La carboxythérapie et les LED

Au départ le vieillissement du décolleté est lié aux facteurs individuels et héréditaires de chacun (les facteurs intrinsèques), il se traduit sur le décolleté par une déshydratation, une dépigmentation, un amincissement du derme. Cet amincissement exclut la couche dermique externe généralement épaissit par l’accumulation de cellules mortes.

Face à cela il faut ajouter les facteurs extrinsèques pouvant accélérer la sénescence des cellules. Le décolleté est soumis à différents facteurs extrinsèques favorisant au cours des années son vieillissement :

le tabac, l’alcool peuvent modifier la sénescence des cellules, en les rendant plus fragiles et entrainant des difficultés de prolifération.

le stress augmentant la production des radicaux libres, et entrainant une diminution de production de kératinocytes et fibroblastes servant à synthétiser les fibroblastes et l’élastine (cellules composant le derme).

la pollution entrainant une baisse des défenses immunitaires, une baisse de l’hydratation et donc de la desquamation du derme.

Néanmoins ce sont les expositions solaires répétées et cumulées d’années en années qui sont les plus délétères pour le décolleté.

Les ultraviolets responsables de l’élastose

 Les ultraviolets  vont fragiliser l’ADN (risque de mutation et donc de cancer) des cellules de la peau les kératinocytes, ainsi que des dégâts oxydatifs lié aux radicaux libres pouvant entrainer une dégradation précoce des cellules du derme. On va ainsi assister à une diminution de la qualité de la peau  qui apparaîtra plus fine, moins élastique et donc moins résistante : c’est l’élastose.

Malheureusement pour nous les signes du photoviellissement dû aux expositions solaires sont très présents au niveau du décolleté. En effet les premiers beaux jours arrivant les petits hauts sortent et les patientes oublient fréquemment de protéger cette zone. On assiste un peu plus tard à des décolletés présentant des taches brunâtres : les lentigos solaires (communément appelé par vos patientes taches de vieillesse) ou des taches rouges, grises et rugueuses : les kératoses actiniques (pouvant évoluer vers des carcinomes). On a très fréquemment une érythrose interfolliculaire, c’est à dire une peau rougie par l’augmentation des capillaires visibles dû à l’amincissement de la peau.

Néanmoins le signe le plus présent reste les rides, ces rides sont perpendiculaires à la direction de contraction du muscle, entrainant un plissement quasi permanent. Ce sont généralement ces rides qui amènent à consulter les patientes.

Nous leur proposons donc pour ce motif, de traiter les rides par carboxythérapie.

La carboxythérapie a été initiée à Royat en 1932 pour les pathologies artérielles et veineuses  et s’est très rapidement et largement répandue en Europe et jusqu’en Amérique du sud dans une visée esthétique.

C’est Cesare BRANDI et le Pr Carlo D’ANIELLO au sein de l’Unité de chirurgie plastique de l’Université de Sienne qui entament des travaux de recherche. Ils montrent que l’histologie de la peau avant et après l’administration de dioxyde de carbone entraine un épaississement du derme ainsi qu’une réorganisation et un nouvel alignement des faisceaux de collagène, parallèle à la peau.

De plus l’étude histologique du tissu graisseux rend compte d’un effet lipoclasique, avec rupture de membranes des adipocytes, et respect des structures nerveuses, conjonctives et vasculaires. Enfin, ils ont d’autre part procédé à des mesures élastométriques de la peau, qui objectivent, avant et après l’administration de CO2, une augmentation moyenne de l’élasticité de la peau de 55,5% (Cutometer SEM 474Courage-Khazaka)

Fort de cela nous avons proposé à nos patientes présentant un relâchement cutanée du décolleté huit  séances de carboxythérapie, espacée d’une semaine chacune.

Le principe de la carboxythérapie est de créer une hypercapnie. Le dioxyde de carbone va réagir avec l’eau plasmatique pour former de l’acide carbonique : CO2+H2O=H2CO3. C’est cette hypercapnie qui va engendrer l’oxygénation des tissus via l’effet Bohr. C’est-à-dire que plus il y aura de CO2 dans le sang plus on aura une augmentation de la pression d’oxygène par rapport au pourcentage de la saturation d’hémoglobine couplé à l’oxygène.

Le gaz carbonique en excès, va se dissoudre au contact de l’eau, en produisant de l’acide carbonique, qui est très labile et va lui-même se fractionner en ion bicarbonate -, et en ion H+ Cela va entrainer une libération des ions bicarbonates dans le plasma sanguin : H2CO3 =HCO3- + H+.

L’excès d’ions H+ entraîne bien évidemment une acidification du milieu. Bohr et Coll ont prouvé que dans ces conditions, il y a diminution de l’affinité de l’hémoglobine pour l’oxygène, avec pour conséquence une libération accrue d’oxygène dans les tissus concernés.

Cette réaction d’acidose va entrainer part une  diminution du Ph sanguin, une hyperoxygénation des tissus et ainsi une augmentation de la microcirculation sanguine (flux sanguin capillaire) par vasodilatation. Cela va donc améliorer l’oxygénation des tissus. D’autre part elle va entrainer une libération des facteurs de croissance, tel que des facteurs de croissance d’angiogénèse. Ces derniers encourageant ainsi  la lipolyse ou régénération du derme.

De plus une étude sur les rats a été réalisé et a montré : une nette amélioration de l’épaisseur du derme, des fibres de collagènes mieux réparties et plus homogène, et une stimulation de la synthèse  de ces fibres collagènes. Montrant ainsi que la carboxythérapie peut être utilisé autant pour augmenter la teneur et l’organisation en collagène des tissus de la peau  que pour en augmenter sa texture et son apparence.

D’où son indication en médecine esthétique dans  le relâchement cutané du visage, du cou, du décolleté et des vergetures.

La carboxythérapie peut donc être utilisé pour une réjuvenation de la peau du décolleté en diminuant les rides et le plissement de peau (fripouillis), ainsi que pour en améliorer son relâchement cutanée. Le protocole consiste en huit séances de carboxythérapie, espacées d’une semaine d’intervalle chacune.

La carboxythérapie a recours au gaz carbonique stérile utilisé pour coelioscopie. Elle est à différencier de la carbothérapie qui utilise un gaz thermal.

Chaque séance consiste à injecter  du dioxyde de carbone en sous-cutanée à l’aide de fines aiguilles 30G avec débit de 80cc à la minute. L’administration du gaz est superficielle. On paramètre : le flux, le temps, et le programme On utilise des tubulures à usage unique, cône luerlock et aiguilles 0,3×13 – 30G. On prend soin de désinfecter soigneusement la zone. Pour la première ou les deux premières séances, on part d’un flux plus faible que le flux de référence, et on l’augmente progressivement pour habituer les tissus à la distension liée au volume gazeux. On pique à une profondeur de 1 à 3 mm, aiguille 30G, inclinée de 30°par rapport à la peau. Un flux rapide facilite le décollement des tissus. Un flux lent est adapté à des zones peu étendues ou fragiles, ou sensibles.

On obtient : une augmentation du débit de l’état microcirculatoire. Un effet de lissage en surface, en décollant superficiellement les tissus, ceci pour arriver progressivement à un effet d’assouplissement et de « redrapage » du derme, une stimulation du fibroblaste avec augmentation de la production de collagène.

 Les contre-indications sont faibles infections phlébites, infarctus, AVC, hypertension artérielle sévère, épilepsie parfois notée pour certains auteurs, grossesse. Il n’y a pas de risques d’intoxication au CO2.

La cellulite

Grand malheur de ces dames, fines ou en surcharge pondérale la cellulite est une infiltration des tissus sous-cutanés par la graisse dû à un déséquilibre entre le stockage et déstockage de cette dernière, une mauvaise micro circulation et souvent accompagné de rétention d’eau

Comment prévenir la cellulite ?

Les exercices physiques agissent conte la cellulite tant que ce sont de petites dépenses assez soutenues, et surtout qui durent longtemps, pour que l’organisme ait le temps de puiser dans les graisses. Car l’important, c’est l’endurance avant tout. Ainsi le footing, l’aérobic, la corde à sauter, le vélo, le step sont très efficaces, car ce sont des efforts assez soutenus.

De plus l’effort va entraîner une augmentation du flux sanguin dans l’organisme, ce qui va améliorer la micro-circulation.  L’idéal étant de faire du sport trois à quatre fois par semaine…

Les massages activent les échanges cellulaires et aident à améliorer de la circulation. Ainsi le drainage qui en résulte va  casser les cellules adipeuses et les éliminer. Mais attention pour être efficace, un massage doit durer 35 minutes… et tous les jours ! Il faut s’entretenir tout le temps, et ne pas arrêter, sinon la cellulite revient…On peut aussi faire des drainages lymphatiques si vous en avez la possibilité.

Une bonne hygiène alimentaire, c’est-à-dire manger de tout pour éviter les carences, en quantité raisonnable. C’est s’autoriser un gâteau ou un chocolat de temps à autre. Ne pas se resservir. Ne pas sauter de repas. Eviter de manger trop lourd et sucré le soir car c’est la nuit que nous avons des pics de sécrétion des hormones de stockage des sucres et graisses. Essayer d’aller voir un diététicien afin de faire le calcul de l’apport calorique nécessaire en fonction de ses dépenses caloriques pour ne pas grossir petit à petit.

 

 

 

Les vergetures

Complexe des jeunes filles à l’adolescence ou des mères après une grossesse, les vergetures entraînent régulièrement un sentiment de mal être peau flétrie, une éviction des plages.

La vergeture est une cassure des fibres collagène et élastine qui constitue l’élasticité de la peau. Elle correspond en quelques sortent à une cicatrice profonde de la peau. Les vergetures peuvent être dues à un problème de poids, comme à une inondation hormonale (puberté, grossesse ou stress). Ainsi, certaines femmes maigres ont aussi des vergetures. Lorsque les vergetures apparaissent loin de la puberté ou de la grossesse, il s’agit généralement d’un signal de stress important. Cela peut être dû à un stress psychologique mais également à un sport pratiqué à outrance, tous deux stimulants la production de cortisol. Le cortisol est l’hormone dite du stress, car son taux augmente fortement sous l’effet d’une situation de stress. Or le cortisol est une des hormones impliquées dans la formation des vergetures.

 Comment prévenir les vergetures ?

Le geste numéro un est le massage ! Se masser régulièrement permet d’activer la circulation du sang, d’améliorer l’oxygénation des cellules de la peau et évitant leur dégénérescence.

Au quotidien ne manquez pas de bien hydrater votre peau, ce qui permettra de conserver l’élasticité de votre peau et ainsi d’éviter les vergetures. Privilégiez les crèmes riches en silicium, en collagène ou en huiles essentielles. Meilleurs hydratant et activateur du collagène. Boire beaucoup d’eau permet d’éviter une déshydratation.

Eviter une prise de poids rapide et excessive.

Comment atténuer les vergetures ?

Une fois que les vergetures se sont installées et qu’elles virent au blanc nacré, la meilleure des solutions est d’utiliser des crèmes à base de vitamine A qui sont utilisées dans le traitement de l’acné. Le traitement est efficace sur les vergetures de faible largeur mais il est contraignant puisqu’il doit être poursuivi pendant un an.

Attention : ce type de produit est incompatible avec la grossesse et l’allaitement !

Transpiration et botox

La patientèle masculine est de plus en plus nombreuse à demander un traitement pour la gêne provoquée par la transpiration. Il faut savoir, que la sueur est fabriquée par des annexes de la peau (glandes eccrines et apocrines). Sa sécrétion est sous la dépendance du système nerveux sympathique et est régulée par l’hypothalamus.

La transpiration est une réponse normale à l’augmentation de la température du corps (chaleur, exercice physique, fièvre) et aux émotions (stress, joie, peur …). On distingue les hyperhidroses primitives  sans cause (aisselles, mains, pieds), des hyperhidroses secondaires à des maladies.
Le botox appelé communément toxine botulique va permettre de stopper l’hyperhidrose axillaire, c’est-à-dire la production excessive de sueur au niveau des aisselles. L’intérêt de la toxine botulique de type A dans le traitement de la transpiration excessive a été évoqué dès 1994. Il possède une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans cette indication depuis novembre 2003 (dans le cadre d’une hyperhidrose axillaire sévère entraînant un retentissement psychologique et social important chez l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans…)

Le protocole consiste en une injection tous les 6 mois. L’injection se fait en plusieurs points mais assez superficiellement ce qui peut être douloureux, d’où la nécessité d’appliquer une crème anesthésiante une heure avant ou même de faire une anesthésie locale avant.
La sudation va diminuer dans les 10 jours suivants  et le traitement est à renouveler une fois dans l’année soit deux séances par an. Les injections sont à renouveler car il s’agit d’un traitement suspensif et non curatif.
Les effets secondaires: Douleurs, œdèmes, possibilités d’hématomes aux points d’injections et faiblesse musculaire.
Les contre-indications :

– grossesse, femmes allaitantes
-personnes atteintes de maladie neurologique
–  traitement aux aminosides,
– allergies à l’albumine ou à la toxine botulique (BOTOX®, DYSPORT®, VISTABEL®, AZZALURE®).

Débronzé, l’épilation au laser c’est maintenant !

Le principe de l’épilation laser est le suivant : détruire le bulbe du poil en prenant pour cible la mélanine. Or la mélanine est aussi le pigment qui colore notre peau après une exposition au soleil. C’est ainsi que l’épilation laser ne se pratique pas sur une peau bronzée. Autrement dit, c’est maintenant, alors que vous avez débronzé, qu’il faut penser à l’épilation laser !

Quel est le moment optimal pour débuter l’épilation laser ?

Lorsqu’on épile au laser, le but est de détruire les poils tout au long du cycle pilaire, c’est-à-dire pendant minimum un an. Le cycle pilaire étant décrit comme la période au cours de laquelle tous les poils du corps sortent de la peau.

Le principe du laser consiste à capter la mélanine (pigment présent dans le bulbe du poil), et à la convertir en énergie permettant de désagréger ce bulbe et empêchant donc une repousse. Il faut savoir que le poil est plus chargé en mélanine en période de croissance, il est donc important de définir en fonction de la pousse des poils l’intervalle le plus approprié entre chaque séance. En moyenne on compte entre cinq et six semaines.

Il faut savoir néanmoins que la mélanine est aussi le pigment qui colore notre peau. On comprend donc que si nous sommes bronzés, le laser, en captant la mélanine du bulbe va aussi capter la mélanine de la peau et donc la brûler. Il est donc important avant de faire les séances laser de ne pas aller au soleil, de ne pas prendre de gélules préparatrices au soleil, de ne pas faire d’UV, ces techniques boostant la mélanine. On comprendra aussi qu’il faudra faire une pause pendant les vacances et après le retour, le temps de débronzer.

Pour être tranquille pour l’été suivant il est donc important de commencer le laser épilatoire dès le mois d’octobre.

 

Epilation laser : quelle est la durée du traitement ?

Il faut compter 6 à 7 séances en moyenne pour une zone, à un rythme de 4 à 6 semaines pour les premières séances puis espacées de 2 mois, voire 3 mois, lors d’une repousse beaucoup plus lente. Le traitement est adapté à chacun au regard de sa repousse du poil et de son cycle pilaire.

Il faut savoir qu’il existe des zones à risques de stimulation pilaire (visage, zone péri-alvéolaire…) où la prise en charge nécessite des séances plus rapprochées.

 

Quelles sont les contre-indications à l’épilation laser ?

Les peaux bronzées (soleil ou UV).

Les peaux foncées ou noires (risque de dépigmentation), mais il existe des lasers spécifiques pour ces types de peaux.

La grossesse (2e et 3e trimestre).

La prise de médicaments photosensibilisants.

 

Quels sont les risques de l’épilation laser ?

L’épilation laser ne comporte aucun danger, à part celui d’allergie aux résidus de poils brûlés sur la peau ou celui de brûlure, qui peut apparaître sur une peau bronzée. Mais ce cas est rare à condition de ne pas s’exposer au soleil 5 jours après le traitement et de ne pas revenir encore bronzé pour la séance suivante.

 

Coup d’éclat immédiat

Les fêtes ne sont plus très loin, vous êtes fatigués, votre teint est terne, prenez soin de vous. Un traitement rapide après diagnostique de l’état de votre peau, en un mois vous retrouverez un teint éclatant.

Nous assistons de plus en  plus à une clientèle voulant des soins rapides, ne nécessitant pas d’éviction sociale avec des résultats instantanés.

Nous avons  donc opté pour un soin associant différentes techniques, permettant aux unes et aux autres  de se potentialiser. A noter que chauffer le derme après un soin, multiplie par deux son  efficacité.  Ainsi nous associons : un peeling, la carboxythérapie et une séance de radiofréquence.

Le peeling  va permettre de renouveler la peau, améliorant son grain et son teint (plus  lumineux, unifié). On assiste ainsi à un coup d’éclat, ablation des légères traces d’acné.

La carboxythérapie, par son injection de C02 va permettre d’oxygéner le derme et va donc diminuer les cernes hypoxiques (bleues), et permettre au tissus de se restructurer, de se reexpandre.

La radiofréquence, par son effet chauffant profond va permettre de stimuler les fibroblastes qui seront responsables plus tard  de la synthèse du collagène et de l’élastine. Cette stimulation permettra de densifier la peau, améliorant ainsi sa qualité. De plus sous l’effet de la chaleur on assiste à une rétraction de ces fibres entrainant un effet tenseur immédiat.

Ainsi on obtiendra un teint frais, des cernes moins marqués et un ovale moins affaissé.

Le traitement  d’attaque est  de quatre séances, à raison d’une séance par semaine pendant un mois. Par la suite les patientes l’aiment avant une soirée, un mariage …..