La repousse paradoxale ou stimulation après laser

 Comment la définir ?

Elle se définit par l’apparition de poils fins et longs sur une zone non traitée mais proche d’une zone épilée dans les semaines ou les mois qui suivent.Généralement il s’agit de la transformation d’un duvet parfois invisible cliniquement en poil intermédiaire. En quelque sorte le laser en passant sur une zone isolée (par exemple le menton) va entraîner la stimulation de poussée  de poils sur une zone à distance (dans cet exemple le cou). Elle est à distinguer de mauvaises prises en charges qui entraînent des repousses de poils très fins sans amélioration de la densité:

– d’un traitement mal conduit dû aux choix des fluences trop faibles et ou d’intervalles entre les séances trop longs.

– D’une absence de diagnostique de dérèglement hormonal (ovaires polykystiques, Cushing …), d’où l’importance de la consultation médicale préalable et de la prescription d’une exploration hormonale systématique avant l’épilation de zones à risque (maxillaires inférieurs et cou)

Quelles sont les zones les plus touchées ?

Chez la femme la repousse paradoxale touche essentiellement le visage dont  le maxillaire inférieur voire les pommettes, le cou et la face haute et latérale externe des cuisses. Chez l’homme il s’agira plutôt des épaules (zone des deltoïdes) et sur le haut du dos.

Quels sont les facteurs favorisants ?

– peau mate,

– des poils  génétiquement fins ou des poils intermédiaires

– l’usage d’une lampe flash ou une énergie de laser basse,

– un mauvais système de refroidissement.

– déséquilibre ou instabilité hormonal

– poils sentinelles*

*Le poil sentinelle est  isolé dans une zone sans poil mais porteuse d’un très fin duvet. C’est souvent le cas dans le cou ou sur la branche horizontale de la mâchoire. Les patientes sont facilement demandeuses d’un impact laser sur ces poils isolés car il y a un fort risque d’efficacité sur le poil noir. Mais il faut y réfléchir car il y a également un gros risque de stimulation de tout le duvet de la zone. Il sera donc préférable de proposer l’épilation électrique sur ce poil isolé.

Comment prévenir cette stimulation ?

Pour lutter contre ce phénomène, il faut éviter d’épiler le duvet sur le visage des peaux mates, ou sur les épaules. Il faut éviter d’épiler les patients très jeunes, dans un climat d’instabilité hormonale. Si l’on doit épiler ces zones, il conviendra d’utiliser des énergies élevées, et des systèmes de refroidissement puissants. Ne  pas hésiter à passer des glaçons en périphérie et autour de la zone traitée. On pense actuellement que la chaleur délivrée sur une zone peut se disperser sur une zone contigüe et y stimuler le duvet présent.

Comment traiter la repousse paradoxale ?

Nous proposons aux patientes de refroidir pendant 5 minutes la zone traitée et les zones axillaires avant l’épilation afin de diminuer le risque de stimulation par chaleur contigüe. Puis nous épilons la zone avec plusieurs paramètres précis :

-Diamètre de la pièce à main adaptée à la taille du poil (donc pour les poils intermédiaires, une pièce à main de 5 à 10 mm est le maximum).

-Temps de pulse le plus faible possible par rapport au phototype afin de délivrer l’énergie dans le minimum de temps

-Fluences très élevées couplées à un système de refroidissement intense (air froid)

Enfin nous refroidissons de nouveau, à la fin de la séance avec des glaçons 5 minutes. Ceci afin de diminuer la dispersion de la chaleur aux zones contigües.

Le protocole :

Ce traitement est à renouveler au moins 4 fois toutes les deux à trois semaines pour enrayer la stimulation. Ce raccourcissement d’intervalle entre les séances va nous obliger de traiter à l’aveugle car le poil n’aura pas encore surgi de l’épiderme.  Par conséquent il faut bien définir la zone à épiler dès les premières séances. Ainsi le laser traitera l’embryon de poil (anagène) qui  sera encore fragile et donc plus réceptif au traitement. Après quatre séances ainsi faites, on arrête tout pendant six semaines et on voit alors la pousse définitive qui est alors considérablement diminuée. Ces résultats sont très satisfaisants. Si toutefois la stimulation persiste, beaucoup de publications tendent à dire qu’il est préférable de changer de laser (prendre le yag au lieu de l’alexandrite) mais nous n’avons pas eu à recourir à cette étape.

 

Objectif des peelings dépigmentants

-Faire disparaitre des lésions par le peeling : soit le glycolique pour l’héliodermie de stade 1 soit le TCA pour l’héliodermie de stade 2-3, soit phénol pour l’héliodermie de stade 4.

-Stimuler les mécanismes de régénération des couches profondes de la peau : stimulation de l’activité cellulaire des différentes couches de la peau : le derme et l’épiderme.

Comment faire pénétrer ces actifs dépigmentants :

Les différents peelings superficiels :

– L’acide glycolique descend jusqu’au derme et le stimule il permet ainsi la pénétration d’autre actifs comme par exemple acide kojique ou phytique.

– L’acide lactique est un agent éclaircissant, il exfolie doucement et a des propriétés kéraolytique.il permet aussi la pénétration d’autre actifs.

– L’acide salicylique qui est un agent kératolytique

– L’acide azélaique diminue la synthèse de la mélanine et l’acide rétinoique diminue sa fabrication.

La vitamine A rétinol est un excellent antioxydant.

Protocole de soins : appliquer prépeel une ou deux minutes puis appliquer mélange acide glycolique+ kojique+phytique à faible concentration pendant deux minutes puis neutraliser sur l’ensemble du visage puis rincer et sécher.

Les peelings moyens : TCA

Protocole de soins : appliquer acide glycolique à faible concentration pendant deux minutes puis après avoir rincé et séché appliquer TCA puis une crème (composé de vit E et C, d’acide lactique, d’acide salicylique et citrique) permettant de poursuivre l’action du produit. Attendre 2 heures avant de rincer l’excédant. Trois séances à quinze jours d’écart.

A savoir :

-le TCA ne se neutralise pas

-la coagulation se fait par les protéines de la peau

-la desquamation plus ou moins importante en fonction des concentrations peut nécessiter une éviction sociale pendant quatre à huit jours

-une hyperpigmentation post inflammatoire est possible. Plus le phénotype est foncé, plus le risque est grand.

Nous manquons de vitamine D

80% des français présente un déficit en vitamine D selon les experts de l’académie nationale de médecine. Ce déficit serait dû à un manque ce consommation de lait ou produit laitier ainsi qu’a un manque d’exposition solaire du aux crèmes antis uv utilisées en prévention de cancer cutané. Les experts conseils donc une supplémentation orale (pour ne pas conduire à des expositions solaires ou cabines de bronzages qui sont à risque de cancer) après dosage de la 25OHD. Le mieux serait de développer une technique de dosage de référence afin de pouvoir harmoniser la supplémentation.

D’après Marielle Ammouche Panorama du médecin n°5271

Prudence avec les poissons de fin de chaîne

Les poissons prédateurs sauvages dits de fin de chaîne alimentaire véhicule les polluants de l’environnement. Ils sont à risque de contenir un taux élevé de mercure et ont donc un risque pour l’humain neurotoxique. Par exemple requin, espadon, marlin, siki. Ce risque est plus présent dans les dom-tom où la consommation de poisson peut être de deux fois par jour et essentiellement chez les enfants et femmes enceintes.

Il n’empêche que les recommandations actuelles : consommation de deux poissons par semaine sont à observer et permettent de couvrir les besoins nutritionnels en vitamine D, iode, minéraux et Agpi-LCn-3.

D’après Marielle Ammouche Panorama du médecin n°5271

Petit rappel sur le calcium

Outre sa qualité majeure d’élément minéral assurant la solidité des os, le calcium est un oligo –élément. Cette dernière propriété lui confère un rôle essentiel dans la coagulation du sang, la conduction nerveuse, la contraction musculaire et la perméabilité cellulaire. Il est indispensable dans la conduction de message intracellulaire. Outre la prévention de l’ostéoporose et des fractures, Il prévient hypertension artérielle, les troubles cardio-vasculaires, le cancer colorectal, le surpoids et l’obésité…. .

Cet article nous dis bien que seul le lait et les produits laitiers constituent la solution la plus facile pour répondre aux besoins nutritionnels recommandés car en effet les autres aliments riches en calcium comme les amandes, les noix, les noisettes se trouve riche en calcium mais sous forme de phytates peu bio disponibles. Tout comme certaines algues comme la laitue de mer …, dont la biodisponibilité du calcium alagal est mal connue.

D’après le centre de recherche et d’information nutritionnelles n°97 juin 2012-09-05

La pomme de terre ne fait pas grossir !

La pomme de terre est le premier légume consommé par les français. Elle constitue selon les ANC (Apport Nutritionnel Conseillés), 45 à 50% de la ration énergétique.

C’est un glucide complexe, qui de part sa composition, est à la fois légume et féculent. Sa forte teneur en glucide,  lui permet d’apporter de l’énergie à l’ensemble du corps. Contrairement aux idées reçues, et à condition d’être bien cuisinée (à l’eau ou à la vapeur), la pomme de terre ne fait pas grossir. En effet, de part sa forte teneur en glucides, elle présente un avantage en terme de satiété.

En conséquence, quelque soit le régime, elle est essentielle pour tous dans tout régime alimentaire.  

Le lait ne fait pas grossir

Une enquête réalisée par le CSA 2010 portant sur 983 consommateurs, relate que 83% d’entre eux estiment à 25% la teneur en matière grasse du lait ½ écrémé. Hors, contrairement aux idées reçues, le lait contient beaucoup moins de matières grasses qu’on ne le pense. En effet, il apporte déjà 90% d’eau, et lorsqu’il est entier, il ne contient que 3,5% de matières grasses, 1,6% quand il est demi-écrémé et 0,3% quand il est écrémé. Le lait n’est donc pas gras en soit.

Le lait contient plusieurs vitamines et minéraux, dont le calcium et la vitamine D, qui sont essentiels au maintien de la santé osseuse. Le calcium laitier, pourrait aussi jouer un rôle dans la prévention de diverses maladies telles que les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, et l’obésité. En effet, les protéines qui le constituent ont un effet de satiété, le calcium et les nutriments permettent quant à eux, de réguler le métabolisme lipidique et interviennent dans le contrôle de l’adiposité. Le lait permet donc d’une part, de fournir un apport suffisant en calcium à l’ensemble du corps, et d’autre part, il semblerait donc aider à maintenir ou perdre son poids. En effet, il accentuerait même  la perte de poids chez les personnes en surpoids faisant un régime. Les composés bioactifs présents dans le lait auraient également quant à eux des effets sur la santé. C’est le cas de la lactoferrine, une protéine qui joue un rôle dans la lutte contre les infections. Elle protégerait aussi contre certains types de cancers.

Le Plan national nutrition santé (PNNS), élaboré par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), recommande d’en consommer 3 à 4 par jour pour s’assurer un apport suffisant en calcium (1g).

Le Centre de Recherche et d’Information Nutritionnelles (CERIN), certifie donc que le lait permet d’apporter des bienfaits à tout âge de la vie.

 

Le beurre cuit finalement, pas si méchant !!

De récentes études : INCA2( Etude individuelle Nationale sur les Consommations Alimentaires 2006-2007) ont montrés que le beurre cuit, consommé en quantité normale (20g par jour maximum), n’était pas dangereux pour la santé. En effet le beurre chauffé, dans des conditions normales d’utilisation, dégage des molécules mais qui ne sont pas considéré à risque pour la santé.

La rosacée chez l’homme

Définition :

La rosacée, est une inflammation de la peau qui touche 2 à 3% des adultes entre 40 et 60ans. On la retrouve plus fréquemment chez la femme, mais elle est beaucoup plus sévère chez l’homme pouvant conduire à une déformation et un épaississement du nez.

Présente sous  forme de rougeurs cutanées, de couperose, et parfois associée à des pustules,  la rosacée peut être source de handicap.

Traitement :

Pour obtenir des résultats efficaces sur le long terme, avec une atténuation de 60 à 80%, il est nécessaire de traiter les rougeurs avec un laser vasculaire.  Deux à six séances peuvent suffire.  Un traitement précoce, dès les premiers symptômes, peut empêcher une déformation du nez. Dans le cas ou le rhinophyma (déformation et épaississement du nez), est installée, un traitement par le laser CO2 est proposé.

Par ailleurs, pour réduire les poussées et traiter l’acné, on propose un traitement local (métronidazole) et médicamenteux (tétracycline pendant 6 à 12 semaines).

Pour un confort au quotidien, il est bon de savoir qu’il existe une gamme de cosmétique de couleur verte permettant d’atténuer les rougeurs.

La correction d’un lobe d’oreille

La chirurgie esthétique des oreilles ne regroupe pas seulement la correction des oreilles décollées, mais aussi la correction d’un lobe d’oreille. Aussi vos lobes d’oreilles peuvent vous gêner puisqu’ils sont très grands ou parce qu’ils sont déformés. Un lobe d’oreille peut être déchiré suite à un accident avec une boucle d’oreille.

La correction d’un lobe d’oreille se déroule sous anesthésie locale. Vous pouvez retourner à la maison immédiatement après l’intervention. Il ne faut pas porter de pansement suite à une correction d’un lobe d’oreille, comme il est le cas après une otoplastie.

Quelques mois après l’intervention vous pouvez vous refaire percer les oreilles

La carboxythérapie et les LED

Au départ le vieillissement du décolleté est lié aux facteurs individuels et héréditaires de chacun (les facteurs intrinsèques), il se traduit sur le décolleté par une déshydratation, une dépigmentation, un amincissement du derme. Cet amincissement exclut la couche dermique externe généralement épaissit par l’accumulation de cellules mortes.

Face à cela il faut ajouter les facteurs extrinsèques pouvant accélérer la sénescence des cellules. Le décolleté est soumis à différents facteurs extrinsèques favorisant au cours des années son vieillissement :

le tabac, l’alcool peuvent modifier la sénescence des cellules, en les rendant plus fragiles et entrainant des difficultés de prolifération.

le stress augmentant la production des radicaux libres, et entrainant une diminution de production de kératinocytes et fibroblastes servant à synthétiser les fibroblastes et l’élastine (cellules composant le derme).

la pollution entrainant une baisse des défenses immunitaires, une baisse de l’hydratation et donc de la desquamation du derme.

Néanmoins ce sont les expositions solaires répétées et cumulées d’années en années qui sont les plus délétères pour le décolleté.

Les ultraviolets responsables de l’élastose

 Les ultraviolets  vont fragiliser l’ADN (risque de mutation et donc de cancer) des cellules de la peau les kératinocytes, ainsi que des dégâts oxydatifs lié aux radicaux libres pouvant entrainer une dégradation précoce des cellules du derme. On va ainsi assister à une diminution de la qualité de la peau  qui apparaîtra plus fine, moins élastique et donc moins résistante : c’est l’élastose.

Malheureusement pour nous les signes du photoviellissement dû aux expositions solaires sont très présents au niveau du décolleté. En effet les premiers beaux jours arrivant les petits hauts sortent et les patientes oublient fréquemment de protéger cette zone. On assiste un peu plus tard à des décolletés présentant des taches brunâtres : les lentigos solaires (communément appelé par vos patientes taches de vieillesse) ou des taches rouges, grises et rugueuses : les kératoses actiniques (pouvant évoluer vers des carcinomes). On a très fréquemment une érythrose interfolliculaire, c’est à dire une peau rougie par l’augmentation des capillaires visibles dû à l’amincissement de la peau.

Néanmoins le signe le plus présent reste les rides, ces rides sont perpendiculaires à la direction de contraction du muscle, entrainant un plissement quasi permanent. Ce sont généralement ces rides qui amènent à consulter les patientes.

Nous leur proposons donc pour ce motif, de traiter les rides par carboxythérapie.

La carboxythérapie a été initiée à Royat en 1932 pour les pathologies artérielles et veineuses  et s’est très rapidement et largement répandue en Europe et jusqu’en Amérique du sud dans une visée esthétique.

C’est Cesare BRANDI et le Pr Carlo D’ANIELLO au sein de l’Unité de chirurgie plastique de l’Université de Sienne qui entament des travaux de recherche. Ils montrent que l’histologie de la peau avant et après l’administration de dioxyde de carbone entraine un épaississement du derme ainsi qu’une réorganisation et un nouvel alignement des faisceaux de collagène, parallèle à la peau.

De plus l’étude histologique du tissu graisseux rend compte d’un effet lipoclasique, avec rupture de membranes des adipocytes, et respect des structures nerveuses, conjonctives et vasculaires. Enfin, ils ont d’autre part procédé à des mesures élastométriques de la peau, qui objectivent, avant et après l’administration de CO2, une augmentation moyenne de l’élasticité de la peau de 55,5% (Cutometer SEM 474Courage-Khazaka)

Fort de cela nous avons proposé à nos patientes présentant un relâchement cutanée du décolleté huit  séances de carboxythérapie, espacée d’une semaine chacune.

Le principe de la carboxythérapie est de créer une hypercapnie. Le dioxyde de carbone va réagir avec l’eau plasmatique pour former de l’acide carbonique : CO2+H2O=H2CO3. C’est cette hypercapnie qui va engendrer l’oxygénation des tissus via l’effet Bohr. C’est-à-dire que plus il y aura de CO2 dans le sang plus on aura une augmentation de la pression d’oxygène par rapport au pourcentage de la saturation d’hémoglobine couplé à l’oxygène.

Le gaz carbonique en excès, va se dissoudre au contact de l’eau, en produisant de l’acide carbonique, qui est très labile et va lui-même se fractionner en ion bicarbonate -, et en ion H+ Cela va entrainer une libération des ions bicarbonates dans le plasma sanguin : H2CO3 =HCO3- + H+.

L’excès d’ions H+ entraîne bien évidemment une acidification du milieu. Bohr et Coll ont prouvé que dans ces conditions, il y a diminution de l’affinité de l’hémoglobine pour l’oxygène, avec pour conséquence une libération accrue d’oxygène dans les tissus concernés.

Cette réaction d’acidose va entrainer part une  diminution du Ph sanguin, une hyperoxygénation des tissus et ainsi une augmentation de la microcirculation sanguine (flux sanguin capillaire) par vasodilatation. Cela va donc améliorer l’oxygénation des tissus. D’autre part elle va entrainer une libération des facteurs de croissance, tel que des facteurs de croissance d’angiogénèse. Ces derniers encourageant ainsi  la lipolyse ou régénération du derme.

De plus une étude sur les rats a été réalisé et a montré : une nette amélioration de l’épaisseur du derme, des fibres de collagènes mieux réparties et plus homogène, et une stimulation de la synthèse  de ces fibres collagènes. Montrant ainsi que la carboxythérapie peut être utilisé autant pour augmenter la teneur et l’organisation en collagène des tissus de la peau  que pour en augmenter sa texture et son apparence.

D’où son indication en médecine esthétique dans  le relâchement cutané du visage, du cou, du décolleté et des vergetures.

La carboxythérapie peut donc être utilisé pour une réjuvenation de la peau du décolleté en diminuant les rides et le plissement de peau (fripouillis), ainsi que pour en améliorer son relâchement cutanée. Le protocole consiste en huit séances de carboxythérapie, espacées d’une semaine d’intervalle chacune.

La carboxythérapie a recours au gaz carbonique stérile utilisé pour coelioscopie. Elle est à différencier de la carbothérapie qui utilise un gaz thermal.

Chaque séance consiste à injecter  du dioxyde de carbone en sous-cutanée à l’aide de fines aiguilles 30G avec débit de 80cc à la minute. L’administration du gaz est superficielle. On paramètre : le flux, le temps, et le programme On utilise des tubulures à usage unique, cône luerlock et aiguilles 0,3×13 – 30G. On prend soin de désinfecter soigneusement la zone. Pour la première ou les deux premières séances, on part d’un flux plus faible que le flux de référence, et on l’augmente progressivement pour habituer les tissus à la distension liée au volume gazeux. On pique à une profondeur de 1 à 3 mm, aiguille 30G, inclinée de 30°par rapport à la peau. Un flux rapide facilite le décollement des tissus. Un flux lent est adapté à des zones peu étendues ou fragiles, ou sensibles.

On obtient : une augmentation du débit de l’état microcirculatoire. Un effet de lissage en surface, en décollant superficiellement les tissus, ceci pour arriver progressivement à un effet d’assouplissement et de « redrapage » du derme, une stimulation du fibroblaste avec augmentation de la production de collagène.

 Les contre-indications sont faibles infections phlébites, infarctus, AVC, hypertension artérielle sévère, épilepsie parfois notée pour certains auteurs, grossesse. Il n’y a pas de risques d’intoxication au CO2.

Du nouveau dans le traitement du psoriasis

Qu’est ce que le psoriasis ?

Le psoriasis est une dermatose, qui se caractérise par des plaques érythémato-squameuses souvent pruriginineuses. Cette pathologie chronique, n’est pas grave en soi, mais elle peut fortement retentir sur la qualité de vie des patients.

Traitement :

Le traitement qui vous sera proposé dépendra essentiellement de la zone cutanée atteinte. Il n’existe aucuns traitements curatifs contre le psoriasis. Par conséquent, celui-ci,  repose sur une application locale et quotidienne de différentes topiques, qui peut être associé à des traitements systémiques lourds (puvathérapie).

Les traitements étant lourds et parfois peu efficaces contenu du caractère chronique de cette pathologie, les patients se tournent vers d’autres alternatives d’origine naturelles. Parmi celles-ci, l’ichtiothérapie, est en pleine essor depuis quelques années.

– L’ichtiothérapie :

Cette nouvelle thérapie, découverte dans la ville de Kangal, en Turquie, est utilisée contre le psoriasis. Elle fait son apparition en France en 2010, mais elle n’est encore utilisée que dans un but de relaxation et pédicurie.

Cette technique réunit les bienfaits de l’eau thermale associée à deux espèces de poissons de la famille des cyprinidés.

Le principe repose, sous deux conditions nécessaires :

– L’eau de la source doit être à des températures comprises entre 35 et 37 . A cette température, la nourriture se fait rare, ainsi elle contribue à pousser les poissons à se tourner sur la peau lésée.

– Deux poissons de la même famille, mais d’espèce différente, travaille en synergie. Ils ont chacun un rôle prédéfinit. L’un, appelé « stricker » aura pour mission de manger la peau lésée, et l’autre le « licker », assurera la cicatrisation grâce à sa salive. C’est surtout ce dernier, appelé Gara rufa obtusa, qui agit sur le psoriasis. Les deux poissons ne sont intéressés que par la peau lésée et conserve donc la peau saine.

A  ce jour, aucunes complications n’ont été constatées. Néanmoins, il apparaît primordial de respecter les mesures d’hygiène établies par les protocoles sanitaires pour éviter tout risque d’infection ou de contamination.