Les poils incarnés

Les épilations régulières favorisent les poils incarnés. Un poil incarné est un poil qui n’a pas réussi à s’extériorisé par l’orifice du follicule pileux entraînant sa carnation dans le derme. Il va engendrer une inflammation. Ces poils étant souvent porteurs de germes le risque infectieux à titre d’abcès est fréquent. Il entraîne par la suite par des cicatrices définitives. Attention aux femmes à peau mate, chaque poil incarné laissera une trace d’hyperpigmentation post inflammatoire pendant plusieurs mois.

Avec la mode de l’épilation intégrale on voit apparaître maintenant des poils incarnés sur tout le mont de venus.

Comment prévenir leurs apparitions ?

Réaliser des gommages réguliers : les gommages ou le passage d’un gain de crin sous la douche favorisent l’élimination des cellules mortes et l’ouverture des pores de la peau. Au final, plus fine et plus souple, la peau peut être facilement traversée par les poils qui repoussent. Il est recommandé de réaliser cette opération 2 à 3 fois par semaine après les épilations.

– Appliquer une crème à base de vitamine A : cette vitamine va par hydratation ramollir la peau, ce qui favorisera l’élimination des cellules mortes et donc la percée des poils.

Se raser dans le sens du poil, au risque d’inciter la repousse des poils dans le sens inverse.

Ne pas s’exposer au soleil après une épilation car les UV ont pour effet d’épaissir la peau.

Comment prendre en charge leurs complications ?

Il convient de nettoyer les poils incarnés avec une lotion antiseptique ou mieux une lotion antibiotique 2 fois par jour. Si malgré toutes ces précautions, les poils incarnés persistent, il faut les faire sortir à l’aide d’une pince à épiler. Il est nécessaire de désinfecter la pince au préalable avec de l’alcool, ainsi que la peau immédiatement après l’intervention. Si la zone est douloureuse, appliquez une compresse d’eau tiède.

Les cernes

Les cernes bleus ont pour origine une vascularisation légèrement défaillante à cet endroit. Les vaisseaux sont donc un peu dilatés et cela se voit sous une peau très fine. Les cernes marron indiquent que la peau est chargée de pigments, cette charge pigmentaire étant héréditaire. Pour connaître la couleur de vos cernes, bleus ou marron, tirez la peau à fond. Vous observez ainsi, soit une couleur bleutée, soit une couleur marron.

Les cernes Bleus ou violets se retrouvent chez les personnes à la peau très fine et l’aspect bleuté n’est que la résultante des vaisseaux que l’on voit par transparence. Les traitements viseront à épaissir la peau. Les cernes marron ou bistre résultent d’une accumulation de pigments sous la peau et sont souvent plus marqués chez les sujets à la peau mate. La cosmétologie anti-pigmentante seule ne donne pas d’excellents résultats ; il faut y adjoindre des traitements anti-pigmentants n’engendrant pas d’inflammation car sur ces peaux mates, l’inflammation aggrave la pigmentation.

Comment prévenir les cernes ?

Comme pour les poches une bonne hygiène de vie permettra d’améliorer la microcirculation

Comment agir sur les cernes ?

Application quotidienne d’un masque réfrigérant pour stimuler la microcirculation. Les formules et textures cosmétiques actuelles permettent de camoufler efficacement les cernes marqués. Les stylos et autres et sticks anti-cernes contiennent désormais, en plus d’une teinte correctrice, des pigments réflecteurs de lumières qui illuminent le regard, ainsi que des agents lissants ou repulpants pour combler rides et creux disgracieux.

Interview du Dr Catherine de Goursac dans le media lesoir.be

Les hommes se tournent davantage vers la chirurgie esthétique

Réduire les « poignées d’amour », gommer les poches sous les yeux, sculpter les sillons du visage, éliminer les sourcils en bataille : les hommes sont de plus en plus nombreux à faire appel à la chirurgie et à la médecine esthétique.

  • Thienpont

« J’ai aujourd’hui 20 % de patients hommes alors qu’ils n’étaient que 5 % il y a 25 ans », témoigne le Dr Catherine de Goursac, spécialiste en médecine esthétique et auteur d’un livre sur le sujet (« L’esthétique au masculin », éditions Ellébore).

Cette spécialiste parisienne note une « explosion » de la demande masculine depuis huit à dix ans, en particulier chez des hommes jeunes, de 25 à 35 ans, qui sont des patients plus « exigeants » que leurs aînés et « prêts à revenir plusieurs fois ».

Le chirurgien esthétique Bruno Alfandari confirme : « Il y a plus de demandes de la part des hommes qu’avant ».

« Avant c’était des métrosexuels (terme des années 90 désignant les hommes urbains sophistiqués, NDLR), maintenant ce sont des hommes ordinaires amenés par leur épouse », explique le Dr Alfandari, qui préside le syndicat de chirurgiens plasticiens SNCPRE.

En chirurgie, les interventions pour les hommes se concentrent sur le ventre, avec des liposuccions pour éliminer les « poignées d’amour », accumulation de graisse au-dessus des hanches, et sur le visage avec principalement la chirurgie correctrice des paupières.

« La blépharoplastie est une chirurgie de rajeunissement des paupières qui concerne les hommes de 45 à 65 ans et qui permet d’éliminer les poches autour des yeux », explique le Dr Alfandari.

Liposuccion et blépharoplastie représentent plus de la moitié des actes de chirurgie esthétique pour les hommes. La pose de prothèses de silicone pour donner du volume aux fesses ou aux pectoraux reste en revanche marginale en France.

Du côté des injections, l’homme se distingue fondamentalement de la femme : il se désintéresse de la ride, affirme Dr de Goursac. L’homme veut plutôt « rehausser un trait, donner du volume au visage, ou compenser une chute », indique-t-elle.

Les injections utilisent dans ce cas des gels résorbables à base d’acide hyaluronique, qui permettent de sculpter les traits.

Autre grande tendance chez la clientèle la plus jeune : l’épilation laser du visage. Le but est d’éliminer les poils qui remontent sur les pommettes, et d’avoir une barbe de trois jours parfaitement sculptée, selon Mme de Goursac.

De plus en plus d’hommes se font aussi « redessiner les sourcils » avec la même technique, pour ne pas les avoir trop épais ou trop larges.

Le développement d’une nouvelle clientèle masculine, urbaine et relativement aisée, est vu d’un bon oeil par des professionnels touchés à la fois par la crise économique et par la fin de l’exonération de la TVA.

Depuis le 1er octobre, tout acte de chirurgie esthétique qui n’est pas considéré comme un soin thérapeutique est en effet taxé à hauteur de près de 19,6 %.

Sources : http://www.lesoir.be/102936/article/styles/air-du-temps/2012-10-19/hommes-se-tournent-davantage-vers-chirurgie-esth%C3%A9tique

Du nouveau dans le traitement du psoriasis

-Qu’est ce que le psoriasis ?

Le psoriasis est une dermatose, qui se caractérise par des plaques érythémato-squameuses souvent pruriginineuses. Cette pathologie chronique, n’est pas grave en soi, mais elle peut fortement retentir sur la qualité de vie des patients.

-Traitement :

Le traitement qui vous sera proposé dépendra essentiellement de la zone cutanée atteinte. Il n’existe aucuns traitements curatifs contre le psoriasis. Par conséquent, celui-ci,  repose sur une application locale et quotidienne de différentes topiques, qui peut être associé à des traitements systémiques lourds (puvathérapie).

Les traitements étant lourds et parfois peu efficaces contenu du caractère chronique de cette pathologie, les patients se tournent vers d’autres alternatives d’origine naturelles. Parmi celles-ci, l’ichtiothérapie, est en pleine essor depuis quelques années.
L’ichtiothérapie :

Cette nouvelle thérapie, découverte dans la ville de Kangal, en Turquie, est utilisée contre le psoriasis. Elle fait son apparition en France en 2010, mais elle n’est encore utilisée que dans un but de relaxation et pédicurie. Cette technique réunit les bienfaits de l’eau thermale associée à deux espèces de poissons de la famille des cyprinidés.

Le principe repose, sous deux conditions nécessaires :

>L’eau de la source doit être à des températures comprises entre 35 et 37℃. A cette température, la nourriture se fait rare, ainsi elle contribue à pousser les poissons à se tourner sur la peau lésée.

>Deux poissons de la même famille, mais d’espèce différente, travaille en synergie. Ils ont chacun un rôle prédéfinit. L’un, appelé « stricker » aura pour mission de manger la peau lésée, et l’autre le « licker », assurera la cicatrisation grâce à sa salive. C’est surtout ce dernier, appelé Gara rufa obtusa, qui agit sur le psoriasis. Les deux poissons ne sont intéressés que par la peau lésée et conserve donc la peau saine.

A  ce jour, aucunes complications n’ont été constatées. Néanmoins, il  est apparait primordial de respecter les mesures d’hygiène établies par les protocoles sanitaires pour éviter tout risque d’infection ou de contamination.

La rosacée chez l’homme, source de handicap social

Définition :

La rosacée, est une inflammation de la peau qui touche 2 à 3% des adultes entre 40 et 60ans. On la retrouve plus fréquemment chez la femme, mais elle est beaucoup plus sévère chez l’homme pouvant conduire à une déformation et un épaississement du nez appelé rhynophima.

Présente sous  forme de rougeurs cutanées, de couperose, et parfois associée à des pustules,  la rosacée peut être source de handicap.

 

Traitement :

Pour obtenir des résultats efficaces sur le long terme, avec une atténuation de 60 à 80%, il est nécessaire de traiter les rougeurs avec un laser vasculaire.  Deux à six séances peuvent suffire.

Un traitement précoce, dès les premiers symptômes, peut empêcher une déformation du nez. Dans le cas ou le rhinophyma (déformation et épaississement du nez), est installée, un traitement par le laser CO2 est proposé.

Par ailleurs, pour réduire les poussées et traiter l’acné, on propose un traitement local (métronidazole) et médicamenteux (tétracycline pendant 6 à 12 semaines). De plus, pour un confort au quotidien, il est bon de savoir qu’il existe une gamme de cosmétique de couleur verte permettant d’atténuer les rougeurs.

D’après Le généraliste, Avril 2013

L’hirsutisme

Définition :

L’hirsutisme est défini chez la femme comme une augmentation de la pilosité dans les zones qui en sont normalement dépourvues. C’est une maladie androgénodépendante. C’est une transformation de duvets en poils terminaux chez la femme post-pubaire dans les régions androïdes. Elle est à différencier de l’hypertrichose qui est une maladie non androgénodépendante. Et qui est une exagération de la pilosité sur les zones normalement pileuses de la femme. Cette exagération est due à une augmentation de la croissance des poils ou à la transformation de duvets en poils terminaux.

 Localisation :

Elle se caractérise par une transformation du lanugo (duvet) en poil terminal dans les zones corporelles androgénodépendantes, c’est-à-dire sur le visage, le cou, le ventre voir le dos. Cette pilosité sur ces zones plutôt masculines entraîne un sentiment de honte, une perte de féminité. Ce sont ces symptômes qui amènent à la consultation médicale.

Causes:

L’hirsutisme résulte d’une hyperandrogénie soit dû à :

– Un excès de production androgénique, il ne peut être dû qu’à l’ovaire ou la corticosurrénale

-Tumeur-pathologie ovarienne, kystes entrainant une surproduction hormonale.

Le traitement :

Pour une amélioration durable il faut un traitement médicamenteux. Celui-ci va permettre l’inhibition de la synthèse des androgènes et donc par la suite une stabilisation de la pilosité. Il faut être patient car les résultats commencent à être visibles au bout de 6 mois pour le corps et de 9 mois à un an pour le visage. On propose donc en plus, un traitement symptomatique par épilation (laser, électrique ou cire).

L’épilation au laser sur les zones à stimulation  hormonale s’effectuera avec un protocole particulier où il faudra compter 4 à 6 séances à trois semaines d’intervalles puis on pourra espacer les séances d’un mois voir de six semaines.Pour être efficace deux passages seront nécessaires sur ces zones avec en premier lieu le laser alexandrite et en second lieu le laser yag. Ce traitement permettra d’éviter toute repousse paradoxale ou stimulation.Pour les zones non hormonales les séances seront espacées de six semaines.

Qu’est ce que le fer ?

Le fer est le principal constituant des globules rouges. C’est un oligo-élément essentiel, qui contribue au transport de l’oxygène dans le sang, et participe à l’activité de plusieurs enzymes. Il est présent en quantité plus ou moins importantes dans presque tous les aliments. Ceux qui en contiennent le plus sont ceux d’origine animale tel que le boudin noir, le bœuf, la volaille, l’œuf à la coque, … Il est dispensable au bon développement de l’organisme. La déficience en fer : La déficience en fer, se traduit par une insuffisance de globules rouges dans le sang, que l’on appel anémie. Elle provoque divers symptômes comme de la fatigue, une pâleur, baisse de moral, … On la retrouve chez les personnes à risque comme :

 – les femmes

En raison du phénomène naturel des règles, les femmes et les jeunes femmes sont les plus touchées par cette déficience. Par ailleurs, si celle-ci s’aggrave, nous parlons alors de carence. Elle peut entraîner des problèmes chez la mère et peut être partagée à l’enfant lors de la grossesse. Selon l’intensité de cette carence, les conséquences physiologiques seront plus ou moins importantes (sensibilité aux allergies, problèmes respiratoires,…). Dans ces conditions, un apport complémentaire en fer peut être nécessaire et fera donc objet d’un suivi médical.

 

– les enfants

Chez les enfants jusqu’à l’âge de 4ans, on constate fréquemment une déficience nutritionnelle en fer. Lors de la grossesse, la mère transmet à l’enfant une réserve en fer. Le fer présent dans le lait maternel est bon protecteur contre les infections. Un enfant né à terme et allaiter, aura donc la quantité de fer nécessaire à son développement jusqu’à l’âge de 6mois. Au-delà, un ajout d’aliment contenant du fer est nécessaire.

Des études ont révélés qu’à l’arrêt du lait maternel ou infantile, le plus souvent vers 1ans, une pathologie fréquente peut apparaître. C’est la déficience martiale. Par ailleurs,  une étude à démontré qu’une trop grande consommation de lait de vache peut entraîner une carence en fer, c’est pourquoi le lait de croissance demeure indispensable pour assurer les besoins du jeune enfant jusqu’à l’âge de 3ans.

 

D’après nutrimarketing, Mars 2013