LA RADIOFREQUENCE. UNE ORIENTATION D’AVENIR POUR LES ESTHETICIENNES ET LES MEDECINS DANS LE TRAITEMENT DU RELACHEMENT CUTANE

Image

Les radiofréquences sont des ondes qui permettent de chauffer en profondeur sans léser la surface par un surcroit de chaleur.

Ainsi la chaleur produite va pouvoir atteindre des degrés suffisant pour stimuler les fibroblastes et ainsi engendrer une néo-collagènose. Celle-ci aboutira à une meilleur fermeté et laxité de la peau.

En outre, les radiofréquences peuvent stimuler la lipolyse (donc la dégradation des acides gras dans l’adipocytes) et ainsi favoriser une perte de volume.

Il faut en moyenne 6 à 8 séances afin de traiter un relâchement cutané et 10 à 12 séances pour améliorer une cellulite.

Les clientes sentent un bien être immédiat après la séance car la chaleur va relaxer, elles verront les premiers résultats rapidement sur la tension cutané ; ceux-ci seront optimum 6 à 8 semainers parès la fin du traitement et se maintiendront plusieurs mois.

L’acide hyaluronique, une véritable alternative à la chirurgie esthétique !!

L’acide hyaluronique présent naturellement dans notre organisme, joue un rôle important dans l’hydratation et l’aspect pulpeux de la peau.

Ce composant biodégradable, s’épuise naturellement au fil du temps. Nous en perdons en effet, 8 à 10% tous les 10 ans. Ainsi, à 50 ans, nous estimons que nous avons perdu 50% de notre réserve d’acide hyaluronique.

En conséquence, plus nous avançons dans l’âge, plus notre peau subit les effets du vieillissement cutané. Elle se déshydrate et devient plus fine. Elle se renouvelle mois bien et tend à se relâcher. Tout ce processus fait place à l’arrivée de petites ridules, suivies de l’apparition des rides tant redoutées.

Pour les personnes désirant allez à l’encontre des effets du vieillissement cutané, l’acide hyaluronique s’impose donc comme la solution star.

Pourquoi l’acide hyaluronique ?

Ce composé se présente sous différentes formes : en gélules (efficacité douteuse, en crèmes très hydratantes, et en injection pour du comblement mais aussi de la biorevitalisation. L’acide hyaluronique est la substance phare des praticiens dans le monde de la médecine esthétique depuis plus de 10 ans en Europe car il est bio-identique à notre propre acide hyaluronique. Son utilisation injectable constitue une grande avancée pour la sécurité des patients.

Cette substance, fabriquée par la biotechnologie, est résorbable, dégradée et utilisée par l’organisme ce qui signifie que c’est une intervention sans risques majeurs et qui ne nécessite pas de tests préalables du fait de sa composition bio-identique.. De  rares complications (ecchymoses, sur-correction etc…) peuvent être observées mais celles-ci sont toujours réversibles. Comme l’acide hyaluronique est  résorbable, les effets sont  temporaires et durent entre 9 et 12mois, voir 18 mois pour certaines formes d’acide hyaluroniques.  Ce qui signifie que si vous voulez paraître en forme de façon plus prolongée, il vous faudra réitérer l’acte une fois par an.

Les injections d’acide hyaluronique permettent de compenser les carences de l’organisme, et servent donc à maintenir un bon niveau d’hydratation de notre peau. L’acide hyaluronique agit un peu comme une éponge, il capte l’eau et la maintien dans les couches profondes du derme. Ainsi, il hydrate l’ensemble des tissus, et leur redonne souplesse et fermeté. En outre, il va bio-stimuler les fibroblastes (véritable usine de notre derme) et pouvoir améliorer la fermeté de la peau.  On peut donc grâce à cette technique combler les rides une à une, mais aussi lisser une zone dans son ensemble, la défroisser, ou encore restructurer les traits du visage ou bien les rehausser. Il se révèle idéal pour combler les rides fines et profondes et même rehausser les traits en créant une véritable charpente.

Les injections d’acide hyaluronique garantissent des résultats naturels et précis.

L’acide hyaluronique constitue donc une réelle alternative à la chirurgie esthétique. Il se révèle comme étant un ingrédient cosmétique hydratant et anti-âge naturel hors pair.

Source sur TF1 News : Spécial anti-âge : comment utiliser l’acide hyaluronique

Anti-âge magazine

Le figaro

 

 

La médecine esthétique du contour de l’oeil, interview du Dr Catherine de Goursac dans Plurielles.fr

Retrouvez l’interview en cliquant ici : http://www.plurielles.fr/beaute/fiches-pratiques/la-medecine-esthetique-du-contour-de-l-oeil-6787991-402.html

 

soins-contour-des-yeux

Les rides du contour des yeux sont malheureusement, disons-le une fatalité. La médecine esthétique peut en partie y remédier mais en partie seulement. Le point sur les différentes méthodes avec le Dr Catherine de Goursac, médecin esthétique à Paris.

Les injectionsOn peut soit injecter de la toxine botulique (botox) pour figer les muscles et empêcher qu’ils se contractent, ce qui permet d’arrêter entre autre que ne soit visible la ride du lion (entre les sourcils) ou bien on injecte de l’acide hyaluronique au creux des rides pour les remplir et ainsi faire disparaître le sillon au profit d’une zone lissée, mais il ne fait pas de miracles !

On peut aussi atténuer de la patte d’oie au coin externe de l’œil avec du botox par effet tenseur : il va relever la queue du sourcil et ainsi agir par effet lifting en remontant un peu la peau vers le haut. De ce fait, cela marche sur les rides si elles sont assez longues seulement. « L’acide hyaluronique de son côté peut être utilisé pour combler les rides mais le contour de l’œil est par endroit tellement fin et meuble qu’on ne peut pas en faire bcp. On peut en revanche combler alors la rigole sous le cerne, en entier ou par moitié, pour repulper le creux. Enfin, on peut tricher aussi en injectant de l’acide hyaluronique le long du sourcil ce qui remonte légèrement l’ensemble de la paupière supérieure. » explique le Dr de Goursac.

Les autres traitements:

Le peeling agissant par exfoliation profonde de la peau avec pour but de la stimuler en lui faisant fabriquer des cellules nouvelles, on peut s’en servir sur le dessous de l’œil ainsi que la carboxythérapie qui consiste à insuffler du dioxyde de carbone pour inciter la peau à s’oxygéner en réaction et ainsi à rebooster des cellules sans activités.


« Peeling à acide trichloroacétique léger permet d’épaissir la peau des cernes sous les yeux et de la rendre moins fragile, plus tonique. La carboxythérapie, elle, vient en complément pour amoindrir la couleur foncée marron pour certaines ou bleutée pour d’autres du cerne. » indique le Dr de Goursac.

Pour stimuler la pousse des cils et sourcils:

« On s’est aperçu qu’un collyre à base de prostaglandine initialement conçu pour traiter le glaucome avait une action sur la pousse des cils. Cet usage médical, qui a d’ailleurs pour effet secondaire de colorer l’iris est utilisé aux EU pour faire pousser les cils mais n’a pas reçu l’agrément pour cet usage, en France. » indique le Dr de Goursac

En revanche, des produits dérivés cosmétologiques disponibles actuellement, agissent de la même manière sur les sourcils et cils clairsemés et donne l’apparence de les refournir et de les re pigmenter, comme Revitalash. Cela donne un vrai coup de jeune au regard.

La repousse paradoxale ou stimulation après laser

 Comment la définir ?

Elle se définit par l’apparition de poils fins et longs sur une zone non traitée mais proche d’une zone épilée dans les semaines ou les mois qui suivent.Généralement il s’agit de la transformation d’un duvet parfois invisible cliniquement en poil intermédiaire. En quelque sorte le laser en passant sur une zone isolée (par exemple le menton) va entraîner la stimulation de poussée  de poils sur une zone à distance (dans cet exemple le cou). Elle est à distinguer de mauvaises prises en charges qui entraînent des repousses de poils très fins sans amélioration de la densité:

– d’un traitement mal conduit dû aux choix des fluences trop faibles et ou d’intervalles entre les séances trop longs.

– D’une absence de diagnostique de dérèglement hormonal (ovaires polykystiques, Cushing …), d’où l’importance de la consultation médicale préalable et de la prescription d’une exploration hormonale systématique avant l’épilation de zones à risque (maxillaires inférieurs et cou)

Quelles sont les zones les plus touchées ?

Chez la femme la repousse paradoxale touche essentiellement le visage dont  le maxillaire inférieur voire les pommettes, le cou et la face haute et latérale externe des cuisses. Chez l’homme il s’agira plutôt des épaules (zone des deltoïdes) et sur le haut du dos.

Quels sont les facteurs favorisants ?

– peau mate,

– des poils  génétiquement fins ou des poils intermédiaires

– l’usage d’une lampe flash ou une énergie de laser basse,

– un mauvais système de refroidissement.

– déséquilibre ou instabilité hormonal

– poils sentinelles*

*Le poil sentinelle est  isolé dans une zone sans poil mais porteuse d’un très fin duvet. C’est souvent le cas dans le cou ou sur la branche horizontale de la mâchoire. Les patientes sont facilement demandeuses d’un impact laser sur ces poils isolés car il y a un fort risque d’efficacité sur le poil noir. Mais il faut y réfléchir car il y a également un gros risque de stimulation de tout le duvet de la zone. Il sera donc préférable de proposer l’épilation électrique sur ce poil isolé.

Comment prévenir cette stimulation ?

Pour lutter contre ce phénomène, il faut éviter d’épiler le duvet sur le visage des peaux mates, ou sur les épaules. Il faut éviter d’épiler les patients très jeunes, dans un climat d’instabilité hormonale. Si l’on doit épiler ces zones, il conviendra d’utiliser des énergies élevées, et des systèmes de refroidissement puissants. Ne  pas hésiter à passer des glaçons en périphérie et autour de la zone traitée. On pense actuellement que la chaleur délivrée sur une zone peut se disperser sur une zone contigüe et y stimuler le duvet présent.

Comment traiter la repousse paradoxale ?

Nous proposons aux patientes de refroidir pendant 5 minutes la zone traitée et les zones axillaires avant l’épilation afin de diminuer le risque de stimulation par chaleur contigüe. Puis nous épilons la zone avec plusieurs paramètres précis :

-Diamètre de la pièce à main adaptée à la taille du poil (donc pour les poils intermédiaires, une pièce à main de 5 à 10 mm est le maximum).

-Temps de pulse le plus faible possible par rapport au phototype afin de délivrer l’énergie dans le minimum de temps

-Fluences très élevées couplées à un système de refroidissement intense (air froid)

Enfin nous refroidissons de nouveau, à la fin de la séance avec des glaçons 5 minutes. Ceci afin de diminuer la dispersion de la chaleur aux zones contigües.

Le protocole :

Ce traitement est à renouveler au moins 4 fois toutes les deux à trois semaines pour enrayer la stimulation. Ce raccourcissement d’intervalle entre les séances va nous obliger de traiter à l’aveugle car le poil n’aura pas encore surgi de l’épiderme.  Par conséquent il faut bien définir la zone à épiler dès les premières séances. Ainsi le laser traitera l’embryon de poil (anagène) qui  sera encore fragile et donc plus réceptif au traitement. Après quatre séances ainsi faites, on arrête tout pendant six semaines et on voit alors la pousse définitive qui est alors considérablement diminuée. Ces résultats sont très satisfaisants. Si toutefois la stimulation persiste, beaucoup de publications tendent à dire qu’il est préférable de changer de laser (prendre le yag au lieu de l’alexandrite) mais nous n’avons pas eu à recourir à cette étape.

 

Objectif des peelings dépigmentants

-Faire disparaitre des lésions par le peeling : soit le glycolique pour l’héliodermie de stade 1 soit le TCA pour l’héliodermie de stade 2-3, soit phénol pour l’héliodermie de stade 4.

-Stimuler les mécanismes de régénération des couches profondes de la peau : stimulation de l’activité cellulaire des différentes couches de la peau : le derme et l’épiderme.

Comment faire pénétrer ces actifs dépigmentants :

Les différents peelings superficiels :

– L’acide glycolique descend jusqu’au derme et le stimule il permet ainsi la pénétration d’autre actifs comme par exemple acide kojique ou phytique.

– L’acide lactique est un agent éclaircissant, il exfolie doucement et a des propriétés kéraolytique.il permet aussi la pénétration d’autre actifs.

– L’acide salicylique qui est un agent kératolytique

– L’acide azélaique diminue la synthèse de la mélanine et l’acide rétinoique diminue sa fabrication.

La vitamine A rétinol est un excellent antioxydant.

Protocole de soins : appliquer prépeel une ou deux minutes puis appliquer mélange acide glycolique+ kojique+phytique à faible concentration pendant deux minutes puis neutraliser sur l’ensemble du visage puis rincer et sécher.

Les peelings moyens : TCA

Protocole de soins : appliquer acide glycolique à faible concentration pendant deux minutes puis après avoir rincé et séché appliquer TCA puis une crème (composé de vit E et C, d’acide lactique, d’acide salicylique et citrique) permettant de poursuivre l’action du produit. Attendre 2 heures avant de rincer l’excédant. Trois séances à quinze jours d’écart.

A savoir :

-le TCA ne se neutralise pas

-la coagulation se fait par les protéines de la peau

-la desquamation plus ou moins importante en fonction des concentrations peut nécessiter une éviction sociale pendant quatre à huit jours

-une hyperpigmentation post inflammatoire est possible. Plus le phénotype est foncé, plus le risque est grand.

Nous manquons de vitamine D

80% des français présente un déficit en vitamine D selon les experts de l’académie nationale de médecine. Ce déficit serait dû à un manque ce consommation de lait ou produit laitier ainsi qu’a un manque d’exposition solaire du aux crèmes antis uv utilisées en prévention de cancer cutané. Les experts conseils donc une supplémentation orale (pour ne pas conduire à des expositions solaires ou cabines de bronzages qui sont à risque de cancer) après dosage de la 25OHD. Le mieux serait de développer une technique de dosage de référence afin de pouvoir harmoniser la supplémentation.

D’après Marielle Ammouche Panorama du médecin n°5271

Prudence avec les poissons de fin de chaîne

Les poissons prédateurs sauvages dits de fin de chaîne alimentaire véhicule les polluants de l’environnement. Ils sont à risque de contenir un taux élevé de mercure et ont donc un risque pour l’humain neurotoxique. Par exemple requin, espadon, marlin, siki. Ce risque est plus présent dans les dom-tom où la consommation de poisson peut être de deux fois par jour et essentiellement chez les enfants et femmes enceintes.

Il n’empêche que les recommandations actuelles : consommation de deux poissons par semaine sont à observer et permettent de couvrir les besoins nutritionnels en vitamine D, iode, minéraux et Agpi-LCn-3.

D’après Marielle Ammouche Panorama du médecin n°5271

Petit rappel sur le calcium

Outre sa qualité majeure d’élément minéral assurant la solidité des os, le calcium est un oligo –élément. Cette dernière propriété lui confère un rôle essentiel dans la coagulation du sang, la conduction nerveuse, la contraction musculaire et la perméabilité cellulaire. Il est indispensable dans la conduction de message intracellulaire. Outre la prévention de l’ostéoporose et des fractures, Il prévient hypertension artérielle, les troubles cardio-vasculaires, le cancer colorectal, le surpoids et l’obésité…. .

Cet article nous dis bien que seul le lait et les produits laitiers constituent la solution la plus facile pour répondre aux besoins nutritionnels recommandés car en effet les autres aliments riches en calcium comme les amandes, les noix, les noisettes se trouve riche en calcium mais sous forme de phytates peu bio disponibles. Tout comme certaines algues comme la laitue de mer …, dont la biodisponibilité du calcium alagal est mal connue.

D’après le centre de recherche et d’information nutritionnelles n°97 juin 2012-09-05