui va permettre de corriger la ptose naturelle avec les années.

ENFIN LA QUALITE DE LA PEAU

Depuis quelques années, la qualité de la peau est devenue une orientation essentielle. Les patients ne demandent pas seulement de gommer les signes du temps mais surtout d’avoir un air sain. L’hygiène est partout aussi bien dans le mode de vie qui va se refléter sur la peau : manger sain donne bonne mine, mais également dans les corrections des imperfections : couperose, taches, cicatrices etc… Nous avons développé toutes une gamme de traitements comme les radiofréquences (elles vont stimuler en profondeur les fibroblastes par la chaleur émise, les LED (modulation de l’énergie de la mitochondrie), les peelings en tout genre, la carboxythérapie (réoxygénation des tissus)….

 

NOUVELLES ZONES DE FILLERS

Les zones de comblement ont également évoluées :

Les tempes sont devenues un point crucial dans l’harmonie du visage. Les tempes se creusent plus ou moins vite selon la propension familiale, parfois dès 40 ans, les tempes se vident et on peut dire que cela renvoie à l’image de « vieux cheval ». Le fait de remplir cette zone va attirer le regard vers le haut du visage au lieu d’avoir une coupure et de diriger le regard vers le bas. Cela donne également une impression de douceur.

Les sourcils vont être remodelés par le biais des injectables. On pourra relever la queue du sourcil par la toxine botulique mais également lui donner du relief et la sculpter par l’acide hyaluronique. On remplit maintenant la paupière supérieure ce qui donne un joli bombé et éclaire le regard.

Les lobes d’oreilles sont également la cible de nos soins. Bien sur s’il y a eu déchirure par le port de boucles d’oreilles trop lourdes par la chirurgie. Mais on peut remplir un lobe vidé par le poids des boucles d’oreille et également défroissé par peeling un lobe ridé.

Les skinboosters : on veut maintenant défroisser la peau en la réhydratant et la biostimulant via des injections d’acides hyaluroniques  spécifiques conçus non pas pour combler mais revitaliser le derme.

Les mains et le décolleté :

Ils sont l’objet de toute notre attention car avoir de vilaines mains ou un décolleté vieilli avec un visage frais peut heurter l’harmonie d’un look.

LES MAINS

Les mains décrivent de façon pathognomonique l’âge des patients, elles peuvent même discréditer un visage resté jeune. Il faut  noter que les mains sont la seule partie du corps que le sujet voit en permanence et qu’elles font nettement moins l’objet de soins quotidiens que le visage ou le cou.

Le traitement de la surface cutané est classique : effacer les taches de pigmentation par le laser, défroisser par le peeling…

Mais la plainte des patientes s’oriente maintenant souvent vers ce que nous appelons de façon très inélégante « la squelettisation des mains » ce qui exprime bien la visualisation des tendons et des veines qui deviennent tortueuses après fonte de l’hypoderme et affinement du derme. Le remplissage du dos de la main est la méthode de choix, en une séance les veines et tendons sont nettement moins visibles pour 2 ans en moyenne et les mains sont plus « pleines ».

 

LE DECOLLETE

Le vieillissement du décolleté est lié aussi bien à des facteurs intrinsèques et héréditaires qu’externes car le décolleté est fréquemment exposé à toutes les intempéries. Cliniquement cela se traduit par une héliodermie,  une déshydratation cutanée (diminution de l’acide hyaluronique  à haut pouvoir hygroscopique  de la substance fondamentale), des troubles de pigmentation, un amincissement du derme. Cet amincissement exclut le Stratum Corneum, qui,  lui, s’épaissit.

Le traitement de choix se fera vers la carboxythérapie  associée à la radiofréquence ; ces deux techniques nécessitent du temps car l’interface gaz/ tissus pour l’un et chaleur/ derme pour l’autre est le point crucial.

Une autre approche avec le mésobotox° : injections de cocktail de vitamines, minéraux et acide hyaluronique non réticulé associé avec de la toxine botulique permet de bien détendre cette zone et de dynamiser les fibroblastes.

 

CONCLUSION

L’évolution de l’esthétique depuis 20ans peut se résumer par la progression des actes et de la vision que la société a de son aspect.

On est passé du détail qui « tue » la ride du lion, celle des sillons nasogéniens  à la globalisation des reliefs avec une dynamisation des lignes du visage : structurer les pommettes, rehausser les traits, casser les lignes descendantes et optimiser les lignes montantes.

Enfin dernièrement on désire l’aspect sain et hygiénique de la peau sans bouton ni poils disgracieux (barbe parfaitement dessinée), le teint frais sans dyschromie (couperose, tache), la peau ferme qui traduit un contrôle de soi (sport, alimentation, tabac, alcool …). On ne veut plus faire jeune, on veut montrer sa combativité dans le travail tout en sachant garder la zen attitude, afficher que l’on est imperturbable vis-à-vis des agressions de la vie et que l’on assume sa vie professionnelle et privée.